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Forum - questions citoyennes - Sujet n°87 |
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Sujet n°87 |
Crise-Krach ou manigance ?
par BobArts - visiteur le 17/10/2008 @ 17:58 |  |
Crise-Krach ou manigance ? "Il improvise au fur et à mesure, comme nous le faisons tous" ce 17 oct. 2008, reprenons certains propos notés dans le "Courrier international" N° 934 ( 25 sept. au 1e oct. 2008) page 38 : Dixit...KRACH : ni responsable ni coupable [citant The New York times] ... [évoquant M. Paulson] ... il a répété à l'envi que la crise financière était "sous contrôle" et n'a proposé qu'une série de rmèdes inefficaces - rien ne permet de croire qu'il sait ce qu'il fait. Il improvise au fur et à mesure, exactement comme nous le faisons tous" A-t-on des raisons d'espérer qu'il en aille différemment pour le "plan de sauvetage" français et européen ? ... Les média nous ont rapporté qu'une Ministre, puis un président de la République s'en remettent à un fumeux "principe des cycles" pour prédire une fin de crise ("avant l'élection présidentielle" - Canard enchaîné - 15 oct 2008 page 3 ) !! Si la prospective des méritants en matière de sortie de crises est aussi pertinente que leur auto-suffisance à la veille des crises "imprévisibles" ... pas sûr qu'on sortira de l'auberge un jour ! ... Si toutefois cette pétition de miraculeux-princpe-des-cycles était fondée, à quoi bon un gouvernement ? Chacun n'a plus qu'à se fier au rythme de ses propres cycles, pour sortir de ses propres ennuis ... sans avoir en plus à payer une dette nationale ! Les anarchistes n'auront rien à ajouter; ils pourront se contenter de se frotter les mains et d'attendre ! ... L'hypothèse de la manigance, de la "théorie du complot", par contre, est bien trop alambiquée. Le marché, c'est juré, va être moralisé ! Après la "bulle Internet", puis la "bulle des subprimes", les esprits supérieurs ne vont pas se mettre, déjà, à vouloir placer leur fortune sur la prochaine bulle ! Sachant que l'Uranium, civil et militaire, est de plus en plus couru en ce moment sur toute la planète ... on n'aurait plus alors qu'à se préparer à ... une méga "bulle uranium" ! 
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Réponse n°1 |
par KsandraBIT - visiteur le 22/10/2008 @ 20:24 |  |
200 millions de chômeurs dans le monde fin 2009 ... Selon le BIT, Bureau international du travail, le nombre de chômeurs pourrait dépasser les 200 millions dans le monde fin 2009 avec une hausse de vingt millions en trois ans. ... ce sera une "première historique" ... Le nombre de "travailleurs pauvres" qui vivent avec moins d'un dollar par jour pourrait croître de 40 millions tandis que celui des personnes gagnant moins de deux dollars pourrait augmenter de 100 millions entre 2007 et 2009, selon le directeur du BIT. Mais cette fois, "les classes moyennes du monde entier" devraient également payer un lourd tribu, ...
voir : AC !
« 65 milliards d’euros d’argent public versés aux entreprises »
Qui sont les assistéEs ? Qui sont les parasites ?
... Chacun est en droit de réclamer des comptes sur l’utilisation de ces fonds publics massivement versés aux entreprises. ... |
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Réponse n°2 |
par DvianDmotiV - visiteur le 23/10/2008 @ 13:20 |  |
difficile à comprendre ... l'intelligence économique ...
