Texte à méditer : Vous pouvez toujours « penser » le chômage ou la misère ; tant que vous ne les vivez pas, vous ne pourrez jamais les comprendre ... Alex
rien à voir non plus, sauf à propos des licenciememnts prévus dans le secteur automobile français : >>> tous précaires : le contrat de projet <<< citation : « Je suppose qu’il en sera de même dans l’industrie pour la création d’un nouveau modèle de voiture et ainsi de suite .»
Les Français peuvent être las d'une légitimité douteuse ...
- par ASSK_DP le 07/07/2012 @ 11:37
peut-être las d'une légitimité douteuse ... écouter voir la vidéo suivante, plus particulièrement de : 2:44 à 3:25
D.P. s'est autorisé à proférer cette question :
« Il y a eu des élections et beaucoup sont blasés ... ... quel message pourriez-vous délivrer à ceux qui sont un peu las de la démocratie ... ? »
Ecoutons attentivement la réponse de Aung San Suu Kyi :
« - je crois que vous devez valoriser ce que vous avez, sinon vous allez le perdre et ce serait dommage - accorder de la valeur à vos droits démocratiques - continuez d'accomplir vos devoirs démocratiques »
On notera au passage que, contrairement à notre journaliste national, Aung San Suu Kyi est directement légitimée par son peuple ... et ovationnée dans le monde entier. Sa réponse est sans doute bien plus mesurée, diplomatique, et plus fine que ne semble le soupçonner notre directeur de consciences public. Elle n'a pas évoqué directement le vote, mais a préféré s'en tenir au mot "démocratique" !! ...
Dans le monde entier, on peut se douter que personne n'est censé ignorer que le vote n'est pas synonyme de démocratie.
“Nous savons que nous sommes ignorants; tout nous l'apprend, ...” R. Oppenheimer
( cf Aristote , Platon, Rousseau, Montesquieu ... ) Les droits comme les devoirs démocratiques ne sont pas nécessairement liés à un système de scrutin particulier ...
Pour éviter de perdre notre bon sens et nos vraies motivations démocratiques, n'est-il pas urgent de rappeler à ceux qui n'ont même pas la légitimité procédurière artificiellement fabriquée par nos actuels scrutins, qu'il n'est tout simplement même pas honnête de laisser entendre publiquement que les Français soient « blasés» ou « un peu las de la démocratie». On peut par contre déplorer, factuellement, un abus de notoriété nationale de nature à nuire à l'image des Français sur la scène inrternationale. Depuis quand serait-il devenu "démocratique" de mésinterpréter ou de déconsidérer publiquement l'acte légitime de 44,59 % des Français inscrits sur les listes électorales, qui ont exercé un droit tout aussi démocratique et respectable que celui de la minorité ( moins de 22% des inscrits ) qui risquerait maintenant de croire ses leçons plus légitimes que d'autres ? Depuis quand, dans une "démocratie", une minorité peut-elle se permettre de vouloir faire donner des leçons de morale à une immense majorité qui exprime humblement , et légitimement , ses réserves ? !!
Post Scriptum : Comment accomplir nos devoirs démocratiques en "votant" continûment, de façon permanente ? - Il faudrait qu'un jour des élus acceptent de chercher à nous le permettre ... Nous savons ici que c'est techniquement faisable ... Patience, des expérimentations pourront venir ... si des dieux du changement téléguidé n'arrivent pas à nous en dissuader définitivement.
( Si les Français acceptent de reconnaître à DP une quelconque légitimité à parler en leur nom sur la scène internationale, cela devrait ouvrir des perspectives pour l'ouverture d'un pouvoir démocratique établi en parallèle de nos processus de scrutin ... )
Boxon et hics
- par Boxon2Hics le 06/07/2012 @ 09:53
Quand découvrira-t-on le boson d'une démocratie sincère ? Boson de Higgs ?
Un hic de poids hantait la Recherche fondamentale , c'était un massif boxon parmi les particules élémentaires : ouf ! le boson de Higgs pointe son nez ...
Tout est lié semble-t-il, une fois de plus.
" Un âge d'or arrive... pourvu que les finances suivent", confiait Daniel Fournier, physicien du CNRS "
- pas possible ?!!
( mais y sont où les pirates ?)
échec à tous les étages politiciens aux législatives !
