'Déblocage' ; puis, 'thérapie contre la maladie du sommeil'





Arrêtons-nous 2 secondes sur ce constat, de Didier Pourquery ( cf Libération du 7-8 février 2009, page 2, article 'Déblocage' ):
Pour relancer l'esprit d'initiative des Français, est-il pertinent d'organiser une récompense structurelle pour ceux qui ont su accéder à la bonne planque ?
Doit-on vraiment laisser perdurer un eugénisme de fait (même s'il ne veut pas dire son nom) à l'encontre de ceux qui savent assumer des risques !
Ceci, en verrouillant une domination sociale par les couples déjà formés ou 'insérés' (RMI, quézaco ?) dans le camp des salariés à protéger ( là encore, les fonctionnaires restant les mieux servis) ... au détriment :
- des célibataires nomadisés et impécunieux
- comme de toutes celles et ceux qui se font 'jeter' dès qu'ils osent défendre d'autres valeurs que la mane publique garantie à vie ( - par un titre souvent acquis au sortir de l'adolescence, - ou par certains effets de Cour 'qui ont toujours existé' ...).

Supprimer un sur deux des postes de fonctionnaires partant à la retraite n'est qu'une mascarade de 'réforme' : qui ne fait que renforcer le statut du fonctionnaire, .. et son aura. ( À moins que la célébration et le culte des valeurs 'Bling-bling' ne soient un jour baptisés : "Réforme positive' ?
Sanctuariser le statut de fonctionnaire-à-vie-donc-méritant rejoint en tout cas le contresens d'une visée aristocratique : ce qui est nécessairement incompatible avec une visée démocratique )

Une véritable 'rupture' consisterait à réaliser, progressivement, la suppression totale et définitive du statut de fonctionnaire, pour tous les nouveaux embauchés.
( Notez bien que cette suggestion :
a) n'a rien à voir avec vos parti-pris sur le capitalisme, ou sur le libéralisme.
b) elle n'empêche pas d'envisager un service public par des CDI ou des CDD.
Comme pour tout le monde : Liberté, égalité, fraternité !
c) elle n'est pas Gauche-incompatible.
d) elle risque de faire horreur aux dirigeants de la 'Droite', bien autant qu'à des extrémistes de tous bords : elle s'attaque, de façon collatérale, à la pratique actuelle du 'métier' de politicien ! )

Pour ce faire, il serait intéressant de désigner à la tête de notre pays un 'tandem Besancenot + De Villepin' (=, dans l'ordre : Président + 1° ministre) en les obligeant à coopérer pour mener à bien la première vraie réforme, sans laquelle notre démocrassouille ne restera qu'une triste farce !

Cela suppose, bien évidemment que, d'abord, les Français se réveillent. Mais certaines nouvelles nous incitent à l'optimisme :

• par exemple, le Magazine "Science & Vie" de février 2009 publie :
  "La maladie du sommeil -véhiculée par la mouche tsé-tsé- sera mieux traitée"
  
  'cette maladie mortelle a longtemps été négligée'
  
  
  Dixit...

  la trypanosomiase africaine, qui menace 60 millions de personnes en Afrique subsaharienne, pourra désormais être mieux soignée grâce à une bithérapie inédite ( éflornithine et nifurtinox ) ...
  
  
  
• même si certains prétendent n'avoir rien vu, il parait que la police elle-même a compté un nombre significatif de Français dans les rues le 29 janvier dernier ...
  

Obama : 




voir, en parallèle : « La farce du combat de Sarko contre les dividendes »
Le Canard enchaîné du 4 février 2009, page 3

  Eh oui! pendant que notre Président s'ingénie à rétablir un contrôle gouvernemental sur la télé de papy et mamy pour mieux diffuser sa propre vision de l'ordre, Obama a déjà prouvé qu'il avait compris l'intérêt démocratique d'Internet - qui sert aussi à 'uploader', pas seulement à 'downloader' :
 voir le Libération du 4 février 2009, page 5  : "L'administration Obama a-t-elle lancé une nouvelle ère de démocratie participative grace à l'Internet ?".... mais cela nous laisse encore sans voix ...




post scriptum
Sarkozy l'a imaginé (peut-être), Obama l'a fait ! :

Obama plafonne la rémunération des dirigeants aidés

On s'en fout ! La grève sera récupérée, comme toujours : par des politiciens, par des syndicalistes, par des maniganciers de tous ordres ... Et puis après ?
 Ce qui compte pour les coeurs droits, c'est de savoir qu'ils ne sont pas seuls ! C'est d'avoir vérifié  par eux-mêmes que leur devoir moral est de ne pas s'en laisser compter !