Dixit...... Quand il existe une telle contradiction entre l'affirmation européenne et ce qui se passe en réalité, quelque chose demeure difficile à comprendre. ... Ainsi, les Français d'une manière générale et les journalistes en particulier commencent à savoir ce qu'est l'intelligence économique ...
voir : La bataille des centres de décision : promouvoir la souveraineté économique de la France à l'heure de la mondialisation (annexes, auditions et études)
Ma foi, je suis sûr que ceux qui ont d'autres chats à fouetter et qui liront en diagonale, vont bien se marrer en pensant aux faits concrets . L'intelligence économique semble être une notion bien spéciale, telle que le chômeur et le RMIste risquent effectivement de la comprendre Pendant que les méritants voudraient que les Français consomment ( - les textiles chinois ?, les logiciels entretenus par les indiens ?, - sans pouvoir d'achat, ni travail en vue ) des dizaines de milliards d'euros d'argent public sont versés aux entreprises ( Mittal aussi en profite ? ), et ce sont les exclus du "marché" français du travail qui sont traités de "profiteurs du système" alors que les "employeurs" délocalisent à tout va, et envoyent les compétences françaises se faire voir loin de chez eux ... L'intelligence économique serait donc cet art de complotter avec la concurrence extérieure en faisant dévaliser à son profit les caisses de l'Etat ... et tous ceux qui refusent l'intelligence perverse ?
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Réponse n°3 |
par radieuxInactif - visiteur le 23/10/2008 @ 16:06 |  |
www.capital.fr N°205 Oct. 2008 page 90: [avec mes remarques]
Dixit...Christine Lagarde : .. "Mais nous avons beaucoup investi ... [ Nous ? Les petits pigeons français ont-ils été consultés pour approuver leur investissement ? ]
Dixit...... Ce dispositif, qui permet de déduire de l'impôt une grande partie des dépenses de R&D a eu plus de succès que prévu, mais c'est pour nous une bonne utilisation de l'argent public
[ Nous ? Qui est donc ce "Nous" ? Et pourquoi ce "mais" ?? Il semblerait que notre ministre ait ici l'air de regretter le succès de son dispositif ? ]
Dixit...Si nous y ajoutez les allégements de charges sur les bas salaires et le financement des pôles de compétitivité, c'est au total plus de 25 milliards d'euros par an que l'Etat consacre à la compétitivité des entreprises.
[ Avant de crier cocorico, ne serait-il pas bienvenu de chiffrer ce retour en gain de compétitivité ? ... si seulement c'est possible ? si seulement quelqu'un est compétent pour le faire ... (l'évaluation démocratique de la gouvernance technologique s'est-elle améliorée depuis l'histoire des avions renifleurs ?) ]
Dixit...... Capital : Au 2e trimestre, la France a détruit 18000 emplois ... page 92 :
Dixit...Diagnostic. En jeu : 400 000 emplois _ "Une nouvelle vague de délocalisations se profile" ... |
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Réponse n°4 |
par FouDaise - visiteur le 23/10/2008 @ 19:44 |  |
Jean Peyrelevade, fou d'aise avec Bayrou, autant que Jacques Attali avec Marianne ... voir interview de Jean Peyrelevade dans "Capital" N° 205 oct. 2008, page 9 : ....
Dixit... Capital : Les autorités américaines ont injecté plusieurs centaines de milliards de dollars pour tenter de sauver leur système financier .... Jean Peyrelevade : ... Heureusement, une fois encore, les pragmatiques l'ont emporté ...
[ bien sûr quand on est du côté du pouvoir et de la richesse, même si on ne fait partie que d'un petit noyau d'oligarques, on est "pragmatique" ... quand on se fait donner de l'argent ! ... Que la force soit avec vous, Monsieur Jean Peyrelevade ! ]
Dixit... J.P. : ... Avoir voulu relancer l'économie en consentant 15 milliards de cadeaux fiscaux aux ménages, au lieu de soutenir les entreprises est donc une erreur de diagnostic fondamentale. ....
