ZOOM sur la prétention démocratique - par movingSpirit le 29/05/2023 @ 13:09
L'actualité nous confronte, comme d'habitude, mais alors de façon de plus en plus préoccupante, à la banalisation d'une très dangereuse confusion entre pratique du scrutin ou de l'élection et qualité "démocratique".
Remarque lapidaire : L'élection d'un despote ('Chef d'État qui s'arroge un pouvoir absolu, arbitraire, sans contrôle') n'est pas un fait suffisant pour qualifier de démocratique l’État constitué par ce despote et ses électeurs !
Remarques anciennes :
Aristote , cf : La politique, livre 3, chapitre 9 : «il est démocratique, par exemple, de tirer les magistrats au sort ; oligarchique, de les élire »
Rousseau , cf : Du contrat social, livre 3, chapitre 8 : « Spartes était une aristocratie parce que ses magistrats étaient élus»
Platon , cf : Les lois, VI, 756 : « un tel régime d’élections tient le milieu entre la monarchie et la démocratie »
Montesquieu , - cf : Esprit des lois, livre 2, chapitre 2 « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie ; le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie »
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Nota Bene : Ces 'remarques anciennes' n'ont rien à voir avec une apologie de quelconques techniques de tirages au sort ou de stochocratie ... Elles visent, au contraire, à montrer que la qualité démocratique n'est pas réductible à l'emploi d'une technique particulière, qui peut aussi s'avérer fort trompeuse. D'autres extraits montreraient aussi que tous les peuples, selon les époques, ne sont pas toujours capables de réunir les qualités indispensables à un accès efficace au concept démocratique ... (Qu'en est-il aujourd'hui de la France ? Nous n'y manquons pas de savants et de brillants esprits a priori capables de réfléchir à des améliorations ou renouvellements des techniques de démocratie envisageables (Bien que les anciens efforts d'un Condorcet, concernant le scrutin, n'aient toujours pas commencé à être pris en compte .) Mais, si même ceux-là ne condescendent pas à examiner cette priorité, c'est certainement parce que la tâche est rendue inutile par une calamité rédhibitoire; du genre : incapacité du peuple lui-même à ressentir, comprendre et vouloir vraiment et sincèrement se mobiliser pour le pari des bienfaits du concept démocratique vrai) )
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Livre IV Chapitre 4.1 (du célébrissime classique Français) 'Que la volonté générale est indestructible' « […] J’aurais ici bien des réflexions à faire sur le simple droit de voter dans tout acte de souveraineté, droit que rien ne peut ôter aux citoyens ; et sur celui d’opiner, de proposer, de diviser, de discuter, que le gouvernement a toujours grand soin de ne laisser qu’à ses membres ; mais cette importante matière demanderait un traité à part, et je ne puis tout dire dans celui-ci. […] »
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Remarque actuelle : On a vu que l'actualité française conduit aujourd'hui les Français à se questionner avec une détermination revigorée sur la question de notre Constitution en vigueur et de ses interprétations.
Comment comprendre les mots "démocratie" ou "démocratique" dans le texte officiel de cette Constitution ? Comment, dans les faits, sont-ils compris, comment sont-ils sensés être compris, ou interprétés plus ou moins consciemment, et par qui ?
Repérage rapide des occurrences du mot dans le texte :
voir le ′ Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur ′ cf https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur
PRÉAMBULE ″ Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'outre-mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique. ″
ARTICLE PREMIER.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
ARTICLE 4.
Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
... La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
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Déclaration de 1789 : (cf https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789)
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
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Article 16 Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
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Prenons l'article premier : "La France est une République ... démocratique ..."
- serait-il cohérent de croire (ou de faire semblant de croire) qu'une Constitution puisse rendre "démocratique" une nation par le simple fait de l'avoir, une fois pour toujours, décrété ainsi ?