- par BelleRoseEtBlanc le 19/06/2012 @ 09:50
échec à tous les étages politiciens aux législatives !
une autre présentation des résultats officiels :
Abstentions: 19 276 406 : 44,59 % inscrits Blancs et nuls : 928 411 : 2,15 % inscrits ( soit : 3,88 % votants) => sans option 20 204 817 : 46,73 % inscrits ( ~ 30,92 % des Français)
"Facts do not cease to exist because they are ignored" Aldous Huxley
Inscrits : 43 234 000 ( ~ 66,16 % des Français)
Socialiste (SOC) : 21,79 % inscrits( soit : 40,91 % exprimés ) < 9 420 426 > Union pour un Mouvement Populaire (UMP) : 20,22 % inscrits( soit : 37,95 % exprimés ) < 8 740 625 > Front National (FN) : 1,95 % inscrits ( soit : 3,66 % exprimés ) < 842 684 > Europe-Ecologie-Les Verts (VEC) : 1,92 % inscrits( soit : 3,60 % exprimés ) < 828 916 > Divers gauche (DVG) : 1,64 % inscrits( soit : 3,08 % exprimés ) < 709 409 >
Remarque : Bien plus de trois quart des Français se laissent ainsi mener par les quelques malins qui ont réussi à convaincre largement moins d'un quart de ceux qu'ils prétendent représenter !
plutôt fou, non ? :
un écart de 1,57 % entre les deux partis les plus influents détermine les décisions politiques qui seront imposées à tous les Français ... alors que l'écart de poids entre le lot ultra-majoritaire des sans option et les partisans du plus influent est de 24,94 % , ( soit un écart 16 fois plus important ) !
N.B. : 1.57% de 66,16% vaut environ 1,04 %des Français ! ...
Nota Bene : 40,91 % exprimés, cela ne fait que 14,42 % des Français ! ( à peu près un sur sept )
population française 2012 = 65, 350 Millions cf : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=NATnon02145 (en conséquence des cerisiers roses et pommiers blancs )
Assez des donneurs de leçons d'humilité qui voudraient vous faire abandonner la priorité d'initiatives nouvelles ... au profit de quoi ? - des oukases de La formation ("tout-au-long-de-la-vie") ? - d'une industrie des "formateurs de formateurs" ... qui vous formatent à quoi ? - d'un logiciel libre piloté, en France, par une nomenklatura ? ...
Cela nous a menés à quoi ? ( quels sont les faits ? ... ou les interprétations des faits ? )
- à une dette publique de 1 700 Milliards d'euros ? - au chômage de masse en voie d'extension ? - à un déclin industriel de la France ? - à des pédagogues, des investisseurs , ou des industriels "libéraux" ... assistés par l' Etat ? - à des partis politiques hégémoniques légitimés par moins de 15% de Français ?
...
Qui vous permettra de choisir votre propre vérité ? Qui aura l'humilité de lui accorder sa légitimité démocratique ?
( Qui osera préparer avec nous un outil concret pour tenter de répondre au besoin politique de participation citoyenne ? logiciel en vue : y aurait-il à Lyon des "Pirates" ou autres bénévoles prêts à mettre main à la pâte ? => contact )
idée de base : répertorier et soumettre à consensus les options politiques de base ... pour éviter que le catalogage ne soit fait au niveau des personnes ou groupes. Décloisonner les gens : ce sont les options qui doivent être disséquées.
Dire La Vérité aux Français ? - Ne laissons pas le privilège de cette prétention (ou de ce culot) aux plus influents - même s'ils finissent par en perdre leurs voix ... - - Permettons à chacun de dire et souligner ce qui, à ses yeux, informe, devrait atteindre les consciences collectives. - Co-inventons, expérimentons, et osons mettre en ouvre la technique, culturelle, par laquelle ce partage de nos vérités - et pouvoirs- personnels doit être rendu possible.
Terres nouvelles ... ouvertes aux projets de tous les enfants ... ... où chacun de nous apportera sa pierre ...
... ( compétences recherchées : bénévolat pour Open projet - configuration/maintenance/dévpmt de bases de données - Java (awt, en évitant Swing dans un premier temps ... ) - journalistes politiques ... )
“The whole problem with the world is that fools and fanatics are always so certain of themselves, and wiser people so full of doubts.” - Bertand Russell
évolution des rejets de vote en France au 2e tour
- par DesFausses
le 07/05/2012 @ 12:44
évolution des non caution de l'élu au 2e tour des Présidentielles françaises
(en comptant abstentions + blancs & nuls ) ✌
sauf 1958 ... et, en enlevant 1969 :
Prenons place !