[ Bien évidemment. Quand on donne de l'argent aux hôpitaux pour soigner les nécessiteux au lieu d'aider les financiers à soigner leurs indigestions, c'est une faute de gestion impardonnable !on ne reviendra pas là-dessus. Mais la formulation laisse entendre (aux étrangers) que 15 milliards ont été répartis entre tous les ménages. Ce n'est pas très rigoureux comme analyse ! voir cette vidéo : (pour ce qui est, chez nous, du 'bouclier fiscal' par exemple ) "seuls 0.04% des Français en ont bénéficié en 2007" ... et "ce sont vraiment les plus riches qui en profitent" !!! Remarque analogue concernant "les" entreprises. Toutes les entreprises ont apparemment besoin d'être soutenues ! Les entrepreneurs français ne sont vraiment pas fortiches ! ... Heureusement qu'ils ont de très valeureux salariés, taillables et corvéables à merci, qui vont pouvoir renflouer les banquiers qui pourront à leur tour prêter à leurs patrons boiteux. La preuve que les tâcherons Frannçais sont une valeur sûre ? Si le plan de sauvetage n'est pas idiot, ça veut dire que de riches étrangers en sont suffisamment convaincus pour acheter, à coup de milliards d'euros, les 'obligations' qu' On met en circulation ... ]
Dixit... Capital : Vous préconisez plus d'impôts sur les ménages et moins sur les entreprises... J.P. : ... On n'a pas le droit de refuser les réformes structurelles à cause des difficultés conjoncturelles ...
[ Il suffit donc de faire n'importe quoi en prétendant que c'est une réforme structurelle ... De toutes façons les Français sont trop idiots pour comprendre autre chose que les consignes de vote ! ... Au fait, ça sent le scoop, on veut peut-être nous laisser deviner que le "plan de sauvetage" va bientôt se muer en "réforme structurelle" ... Et cette vidéo sur les "niches fiscales" !! ]
Dixit... J.P. : Aujourd'hui, l'euro nous protège en masquant la situation, et on peut continuer à vivre longtemps au-dessus de nos moyens, en déclinant doucement ....
Capital : Que penser de l'arbitrage qui a accordé 285 millions d'euros à Bernard Tapie ...
J.P. : Vous voulez dire 400 avec les intérêts. C'est une aberration qui va coûter cher au contribuable, illégale de surcroît, car la loi interdit à l'Etat de se soumettre à arbitrage...
[ CQFD : le "plan de sauvetage" européen est très "pragmatique" ! On reboucle toujours sur la question : qui est le "on" ? Faut-ils comprendre que les chômeurs et RMIstes, actuels et futurs ne comptent pas ? Qu'ils auront crevé, de toutes façons, avant les prochaines présidentielles ...
Pour le reste, c'est bien la moindre des choses qu'il se trouve quand même quelqu'un pour rappeler à ce gouvernement les limites de son mandat. Quand un arbitre de la démocratie a été négocié, le peuple ne s'attend pas à devoir se sacrifier pour tous les arrangements imaginés par un qui se prend pour un empereur ...
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Réponse n°5 |
par arbitreR - visiteur le 24/10/2008 @ 18:31 |  |
ne pas confondre "arbitre" et "arbitraire" ! voir : La Constitution du 4 Octobre 1958 ( sur Legifrance.gouv.fr ) Titre II - Le Président de la République
Art. 5. - Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. "Le fonctionnement régulier des pouvoirs publics" : c'est pas un hyper-président qui pense tout par lui seul (même s'il semble des fois ne pas penser à grand chose : - Afghanistan et ses morts au combat sans guerre; - crise financière imprévisible; - affaire Tapie trop compliquée pour la Justice; - cadeaux aux riches et endettement des pauvres bougres par l'Etat; - rallonge du temps de travail et heures sups pour les travailleurs déjà stressés, pour empêcher les chômeurs de partager les postes; - passage au karcher de la racaille, et dépénalisation du droit des affaires, pour laisser "travailler" tranquillement les J. Kerviel et autres traders de la Caisse d'Epargne ; etc ... ). Un génie qui pense et décide pour tous, de façon arbitraire, sans se soucier de consulter le peuple. A croire que le référendum n'est qu'un truc d'expert inséré dans la constitution pour faire du volume, pour faire joli ou pour donner de l'importance aux autorités censées en garantir le respect. ( Qui n'est pas capable de comprendre qui si la santé d'une structure tient au génie de son ou de ses chef(s), plus la nécessité d'une élite exceptionnelle s'impose, moins la structure est stable et pérenne ! ... )
Ceux qui espéraient voir le peuple délibérer et le Président arbitrer l'expression de la volonté générale n'ont pas compris que notre "Démocratie représentative" est en fait plutôt l'inverse de cette utopie naïve de démocratie ! En fait les Français doivent savoir qu'ils n'ont droit qu'à quelques instants d'illusion démocratique tous les cinq ans ( le temps des shows en tous genres de chaque campagne présidentielle ). Ils peuvent changer d'allégeance, mais resteront toujours soumis à un maître suprême, persuadé qu'il incarne à temps plein la "volonté générale", à chaque instant de son mandat
cf wikipédia :
Dixit...... Lorsque « des hommes épars [sont] successivement asservis à un seul », il ne s’agit en effet que d’agrégation et non d’association ; une organisation qui ne résiste pas au temps. D’après Grotius un peuple peut se donner à un roi. Le peuple est donc un peuple avant de se donner. ...