 Les pervers en jouent et en abusent : seul(e), il serait prétentieux de ne pas se remettre en cause devant les injonctions à l'humilité, devant le devoir d'obéissance proclamé par ... celles et ceux qui tiennent le crachoir ...
 Les 'pragmatiques', qui "comme Saint Thomas", ont éprouvé le besoin de voir par eux-mêmes ce qu'il en est de la "volonté générale", celles et ceux qui, refusant de s'en remettre seulement aux journalistes, aux politiciens, ou aux experts ( ethnologues, sociologues, psy(s), etc...) sont 'descendus' dans la rue ... celles et ceux qui ont défilé, personne ne pourra leur en conter maintenant : ils savent où est leur devoir moral.
 
 A l'heure où certains se demandent ce qui fait encore l'unité de la France; à l'heure où un gouvernement croit pertinent de créer un ministère de la solidarité ... , remercions le ciel de pouvoir encore rencontrer nos semblables lors d'une grève générale ! Ce facteur fondamental d'équilibre, bien que conspué, par des "importants", comme étant soit-disant un anachronisme à balayer, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer ! (Et tant pis si ça passe par des syndicats ou des partis d'opposition pourris ! ...)
  Mais pour qu'on arrête de confondre "aristocratie" (dégradée), ou "méritocratie" (auto-décrétée), avec "démocratie", il faudra encore insister et persiter à faire marcher ses pieds dans la rue, autant que sa tête ! 
Il en va de la survie de la planète, pas moins.

STOP aux manches (dé)troussés : osons réfléchir !

Méditons ces propos de l'idole du moment; Obama a dit :
et aussi :
( voir plus bas ...)

Voisin(e), collègue, compatriote, l'occasion se présente, ce 29 janvier 2009, de réagir à l'injustice tout en tirant profit de ces sages paroles. Vu l'urgence de la situation, s'il ne nous est laissé que ce moyen de prendre la mesure de la désapprobation, par nos 'frères' (par le peuple), d'une politique inique, prenons le temps de voter avec nos pieds ... quand les urnes se révèlent incapables de nous entendre !
( Serions-nous vraiment cons 'comme des manches', 'comme des pieds' : cessons alors un peu de retrousser nos manches et utilisons nos pieds ... dans la rue ! )
Il ne s'agit pas de s'aligner derrière un nouveau (parti) Sauveur pour qu'il devienne Calife à la place du Calife ... On peut fort bien descendre dans la rue sans pour autant cautionner un quelconque 'protestataire' ni aucun chef de clan !
Se laisser entraîner dans une mascarade de démocratie serait-il préférable à une période d'instabilité politique ? ... Rien n'est moins sûr, et, en tous cas, la rue reste un lieu d'échanges ! Allons-y voir nous-mêmes et discutons entre nous, au lieu de nous faire interpréter toute la politique, toute la réalité vécue chez nos proches, par des journalistes, des politiciens bien planqués, des agitateurs, ou des 'puissances de l'ombre' maniganciers.
Il ne s'agit pas d'attendrir le Gouvernement. Il ne s'agit pas d'un rapport de forces pour le faire plier ou pour infléchir sa divine volonté. Il s'agit de mesurer, entre nous, pour nous-mêmes, ce que notre système politique ne mesure pas et ne veut pas mesurer : la "volonté générale" que notre Démocratie est censée servir !
( Peu importe le chef ou la chefetaine en place : la Rue doit rester notre secours tant que la Démocratie et la République resteront menacés ...
Si l'instabilité politique venait, il faudrait bien en conclure qu'une révision de la constitution serait à envisager plus sérieusement ...)
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voir "Courrier International" N° 950 (du 15 au 21 janv. 2009) page 36 :
Interview de B. Obama, par 'Time magazine' :




( Posons-nous aussi la question que se pose Obama :)



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voir aussi page 16 :

fautes politico-industrielles masquées par la « Crise »

La crise a bon dos !

Les secrets professionnels, industriels ou militaires sont bien pratiques ...
Il ne faut tout de même pas confondre 'sacrifice' et 'immolation' de victimes non consentantes !