Où croit-on cantonner les abstentionnistes dans la galaxie politique ? - des ennemis du "peuple de gauche" ? dans le schéma suivant, imaginons que la boule rouge est "le peuple de gauche", la bleue est "La Droite", la orange est Le Centre, la verte représente les écologistes, la jaune une autre mouvance encore ... ne reste-t-il pas encore de la place ?
( Quand tout s'agrège vers les poids les plus lourds ne doit-on pas craindre la formation d'un trou noir ? )
rappel : le bipartisme veut tout aligner et tout projeter sur l'axe de son Alternance qui croit tout englober : voir : >> abstraction du vote
Redéfinir travail, loisir et mérite, c'est mettre en question notre civilisation
- par PremierMai le 30/04/2012 @ 19:54
Redéfinir travail, loisir et mérite, c'est mettre en question notre civilisation
Le noeud des présidentielles sera-t-il encore noué autour d'une «valeur travail» ? Après le «travailler plus pour gagner plus» et la formule mal-à-droite d'un «vrai travail», comment passer à côté du présent débat concernant un revenu minimum (donc inconditionnel) d'existence ?
Passer à côté, c'est pourtant ce que viennent de faire tous les candidats éliminés au premier tour, et c'est ce que continuent de faire les deux qui ont encore la prétention de chercher à représenter tous les Français...
Personne n'a jusqu'ici tenté d'éclaircir le mystère du non engagement d'un quelconque candidat dit «de gauche» en faveur de ce revenu inconditionnel...
C'est sans doute qu'il faut commencer à passer par-dessus le clanisme binaire du bi-partisme pour rechercher le fond masqué par les non-dits complices.
Premier non-dit :
la non remise en cause du mérite comme critère implicite d'accès à une vie décente dans notre prétendue démocratie.
Pourtant, autant ce critère est naturel dans une «aristocratie» (=pouvoir des meilleurs), autant il devrait n'être qu'accessoire en démocratie. Caricaturalement, il semblerait que «la droite» ait plutôt tendance à juger du mérite par la capacité à accumuler des richesses, tandis que «la gauche» voudrait plutôt passer pour plus attachée à des manifestations plus ostensibles d'altruisme.
Il n'en reste pas moins que dans un cas comme dans l'autre, la prééminence d'une recherche de mérite est un hors sujet quant au premier souci de la démocratie : qui est de faire vivre harmonieusement les Français, dans une égalité en droit et en dignité, quels que soient leurs mérites.
(Nota Bene : une droite aristocratie de riches alternant avec une aristocratie d'apparatchiks, plutôt gauches face au bas-peuple, n'ont pas encore convaincu un pourcentage croissant d'abstentionnistes et non-exprimés).
Second non-dit :
la non remise en cause des critères tacites par lesquels nous évaluons ‘le’ mérite.
Le mot ‘travail’ s'est avéré jusqu'ici un artifice redoutable pour noyer le poisson. Qui essayera de discerner les différents concepts, orthogonaux entre eux, sournoisement amalgamés sous le même mot de ‘travail’ dans le langage politico-médiatique ? La confusion n'a plus ensuite qu'à se voir consacrée dans les textes et discours officiels de nos politiques.
Les capitaux financiers «travaillent»
Les machines «travaillent»
Les tâcherons «travaillent»
Les étudiants «travaillent»
Les capacités intellectuelles «travaillent»
Les capacités artistiques ou de séduction «travaillent»
Les prises de risque «travaillent»
Sous ce prétexte, et parce qu'un contrat entre employeur et employé s'appelle «contrat de travail», on en est venus à trouver tout naturel d'additionner des carottes et des torchons ! et à projeter sur l'échelle unidimensionnelle du salaire perçu les valeurs mutli-dimensionnelles d'un «travail» à géométrie variable.
(Voir aussi la fameuse définition du travail donnée par Bertrand Russell(1)).
Pourtant, dans les discours prodigués à droite ou à gauche certaines formes de mérite ne sont jamais mises en avant :
- le mérite du déficient mental qui fournit des efforts harassants pour se conformer à un acte pourtant banal de notre vie courante
- le mérite du médecin ou de l'infirmière qui restent inquiets du sort de leur patients en dehors des heures de service
- le mérite de la femme de service qui commence par les tâches les plus ingrates par souci de l'hygiène collective
- le mérite de celles et ceux qui font passer le souci de leurs carrière et rémunération après celui de l'intérêt collectif...