Chapitre III (« Si la volonté générale peut errer ») : Les délibérations du peuple peuvent cependant aboutir à l’erreur si, au lieu de comptabiliser chaque voix et chaque volonté on les laisse se dissoudre dans des associations partielles : la somme de ces associations n’aboutit pas alors à la volonté générale et ... Si nous sommes arrivés sur la pente fatale et incurable identifiée par J.J.Rousseau , pauvres de nous ! cf " Du contrat social - Livre II" : Chapitre 2.3 Si la volonté générale peut errer ... Il importe donc, pour avoir bien l’énoncé de la volonté générale, qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’État, et que chaque citoyen n’opine que d’après lui .... . Que s’il y a des sociétés partielles, il en faut multiplier le nombre et en prévenir l’inégalité,.... Ces précautions sont les seules bonnes pour que la volonté générale soit toujours éclairée, et que le peuple ne se trompe point. ... ... Chapitre 2.8 Du peuple : [le peuple] peut se rendre libre tant qu’il n’est que barbare, mais il ne le peut plus quand le ressort civil est usé.
Chapitre 3.4 De la démocratie : ... ensuite beaucoup d’égalité dans les rangs et dans les fortunes, sans quoi l’égalité ne saurait subsister longtemps dans les droits et l’autorité ; enfin peu ou point de luxe, car ou le luxe est l’effet des richesses, ou il les rend nécessaires ; il corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. Quand on part du "bling-bling" pour en venir à dire maintenant : "on fera de l'opinion publique le juge du comportement des banques ..." ( voir Le Progrès 24/10/2008, page 5 ) à quelle sauce met-on la "volonté générale" ? |
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Réponse n°6 |
par pasFous - visiteur le 08/11/2008 @ 15:53 |  |
"affront", agitation, précipitation ... vus de l'extérieur pour répondre à la 'Nouvelle' : "Appel aux peuples", il semblerait qu'il y ait heureusement quelques garde-fous. ( Pour les vertueux 'démocrates' qui considèrent qu'un minable quidam ne saurait avoir la prétention de se faire une opinion par lui-même, écoutons les élites méritantes et la pédagogie ... de l'étranger ! ) - dans"le Progrès" du 7 nov. 2008, page 3 :
Dixit...A Berlin, Angela Merkel fait le choix de la liberté ... Agela Merkel ne veut pas céder à la tentation de l'Etat tout-puissant. « Entre la liberté et la sécurité, je penche toujours vers la première » dit-elle ... « J'ai surtout une peur, c'est que le gouvernement allemand devienne l'actionnaire de référence dans plein de banques allemandes... Et croyez-moi, je n'en ai aucune envie » La sécurité, ce serait les promesses faites par un gouvernement qui prend le peuple sous sa tutelle, une sorte de féodalisme moderne où le souverain assure la sécurité du peuple , mais aux yeux de la politique allemande au prix de transformer les électeurs en sujets
Dixit... à Francfort, Christian Hiller - dans le grand quotidien espagnol 'El País' (cf Courrier International du 30 oct. 2008) :
( à propos de l'intention de Sarkozy "de présider jusqu'en 2010 une sorte de super-Eurogroupe" ) Dixit...La tuile colossale qui vient de tomber sur l'économie mondialisée est une aubaine pour un modèle français délabré et obsolète (...) La France trouve aujourd'hui l'occasion rêvée de légitimer sa méthode et de transformer ce qui était un affront et un avantage déloyal en formule magique à proposer à tous. Et c'est ça un succès de l'Europe ? - dans "Le Progrès du 8 nov. 2008, page 5 :