( Les traîtres se reconnaîtront ;)

Ne pas s'y tromper, -encore ! Les censeurs et donneurs de leçons qui ont su ne pas voir venir 'La Crise' auront tôt fait de traduire en 'jalousie', 'aigreur' (... ou autres gentillesses de la psychologie à deux sous), tout questionnement à propos d'une grille de salaire ...

Toutefois, ce coup de gueule lancé par 'RageDuChien' (Quand on veut noyer son chien ...) dans ce forum :

« France, informatique : preuve d'un flagrant délit de management traître et malhonnête, qui ne peut aller sans une large complicité à tous les étages politiques, médiatiques, industriels et financiers ! »

, ne vise pas tant à dénoncer une injustice salariale ... qu'à remettre en cause une politique délétère, dangereuse pour l'industrie Française, (donc pour ses finances, bien sûr) mais aussi pour sa culture et pour les valeurs profondes qui portaient encore la France et sa capacité à s'adapter (en tout cas, à ne pas devenir irrémédiablement dépendante; c'est à dire 'addict' aux technologies maîtrisées à l'étranger et plus chez nous ! )

Si l'on accepte, sans que personne ne bronche, que soient abruptement mis au placard, puis au rancard, ceux-là mêmes sur lesquels on s'est appuyés pendant des années pour faire vivre l'industrie du pays, on ne voudra bien sûr pas entendre les Cassandre ...
On ne voudra pas non plus entendre les « emmerdeurs» qui, tels ces gens de "Sortir du nucléaire" médisent sur le nucléaire français ...
(voir forum Sujet Divers N° 105 :"l'industrie nucléaire française ... met en danger les citoyens"." , réponse 1)
Et on se gaussera de ces histoires de PDP obsolescents (ancêtres de nos « micro-ordinateurs » actuels) qui équipaient nos bonnes vieilles Industries européennes. Jusqu'à ce que des Américains avisés (s'appuyant sur une main d'oeuvre Russe bon marché, et recyclant des PC fabriqués en Asie, à travers un réseau de distribution Allemand, avec des intermédiaires Suisses pour le marketing ...) aient peut-être fini par glisser leurs briques de bases technologiques dans tous les soubassements de notre appareil industriel ...
Les pigeons soi-disant 'désadaptés' qui auront eu le tort d'obtempérer à l'ordre de mettre en marche une de ces boîtes noires protégées par 1000 niveaux de secret, au moment où les tâcherons n'avaient pas commencé à les documenter dans leur langue (inaccessible à un clavier européen), ces ex-spécialistes introuvables auront vite servi de fusible ... Mais qui aujourd'hui serait en mesure de mener des investigations impartiales concernant l'état du parc technologique industriel national ? ...

Imaginez que dans un pays, un projet conséquent, impliquant des dizaines d'ingénieurs pendant des mois et des mois, ait complètement foiré, chez un constructeur d'hélicoptères réputé, alors que des notes internes n'avaient pas arrêté de signaler le problème aux responsables hiérarchiques ... La logique des niveaux de secret et de la dévaluation des années d'expérience, dans les domaines les plus pointus, permettrait-elle au contribuable d'exercer son rôle de contre-réaction ? ....

Quand notre Industrie imprévoyante, glorifiée et tenue à bout de bras par des politiques de l'Etat peu soucieuses de justice sociale, aura bénéficié des « plan de relance » qu'on lui concocte ... se portera-t-elle mieux ?

Et si le "n'importe quoi" dans l'Industrie française précédait la Crise financière ? Si la "Crise économique" n'était pas une conséquence de la Crise financière mais faisait au contraire partie du faisceau de supercheries qui ont rendu sa venue souhaitable pour certains ?

"La crise vient des Etats-Unis" ??

je viens encore d'entendre rabâcher ce lieu commun ...
à la radio ce matin (23/12/08, sur France Culture, avant 9h)

Et là : Euréka ! L'idée subversive s'est mise à envahir mon esprit :
si on nous martèle ces évidences, c'est peut-être, justement, parce qu'elles ne sont pas si évidentes que ça ! ...
La crise ? Qui a mené l'enquête ? A qui profite le crime ? ...

Si vous êtes banquier ou industriel, aurez-vous intérêt à voir disparaître maintenant l'état de "crise" ?
Alors que des milliards sont gracieusement distribués à ceux qui gèrent les plus grosses fortunes de la façon la plus arriviste possible !
Garantie providentielle pour les pires spéculateurs - "Plan de sauvetage" = garantie à hauteur de 360 Milliards d'euros pour les banques
- "Plans de relance" pour les industriels qui "externalisent", "délocalisent", dégraissent et débauchent, à tour de bras ! ...