Ces différentes formes de mérite ont en commun de ne pas être récompensés (explicitement) par une rémunération pécuniaire, d'être des actes gratuits ... et d'être constructifs, profitables pour le vivre ensemble !
Troisième non-dit :
la question de « protectionnismes» collectifs, et du rôle de l'enveloppe poreuse que constituent les frontières pour éviter la dispersion de nos consensus collectifs.
Cette question en cache une autre : relative à une superposition latente de diverses enveloppes de ce genre.
Au delà d'un certain nationalisme qui fait l'actualité politique depuis... au moins l'ère Mitterand, ne serions nous pas confrontés à des frontières non avouées d'un nouveau genre, de plus en plus prégnantes dans les faits ?
Pourquoi existe-t-il encore des privilèges, des statuts particuliers, au sein d'une France qui prétend à égalité et fraternité ?
Si l'on considère la question du ‘travaill’, pourquoi tous les Français ne sont-ils pas égaux devant le chômage ?
Qu'on ne me dise pas qu'un antagonisme «public/ privé» n'est qu'une vue de l'esprit en France ! même s'il serait intéressant d'affiner la question avec des notions de pseudo-public ou pseudo-privé...
Une autre catégorie d'enveloppes sociales s'est aussi affirmée avec le développement des multinationaleset des délocalisations : de plus en plus de Français deviennent presque plus dépendants de l'entreprise qui les emploie que de la France (où ils ne vivent même plus pour nombre d'entre eux) La ‘culture d'entreprise’ devient plus déterminante pour leur avenir que la culture classique de leur pays d'origine.
Une autre catégorie encore de ces enveloppes parallèles sépare les humains selon des niveaux d'aisance en rien comparables. C'est nouveau, et cela ne fait qu'empirer : vagabonds, «assistés» (soit-disant!), tâcherons, bobos, super-riches, hyper-riches.
On peut alors fortement suspecter que les oppositions simplistes entre «droite», «gauche» et ‘extrêmes’ ne soient en fait entretenues que pour mieux taire et masquer des guerres qui se jouent en douce, plutôt entre les enveloppes parallèles évoquées précédemment.
(Du genre : un candidat qui n'a rien à proposer, crée de toutes pièces un bouc-émissaire, qui sans cette publicité serait resté un parfait inconnu... Le concurrent principal, d'abord «sali» par une proximité avec ce nouveau larron, veut d'abord s'en démarquer. Puis, la facilité prend le dessus; il n'est plus besoin pour aucun parti d'aborder les sujets qui fâchent, c'est à qui se montrera le plus éloigné du diable. Jusqu'à ce que la diabolisation ne finisse par arroser les arroseurs en transformant le diable en arbitre...).
Et le revenu inconditionnel dans tout ça ?
- Hé bien c'est simple : aucun candidat ne veut incarner un peuple vraiment libre qui voudrait déchirer les enveloppes qui l'enferment.
à droite : - comment contraindre des tâcherons s'ils peuvent ne rien foutre ?
à gauche : - comment payer des 'gens du privé' à rien foutre si on doit en faire autant avec «toute la misère du monde» tout en diabolisant l'idée de préserver l'enveloppe de la masse ?
au centre : - si le loisir venait à déborder dans tous les sens, quelle place y aurait-il pour un centre ?
aux extrèmes : - les dirigeants du peuple sont le peuple, mais si jamais le peuple ne voulait plus travailler, il risquerait de ne plus vouloir de dirigeants pour le commander !
Quatrième non-dit :
Le loisir est au moins aussi indispensable et profitable à notre civilisation que le «travail».
(1)Voir l'ouvrage « Eloge de l'oisiveté » par Bertrand Russell
Puisque l'humanité n'a cessé de vouloir s'affranchir du travail déplaisant, de reléguer à des machines ou robots les corvées et tâches fastidieuses, répétitives et abrutissantes, et puisqu'elle y a maintenant suffisamment bien réussi pour se retrouver face à un chômage souvent concomitant à un excès de production... pourquoi vouloir distribuer toujours plus du travail (au lieu de vouloir d'abord partager le travail) plutôt que de chercher à partager, avant tout, le loisir qui permettra à chacun de s'adonner à ses prédilections ?