Dixit...Fredrik Reinfeld, Premier ministre suédois a vertement critiqué hier le président français, auquel il a reproché de vouloir trop réguler le système financier ... « Il est si facile de se précipiter pour faire preuve de leadership qu'on en oublie d'analyser correctement et à fond » la situation, « C'est peut-être moins important de montrer qu'on est tout le temps en train d'agir, que de faire les choses correctement et de prendre le temps d'analyser » |
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Réponse n°7 |
par YaPouceJouePlus - visiteur le 14/11/2008 @ 13:02 |  |
Une pédagogie , lâchée d'en-Haut, qui creuse notre effarement ! ' Il est venu à Saint-Ouen, au siège de [« Aujourd'hui en France »] pour répondre aux questions de [nos] lecteurs '. ... et, comme dans la chanson, ajoutons : « ...toutes les filles du canton, pourront faire brûler un cierge » !! Qui est le plus alarmant ? Les journalistes godillots, les lecteurs béats, ... ou notre 1e ministre, François Fillon ? A force de prendre les gens pour des c...s, il fait peur. ... mais, si nous jouons aux plus c..., il n'est pas sûr de gagner ! Voir « Aujourd'hui en France » du 12 nov, 2008 :
Dixit...F.F. : « Tant qu'on est dans une situation où on a un filet de croissance, même très très faible, je ne parle pas de récession ... Sur l'ensemble de l'année 2008, on aura une croissance autour de 1% ... Il est important d'utiliser les mots qui correspondent aux réalités. Parler de récession quand on n'y est pas, c'est casser inutilement le moral des entreprises, des consommateurs, c'est aggraver psychologiquement la situation » des => En effet !! ... Remarquons d'abord qu'une situation, pour être aggravée, est nécessairement déjà grave : voilà un premier aveu-lapsus ! Il y a donc plusieurs « réalités » ! ... suivant les mots qu'on emploie ! Au besoin, on redéfinit à sa sauce les mots dérangeants, comme 'récession', pour créer une de ces 'réalités' ... à professer 'pédagogiquement'. Certains parlent de récession, à partir d'un certain nombre de mois (au jour près ! ...). Il suffisait d'y penser, notre Premier monte la barre à une année. Que la croissance problématique des derniers trimestres soit minable, cela ne nous regarde pas : notre Premier, quand ça l'arrange, ne veut voir que des moyennes annuelles ! Et, ABRACADABRA !, nous voilà avec un très rassurant « très très faible filet de croissance ». Psychologiquement, on se sent nettement mieux ! ( pour aller acheter son pain, c'est une autre histoire ... qui n'intéresse pas les pédagogues du gouvernement .) Notons aussi, au passage, que seules les entreprises et les consommateurs intéressent notre premier. ( Il ne faudrait pas que les acteurs* d'un monde du marché mondial, à 'moraliser', n'aient pas le moral, à défaut d'avoir la morale ! - *: eh oui : on joue !... )
Dixit...... Comment va-t-on financer la différence ? Avec un peu plus de déficit ... ... Plutôt que de parler du déficit, il me paraît important de parler des dépenses et de la manière dont on les tient ... => Notre Premier, dans les lignes qui suivent se montre très fier de la manière dont le Gouvernement tient ses propres dépenses ! ... Si tout le monde suivait cet exemple, on n'aurait pas besoin de faire cette 'pédagogie' aux RMIstes : qui d'autre peut donc bien être visé par cette leçon ??
