Goupiller Okidor - Réaction à une interview, sur France Inter, de Madame Parisot, dans la matinée du 5-02-07

Réaction à une interview, sur France Inter, de Madame Parisot, dans la matinée du 5-02-07

Changer de profession tous les 15 ans ? en France ?
Madame Parisot doit donner son parcours en exemple. Un Médecin commence vraiment à le devenir à 30/35 ans ... et encore !
Un Politicien le reste jusqu'à la retraite ... Une bonne ouvrière, en couture, met des années pour obtenir la perfection irréprochable de la haute couture ...
Un ouvrier à la chaîne doit être éprouvé pour être interchangeable à chaque poste ...
Mais chacun peut rêver le monde à sa façon en ignorant les contingences des uns et des autres.
Où en est l'utopie : dans l'absence de reconnaissance au jour le jour , ou dans ce qui fait les différences, les changements, les variations de temps,
les évolutions, les régressions ?....
Des millions de Français s'adaptent au jour le jour à ces imprévus "à prévenir".

Un certain pourcentage de dirigeants essaient d'inventer " l'intergeangeabilité",générationnelle ou compétitive, instantanée"!
Changer de professions tous les cinq ans, en l'état actuel de nos lois, de notre conception hiérarchique du travail, des hommes, des contingences...
peut-on annoncer ce changement dans une respiration continue... alors que nous manquons d'air ? (Mme PARISOT publie "Manque d'air" , 2007)
Nous remarquons que le mot 'syndicat' revient de plus en plus souvent dans les écrits divers.
Il ne tenait qu'aux uns et aux autres de partager leurs réflexions pour faire converger leurs points de vue, dans le sens le mieux partagé.
Encore faut-il définir ce qu'il y a à partager et le but de la réflexion commune.... pour la mener dans le sens le plus partagé !

Sans une reconnaissance concrète et avalisée des exécutants, et des actions à définir, le consensus n'aboutira qu'à des compromis sans durée.

Date de création : 13/02/2007 @ 00:10
Dernière modification : 13/02/2007 @ 00:10
Catégorie : social/travail
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Réactions à cet article

Réaction n°1 par PierreKiroul le 27/01/2010 @ 11:48

Par une idéologie aristocratique de l'émulation à outrance
pour une course à l'Excellence,
On instrumentalise le "diviser pour régner",
le renforcement des statuts et une recherche de privilèges
distribués par la République sous le faux-nez de l'égalité des "chances" ...

Alors, quand on est acculé à se soucier de la cohésion sociale,
On croit s'en tirer par un artificiel "débat" sur ce que pourait bien être l'«identité nationale» ...

Jean Ferrat :

« Ma France ...
...
Celle qui paie toujours vos crimes, vos erreurs

En remplissant l'Histoire et ses fosses communes

Que je chante à jamais ; Celle des travailleurs
...

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches

Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
...

Celle qui chante en moi : la belle, la rebelle
... »

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