Qui peut prétendre à la légitimité citoyenne de décider si la philosophie, la culture, la recherche, la création artistique, littéraire, technique, la prospective, la spéculation, la méditation, l'apprentissage... la prétention à gouverner, etc. relèvent davantage d'un travail ou du loisir de pouvoir échapper à des contraintes harassantes ?
scrutin actuel : expression pipée par l'Establishment !
- par DesFausses le 23/04/2012 @ 11:24
Contredits par les faits (et l'abstention) nos propagandistes professionnels interprètent plus que jamais
A l'annonce des scores du 1° tour, journalistes, candidats et politiciens de tout poil se relayent pour prétendre constater une forte participation électorale !
Le constat froid n'est alors pas celui d'une "forte" mobilisation puisque cette abstention de 19,56 % est plus forte que la moyenne ! (Et semble plutôt confirmer une tendance à évoluer à long terme vers la hausse )
F. Hollande : 10 003 036 Voix (28,56%) N. Sarkozy : 9 479 515 Voix (27,07%) [ pas convaincus : 9 364 385 électoralement silencieux (21,1%) ] M. Le Pen : 6 344 097 Voix (18,12%) JL Mélenchon: 3 887 639 Voix (11,10%) F. Bayrou : 3 189 257 Voix ( 9,11%) Eva Joly : 791 056 Voix (2,26%) ...
on ne peut que se demander quelle conception de la démocratie entretiennent celles et ceux qui monopolisent l'espace public par des spéculations creuses et irrespectueuses sur le ou la supposé(e) "arbitre" du suffrage au second tour. ( Pour qui ou pour quoi prennent-ils 'leurs' électeurs, ces guides suprêmes qui entendent jouer les "arbitres" ? )
L'arbitre du 2° tour ne peut être (à double titre : par principe même, et au vu des résultats) que ... les Français. C'est à dire, majoritairement, non pas M. Le Pen, JL Mélenchon, ou F. Bayrou, mais plutôt les abstentionnistes et non exprimés : bien plus nombreux que chacun des groupes qui se sont exprimés pour chacun de ces "outsiders" ... et même plus nombreux que le favori si on y ajoute les non inscrits et si on cherche à arbitrer non pas seulement un scrutin fallacieux mais la République composée de tous les Français ! Cela ne veut pas dire qu'il faille s'attendre à ce que celles et ceux qui n'ont pas voté au premier tour le fassent au second ! et sans doute bien au contraire ...) Au vu de ces résultats, beaucoup de celles et ceux qui ont cru devoir "voter utile" pourraient bien s'en mordre les doigts ... pour peu qu'ils se mettent un peu à se faire confiance à eux-mêmes (en écoutant moins les bavasseurs payés pour leur laver la tête) . ... et à arrêter de courir après les sondages ! >> voir ce récapitulatif ... ( Une "photo" dit-on ! Si la seule fois où on peut vérifier, la photo s'avère fausse, ça prouve peut-être que le film est juste ? ... )
Celles et ceux qui veulent vraiment une démocratie devraient reconnaître la majorité silencieuse (qui ne peut ou ne veut voir ses capacités d'expression limitées aux urnes ). Ils peuvent d'ores et déjà prendre la mesure de la force potentielle des sans voix, et du fait que leur isolement n'est qu'artificiel et imputable à un dévoiement, par un scrutin désadapté, de l'évaluation de la volonté générale. L'appel le plus criant de ce scrutin est l'appel des "électoralement silencieux" à adapter notre système de partage du pouvoir ...
Ce ne sont certainement pas d'interminables spéculations hautaines et méprisantes, assimilant les abstentionnistes autant que certaines catégories de votants à des gens manquant d'instruction ou d'une certaine position sociale ... qui vont convaincre "la masse" de se déconsidérer elle-même pour obéir à des injonctions à se défausser dans une urne de son devoir et de son pouvoir citoyen !
Inversons chantage et autruchisme pour régler la dette !
- par surEnChaire le 18/04/2012 @ 11:10
L'illusion d'une possibilité d'accès au pouvoir berne autant les petits Français que les petits candidats. A moins que ce ne soient l'hypocrisie, puis le cynisme des leaders qui aient pris le pas sur l'illusionnisme. Si l'on refuse de prendre les Français pour des naïfs et des moutons bêlants, seul le chantage peut expliquer leur soumission à des représentants qui vivent dans un univers à part ! La politique de l'autruche est bien plus une spécialisation de ceux qui prétendent nous gouverner ... que de la ménagère qui doit surmonter concrètement les embûches pour arriver à faire survivre sa famille !