Dixit...« On n'a pas versé des centaines de milliards aux banques. Pour le moment, elles ont reçu 10,5 milliards de prêts à long terme pour renforcer leurs fonds propres. Cet argent, nous le leur avons prêté, à un taux d'environ 8%. Elles vont nous rembourser ces sommes au fur et à mesure de la reprise économique ... En outre, on met en place une garantie de 320 milliards d'euros au total pour que les banques puissent avoir les liquidités nécessaires pour prêter. Là encore, ce sont des prêts ... ... si une banque ne joue pas le jeu, on lui retirera les moyens qu'on lui a donnés ...
=> ce Journal ('Aujourd'hui') croit se faire de la pub en ayant des lecteurs aussi sous-informés ?
Notre Premier croit-il vraiment que les gens croient qu'il aurait pu 'verser des centaines de milliards aux banques' ?
( autre lapsus : 'donné c'est donné, repris c'est volé disaient les gamins ... Dire que même 'Marianne' (le journal) n'avait pas compris que les 10,5 milliards donnés n'étaient pas donnés ! ...
On explique aux citoyens que, à l'insu de leur plein gré, on leur fait prêter à leurs banques 'pas prêteuses' , et que, en plus on les a contraints à assurer gratuitement ces mêmes banques à hauteur de centaines de milliards (ces banques qui leur font d'ailleurs souvent elles-mêmes payer tous les mois des contrats d'assurances en tous genre ...)
... Et cette 'pédagogie' ravit de reconnaissance béate les spectateurs (journaliste, lecteurs de 'Aujourd'hui'..) du petit jeu que On joue dans ce petit monde de la finance et du gouvernement !
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Réponse n°8 |
par YaPouceJouePas - visiteur le 14/11/2008 @ 13:36 |  |
Pédagogie gouvernementale (suite) pédagogie assénée par notre Premier, dans « Aujourd'hui en France » du 12 nov, 2008 :
Dixit... « Il faut plus de régulation ... Nationaliser une banque qui se porte bien au motif qu'elle sera mieux gérée parce qu'on va y mettre trois fonctionnaires, c'est une mauvaise idée .. ». => quand, au contraire, on y met trois politiciens, ça va forcément beaucoup mieux ! ( au fait, quand ils sont aux manettes, les politiciens ne seraient-ils pas des fonctionnaires quelque part ? ...)
Dixit...« ... Nous avons le taux de chômage le plus bas que notre pays ait connu depuis 1983 : 7,2 %. Si nous n'avions pas fait tous ces efforts pour lutter contre le chômage ces dernières années, les effets de la crise économique mondiale seraient encore plus graves. ...» => Comment réguler quoi que ce soit quand la mesure est faussée ? Tout le monde (ailleurs qu'au gouvernement) sait fort bien que s'il a pu y avoir un ralentissement du phénomène du chômage en France, ce serait plutôt à chercher du côté de phénomènes démographiques, indépendant de la politique de ce gouvernement ... Pour le reste, on ne la fera pas, sur les chiffres du chômage, à tous les radiés de l'ANPE, de l'ASS ... Les RMIstes qui ont fini par crever de froid au fond d'un bois, c'est vrai, ne sont plus là pour contredire ...
Dixit...« Il faut mieux former nos salariés, mieux accompagner le demandeur d'emploi, le traiter comme un 'client' privilégié dans une entreprise avec un contrat personnel ... » => depuis le temps qu'on fait ça , à droite comme à gauche, et que cela ne donne pas les résultats escomptés ! .... Combien de temps faut-il à un politicien-pédagogue pour tirer les leçons d'un fiasco ? Même au Centre, on se complait dans la rengaine de 'l'illétrisme', du manque de 'formation' des précaires ... Qui va 'former' les salariés, à quoi? Qui va les 'accompagner' ? Est-ce que cela marche, malgré tout le fric et tous les privilégiés payés pour cette baliverne ? Est-ce que cela peut marcher comme cela ? ... Qui contrôle, qui peut contrôler la pertinence des moyens payés par le gouvernement ? Ne serait-il pas grand temps d'apprendre à mesurer ? (encore faudrait-il le vouloir !)
Dixit...« Il faut investir massivement dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ... » => Y'a ka ! Ce n'est donc, encore une fois, qu'une question de fric ? ... Prenez des pigeons, faites-en des fonctionnaires gavés à vie d'euros gouvernementaux ... et il vont se découvrir l'inspiration d'u Mozart ? ...