Comment ne pas voir que cette "crise" est du pain béni pour les mieux nantis ? !!

autre piste d'investigation :
Tout ce beau monde, sans savoir nous en donner une quelconque argumentation détaillée, affirme avec tant de sérénité qu'il y aura une reprise !
Auraient-ils cette assurance s'ils craignaient vraiment le désastre ?

D'autant que les "solutions" apportées à la "crise" sont à l'opposé de ce que dicterait le bon sens. Pour "moraliser" le comportement d'un garnement qui jouerait au tiercé l'argent des commissions, vous ne lui donneriez pas un peu plus d'argent de poche ! Pour le dissuader de réaliser des spéculations stupides avec l'argent qui ne lui appartient pas, vous ne lui offririez pas une garantie royale pour le protéger, quoi qu'il advienne, de tout déboire !
Vous ne lui garantiriez pas, gratuitement, de couvrrir ses bêtises s'il advenait qu'il surclasse ses compères (voire complices) dans le vice ...
Dans le domaine de la finance, les risques sont "liés" nous ont enseigné les pédagogues politico-médiatiques. Toutes les autos n'auront pas un accident en même temps : il est pertinent de les assurer. Par contre si une banque se met à avoir besoin d'un peu des 360 Milliards d'euros dits "virtuels", il y a gros à parier, que très rapidement, ( par "effet domino" nous disent les spécialistes) toutes ses petites copines se déclareront très vite entraînées dans le mouvement. Les 360 milliards "virtuels" deviendront d'un coup très réels ... Je parierais 10 contre un qu'ils ne suffiront pas ! En attendant, ils n'auront fait qu'accélérer une démulitplication de l'ampleur d'un désastre ... qui sera cette fois bien réel et irrémédiable !

 « le doute gagne le marché des emprunts d'Etat »

«Le Figaro» du 12/12/2008 [article de Bertille Bayart ] précise donc :

Pour rassurer les petits Français, et leur faire de la pédagogie, les grands éditeurs de la Presse française n'avaient trouvé rien de mieux que les lumières d'un 'conseiller financier' dont le nom avait défrayé la chronique en 2001, dans une histoire de « recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence » ... (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Attali#Carri.C3.A8re_financi.C3.A8re )
Or celui-ci n'a pas été le seul à s'évertuer à apprendre aux ignares que nous sommes qu'un Etat ne peut pas faire faillite ?
On se sentait alors idiots d'hésiter à comprendre à quel point les petits salariés américains étaient fautifs d'avoir accepté les prêts des 'subprimes', alors que l'endettement des Etats était au contraire une marque de haute intelligence ... ( L'investissement d'un particulier pour se loger serait de la mauvaise dette; tandis que l'endettement d'un Etat pour renflouer les mauvais gestionnaires des secteurs bancaire ou Industriel ... ce serait du bon investissement ? )
Par quelle pirouette nos élites vont-elles encore vouloir défier le bon sens ?
Vont-elles nous prouver que les journalistes du Figaro ont des penchants trop subversifs ? Que les analyses qu'ils publient sont incompétentes ? Qu'ils font du mauvais esprit ? ....

Par ailleurs notons ce passage de l'article :

... et demandons-nous combien les Français vont être payés pour « assurer » les 360 milliards d'euros mis en jeu par le « plan de sauvetage » français !

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(rappelons par ailleurs ce que j'avais rapporté sur ce blog ( http://okidor.free.fr/reflects/thread.php?lng=fr&pg=630&cat=6 / - YaPouceJouePas - réponse 10): « Le risque que le crédit ne redémarre pas est tout à fait réel » ...

'rupture' ... de l'esprit critique : la France regarde passer les trains

Tout changer ... pour que rien ne change. Les Français regardent passivement se réaliser ce qui leur a été promis pendant leur dernière campagne présidentielle. Déstabilisés par l'avalanche de réformettes urgentes, indispensables, et de crises imprévisibles qui s'imposent à nous, difficile de se concentrer sur autre chose que les derniers mots du journal télévisé - qui finit fatalement par les futilités.

Ce n'est pas que l'information n'ait pas été délivrée. Mais le rythme calculé et l'ordonnancement du flot de paroles rondement expédiées avant la pub et le film du soir, font plus pour tuer la conscience que si l'info avait été tue !