Chantage ? On nous laisse entendre : - Si vous ne sauvez pas les banques et les riches, vous n'aurez plus d'argent. - Si vous n'élisez pas les candidats que le pouvoir politico-médiatique (qui chante pour qui ?) a choisis pour vous, il en sera fini de "La démocratie".
Autruchisme ? Optimisme de pacotille, méthode Coué : "Tout va très bien, madame la Marquise". Plus nos "savants" sont influents, plus ils se persuadent avant tout que leurs compatriotes méritent un discours infantile et doivent être traités comme de candides benêts . Les seules leçons qu'ils condescendent avec délectation à prodiguer à "la masse" sont des a priori relevant d'une psychologie de comptoir, à base de peurs, jalousies supposées, et autres spéculations visant à décrédibiliser leurs propres homologues : tous des imposteurs ? Si bien que autant des vedettes du show-bizz de la Recherche, que les moins instruits en sciences réussissent à s'entre-persuader que les contrariétés rencontrées en matière écologique ou économique ne seraient que billevesées. Cette posture tient par une unique panacée universelle qui elle, fonctionne à merveille : la technique imparable consiste à remplacer les bilans par de nouvelles promesses ! ( Les problèmes écologiques seront résolus par les trouvailles à venir que feront les enfants des imposteurs - les dettes seront résorbées par La Reprise qui viendra immanquablement pour peu qu'on sache être optimistes )
Au "principe de réalité" qui nous est catéchisé en économie pour nous inciter à payer à la place de ceux qu'il a fallu sauver par une pluie de milliards empruntés à leur place par l'Etat, opposons un principe de réalité sociale ! à la fatalité économique opposons la fatalité sociale : Que les choses soient claires : des disparités augmentent dans les statistiques d'accès à un revenu décent, d'accès aux soins, ... et d'espérance de vie : est-ce acceptable ? Est-ce soutenable ?
Dans le meilleur des rêves de nos "optimistes" actuels, les niveaux de déficit et de dette que l'on arriverait à obtenir après des années de "serrage de ceinture" (accompagnées des effets collatéraux d'une probable épuration naturelle des "faibles") seraient les niveaux que connaissait la France il y a dix ans. Or il y a dix ans, nous n'avions pas à faire face à toutes les contrariétés (écologiques, internationales, économiques) qui n'auront aucune raison de ne pas empirer d'ici quelques années ... et nous ne faisions qu'amorcer la chute !
La solution qui s'impose donc aux petits Français nous est donnée par l'exemple de ceux qui veulent les contraindre : le chantage des irresponsables et l'autruchisme des "optimistes" ! Le "je fais ce qui m'arrange, et si cela ne vous convient pas, je ne veux pas le savoir : sans moi vous ne vous en sortirez pas." ! Banquiers, vous êtes des spécialistes, nous comptons sur votre grand mérite pour trouver les sous nécessaires au remboursement de vos dettes : si vous ne le faites pas nous serons peut-être tous ruinés, mais les pauvres auront au moins la consolation de ne pas avoir joué les pigeons ... et auront tenu un peu plus longtemps que s'ils s'étaient naïvement sacrifiés tout de suite. Politiciens, candidats, vous êtes des spécialistes, nous comptons sur votre grand mérite pour défendre la volonté des Français sur la scène internationale : si vous ne le faites pas nous serons peut être soumis par des forces étrangères, mais nous aurons au moins commencé à tenter de nous défendre en recherchant vraiment l'idéal démocratique ... ( et qui sait, en tenant bon ... ça pourra peut-être devenir contagieux)
Gageons alors que si nous n'avons plus aucune motivation pour travailler, pour produire, pour voter ... les banquiers devront à nouveau compter sur eux-mêmes pour trouver des solutions (ou des sous) ... les candidats devront s'inquiéter de la volonté générale, honnêtement évaluée, pour trouver des électeurs par des arguments et des estimations officielles démocratiquement affinées plutôt que par des promesses de lendemains qui chantent et des postures de gourous prétendant avoir la bonne opinion sur tout et n'importe quoi !