Dixit...« Je veux être clair, il n'est pas question d'imposer la retraite à 70 ans ... » c'est clair pour ceux qui croient qu'un chef de bande a besoin d'imposer formellement quoi que ce soit ... Au total donc, quelles explications, ou quelle information peut bien nous apporter l'inteview-pédagogie réalisée par "Aujourd'hui en France" auprès de notre Premier ?
... si ce n'est cette méta-information : le contenu pédagogique dont nos élites prétendent vouloir abreuver les Français ... est vide d'argumentaire respectable et sérieux !
Faites l'essai auprès de votre conseiller d'assurance, ou de votre banquier : demandez lui s'il sait précisément d'où viennent les 10.5 milliards distribués aux banques ...
(et s'il a vraiment compris, -lui qui est professionnel, qui passe sa vie à vous conseiller- s'il est capable de comprendre pourquoi votre contrat d'assurance est concret, pourquoi vous devez payer une cotisation mensuelle, alors que les 320 milliards d'euros garantis aux banques seraient virtuels !!
Si jamais, il n'y avait pas de 'reprise' ? Les Français auront-il un retour d'intérêts ?... Si jamais les banques se cassaient bientôt la figure (ce serait forcément 'toutes en même temps', bien sûr! Il paraît qu'elles sont 'liées', les fofolles), les 320 milliards d'euros seront-ils toujours 'virtuels' ? )
Demandez à votre assureur si une cotisation mensuelle est versée à ceux qui assurent les banques françaises à hauteur de plusieurs centaines de milliards d'euros ... !!!
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Réponse n°9 |
par noPistonNoJob - visiteur le 20/11/2008 @ 18:54 |  |
"Pourquoi les Français ont peur de la finance et des marchés"
Dixit... .... Ils sont également pessimistes en ce qui concerne les efftes de la crise économique et financière sur leur quotidien : 59% pensent que la crise aura un impact direct sur leur situation personnelle.
( telle est la conclusion de V.R. dans un article du Progrès du 20 nov. 2008, page 2 ) Premièrement : mais quel est donc le pourcentage de ceux qui ont déjà constaté cet 'impact' ? Deuxio : le chiffre dont il faut parler c'est plutôt celui des 41% (100-59) de planqués qui prouvent ainsi l'existence de situations privilégiées très rassurantes pour les bénéficiaires, il faut croire, à l'abri des "réformes indispensables à la France". "Egalité" qu'y disaient dans la Constitution ! ... avant qu'on dévoie ça en "égalité" des chances !!! ( le Ministère de l'égalité-des-chances ne pourrait pas distribuer des privilèges, alors il répartit des "chances" ....) On arrive ainsi à 41% de non concernés par la crise ... Il serait intéressant de rapprocher ce chiffre du ratio de fonctionnaires, de salariés d'entreprises dépendant étroitement des commandes de l'Etat, etc ... Y a pas que la finance et les marchés qui font peur ... On risque bien de retomber, comme toujours, dans le piège du yoyo entre "Droite" et "Gauche" : quand on aura bien re-constaté que la peste est désagréable, on va revoter pour le choléra ... Puisque, sur le fond, le centre ne fait que chercher à s'insérer sur la même ligne, et a voté ce 'plan de sauvetage' des brigands, pour garantir les méga-fortunes de ceux par qui le mal est arrivé ! ... Les Français n'ont pas peur : 59% sont déjà faits et ils savent qu'on ne peut pas grand chose contre la trahison des "élites". Parmi les 41% restants combien ont vraiment raison d'être confiants ( à part Tapie et quelques super-banquiers ... tout au moins on l'espère pour eux ! ... ) ? |
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Réponse n°10 |
par YaPouceJouePas - visiteur le 23/11/2008 @ 20:02 |  |
« Le risque que le crédit ne redémarre pas est tout à fait réel » conclusion ? : « La croissance redémarrera fin 2009 » ! selon DSK (D. Strauss-Kahn) , dans « Aujourd'hui en France » ( 21/11/2008, page 2)
DSK : « ... Revoir tout le système capitaliste ? Je veux bien, mais pour mettre quoi à la place ? Depuis l'écroulement du modèle communiste, personne n'a proposé un système alternatif » [ nos élites seraient-elle si mal renseignées ? ... ] « ... l'économie de marché privilégie le court terme » « ... Et il faut arriver à faire fonctionner l'économie de marché de façon humaine » [ si seule cette soudaine prise de conscience de nos élites est la solution qui doit nous rassurer ! ...]