Je reviendrai ici sur ce point d'actualité :

Un esprit distrait n'aurait-il pas tendance à penser à notre propre pays – s'il avait négligé d'en repérer les références et le titre :

Entre une France qui ronronnerait dans l'insouciance et un pays en révolte, la différence ne tiendrait-elle qu'à l'imprécision savamment entretenue du vocabulaire ?
Quel dictionnaire précise exactement les seuils de tolérance au delà desquels on parle de :

'Clientélisme', 'népotisme', 'corruption' , 'fléaux' ?

En son temps, un certain Georges Marchais avait fait rire le pays avec son : ''Mais c'est un scandale ! '...
Rit-on pour autant des 400 Millions donnés à Tapie, des Milliards d'euros distribués aux banques alors que les caisses de l'Etat étaient réputées être vides;
le brouillard et la confusion entourant les affaires financières sont-ils si marrants ? ( Qui connaît vraiment le fin mot des affaires Clearstream , Tapie, etc ...?
Est-il normal qu'on finisse par s'en désintéresser au profit de polémiques sur les chats écrasés ? )

Dans les ANPE françaises, les chômeurs qui s'obstinent à faire état de leur cursus de formation seraient-ils désignés autrement que comme des 'surdiplômés' ?!
... alors qu'on persévère à se plaindre périodiquement d'une mystérieuse pénurie d'informaticiens, de vocations scientifiques ...

Si l'on considère avec humilité les différences culturelles de perception entre un Français et un Grec, ne peut-on s'attendre à ce que plus d'un Français se mette à douter sérieusement d'une réelle différence structurelle entre les situations sociales auxquelles nos populations sont confrontées ? Quelles raisons avons-nous de nous croire à l'abri de cette "rage" qui gagne les descendants du berceau de la Démocratie ?

Pendant que le nouveau Président des USA se lance dans un essai de démocratie participative, pendant que les Grecs ont peut-être un sursaut salvateur de prise de conscience ...
les Français ont-il raison de laisser gommer les symptômes d'un malaise latent par des effets de rhétorique et de dévoiement du vocabulaire ?

« Le mécontentement doit s'exprimer et se voir »
"Qui ne dit rien consent" dit l'adage; il faudrait ajouter : qui ne dénonce pas l'injustice en est complice !

Sûr que les Français et les Européens sont heureux de la victoire électorale d'Obama ... Mais cet élan d'espoir est imméditement contrarié, en retour, par la perception de notre propre malaise, rendue plus aigüe. Pourra-t-on, chez nous, attendre les prochaines élections, pour pouvoir propager cet espoir ? ...


voir : Le Progrès du 5 nov. 2008, page 5
Je cite ici les propos d'un syndicaliste (dont je ne rappelle pas le nom, par neutralité - et un reste de défiance- syndicale) interviewvé par un certain Damien Lepetitgaland ... : allez vérifier si vous ne me croyez pas !
( Note : vive le décalage horaire : les journaux n'ont pas eu le temps d'annoncer l'élection d'Obama, ce qui devrait laisser plus d'audience à cet article ...)

• mécontentement ? C'est un euphémisme qui trahit bien la retenue des syndicalistes ! ...
• ... pour "peser sur les choix et les décisions" ? Preuve de l'archaïsme et de l'impéritie de notre "régulation" démocratique !!
  ( cf : "vote à eau"
• "sécuriser la situation des salariés" : oubliés les chômeurs, les précarisés, les "radiés de l'emploi, du chômage, puis de l'ASS" ?
  - normal : c'est un syndicaliste qui parle ! Les "canards boiteux" ne les intéressent pas ! ...
• "désaccord avec le Président" ? : là aussi le mot est peu édulcoré ! Si une bande de TROUILLARDS n'était pas là (y compris parmi ses faux opposants, comme au MODEM !) pour voter ses forfanteries, on n'aurait pas besoin de jacasser sur les discours-propagandes sans queue ni tête !
  
  ( 1-10-court toujours : il a surtout un indice court de crédibilité qui indispose )
• "revoir le rôle de la Banque" : se contenter de revoir ça , c'est, en creux, accepter l'essentiel !
  Quel pourcentage des Européens ont voté pour financer des instances européennes qui ramènent l'Europe à la seule dimension mercantile et, au final ... à une banque ?
  "il faut" : avec quel mandat ? Celui de tous ceux qui avaient voté non au référendum européen ? ...
  en attendant, réfléchissons à ces mots : "arbitrage" (sujet N°87 -R. 5) ... "régulation" (sujet N°30 - R. 15) ...