« ... Depuis un ou deux mois, la prise de conscience est devenue générale. - Pour vous y compris ? - Pour moi y compris. Je ne suis pas plus malin que les autres. » [ à 'pas-malin', 'pas-malin et demi' ! ... ]
« ... Quand on ne voit pas venir les choses on les laisse glisser. Et on ne réagit que lorsqu'on est devant l'obstacle. » - Pouvez-vous nous garantir que nous ne paierons pas l'endettement de l'Etat ? Je peux vous garantir le contraire ! ...Nous et nos petits enfants paieront l'endettement de l'Etat ... Il faut faire attention, dans des pays comme le nôtre où l'impôt est très peu redistributif, qu'au bout du compte ce ne soit pas les plus pauvres qui, à travers la TVA par exemple, paient le remboursement de la dette nationale .... .. En matière de crédit, beaucoup de choses ont été faites, plutôt bien, et je crois qu'on atteint un peu les limites ... [ seule évocation à demi-mot du plan de sauvetage ! Ambigu , non ? Et s'il faut y voir de l'humour, cet euphémisme montre surtout les limites de la pédagogie qui nous est encore servie ...] « ... Il est légitime de secouer les banquiers pour les obliger à prêter ... » [ qui soufflera cette 'alternative' à DSK ? : ... réquisitionner les banques et leur argent ... en laissant aux responsables ce qui leur appartient : leurs déficits, et leurs salades pour se nourrir dans la cellule de prison qui leur est gracieusement réservée par la République ...] « Mais il n'est pas garanti que les banquiers veuillent à nouveau faire leur métier. Le risque que le crédit ne redémarre pas est tout à fait réel » [ quel aveu ! ... (même si faute avouée et à moitié pardonnée, l'autre moitié reste conséquente ! ) ]
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Réponse n°11 |
par SamTitriste - visiteur le 16/04/2009 @ 17:02 |  |
"Sarkozy se voit en maître de monde"
Fidèle à sa stratégie du "tout bousculer pour éviter la rupture qu'il laisse entendre, et surtout ne pas remettre en cause un système qui assoit sa fortune,
Dixit...... il fait l'éloge de la titrisation, pourtant à l'origine de la crise américaine "Il y a eu des excès mais il faut la faire repartir" lâche Sarkozy. Henru Emmanuelli objecte un 'ça ce discute'. "Henri, toi qui a été banquier, tu le sais très bien . La titrisation a permis le développement du monde depuis 20 ans" réplique le chef de l'Etat ... ... Quand J.P. Brard tente une percée sur le terrain du pouvoir d'achat, il se fait aussitôt rembarrer : "On ne va pas parler de ça. On ne va pas retomber dans la politique politicienne ! "
Voilà ce qu'on lit dans Libération du 16 avril 2009, page 13 . rappelons-nous cette remarque de ce site OKIDOR : "Solutions for the crisis: the bad ones ... and mine ! - par Eureka le 12/02/2009 @ 22:07" Remarques : - "pouvoir d'achat" ? Effectivement, le problème est dépassé aujourd'hui : il faudrait parler du "pouvoir de survivre dignement" ...
- "ça" : les professionnels de rhétorique savent ce que "ça" veut dire. Quand ils associent le "ça" et la "politique politicienne" il ne faudrait pas les prendre pour des naïfs . voir : http://okidor.free.fr/reflects/thread.php?lng=fr&thrd=26
«La France des baisés» : morale barbare ... pour civiliser les naïfs ? |
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