Cette formulation ne fait-elle pas plutôt appel au minimum de logique permettant de comprendre que, malgré son apparence d'affirmation, c'est plutôt une injonction intimée à ceux qui prétendent et prétendront respecter cette Constitution ? ... et donc, tout particulièrement, à ceux qui prétendent servir , voire même représenter cette "République" (cf : Article 4)...
Post Scriptum :
Quand le qualificatif "anticonstitutionnel" ment, anticonstitutionnellement !
Rappel du dictionnaire : Anticonstitutionnel : adjectif. Politique Relatif à ce qui est contraire à la constitution d'un état, c'est-à-dire qui n'est pas conforme à l'ensemble des lois fondamentales qui déterminent la forme de gouvernement de cet état.
article 40 de la Constitution française : "Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique."
Remarque : a) Est-il recevable d'interpréter cette formulation légale de l'article 40 en prétendant qu'une proposition ou amendement formulé serait "anticonstitutionnel" par le fait qu'il ne serait pas recevable ? Si toutes les formulations non recevables de propositions ou d'amendements proposés par des membres du Parlement devaient être qualifiées d'anticonstitutionnelles, n'aurions-nous pas alors affaire à un Parlement dont l'essentiel de l'activité serait anticonstitutionnelle ? Partant, difficile de ne pas en conclure que le Parlement serait statistiquement anticonstitutionnel dans sa globalité ! ou encore qu'il ne pourrait subsister que dans l'antichambre des "Services" phynaciers de l'Etat ! ( Qui aujourd'hui oserait citer une liste consensuelle, conforme à la 'Volonté générale', des propositions et amendements récemment 'reçus' et dont il soit prouvé qu'ils ne diminueront jamais les ressources publiques, ni n'aggraveront une charge publique ? Sachant que si jamais il n'était pas clairement démontré qu'il y ait une réelle séparation des pouvoirs entre ceux qui interprètent la Constitution (dont le 'Conseil Constitutionnel', peuplé de gens au-dessus de tout soupçon) et ceux qui décident des lois, nous serions assurés, par notre Constitution elle-même (article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme) que notre pays n'aurait "point de Constitution" !
b) Noter aussi l'ennui qui s'ensuit d'ouvrir la boîte de Pandore des accusations procédurières d'anticonstitutionnalité ... car si on cherche la petite bête, on peut la trouver très vite, et dès le préambule de notre Constitution, qui révèle elle-même sa propre incohérence et anticonstitutionnalité. Cette Constitution, qui dès son Article premier se veut "laïque", fait référence, encore en 2023, à la "Déclaration des droits de l'homme" qui dès son préambule se place "en présence et sous les auspices de l'Être suprême" ! ...
( Questions connexes : quelle proportion des citoyens français vivant aujourd'hui a eu l'occasion de cautionner directement la Déclaration des droits de l'Homme, et la constitution-du-4-octobre-de-1958-en-vigueur, et aussi la Constitution précédente sans laquelle l'actuelle Constitution n'aurait pas pu être légitimationnée ?! ...)
« ... un nouveau continent mental, qui a triomphé avec l’imaginaire de la pandémie. En Macronie, la démocratie est remplacée par un régime électif où le peuple, parce qu’il est considéré comme irrationnel et incapable de se gouverner lui-même, doit se dessaisir (par les élections) de la totalité de son pouvoir. »
en 10:08 de cette vidéo : https://youtu.be/9p52PQ3Tj8M "... selon la DRESS, plus d'un tiers des foyers éligibles au Revenu de Solidarité Active, le "RSA", n'en font même pas la demande; et ce taux est à peu près stable depuis sa création il y a dix ans ..."
Au commencement était le verbe - par movingSpirit le 04/05/2023 @ 13:06
Questions de crédibilité et de respectabilité de toutes les institutions, internes et externes à chaque pays
Si une prétendue "Représentation" (ou pire : "Incarnation" par la ruse ou par la force, qu'elle soit insincère ou pas) est faussée, alors toute caution externe de cette "Représentation" constitue une complicité fautive : - perverse et nuisible à l'encontre du peuple prétendument "représenté" (voire 'incarné' !), mais aussi perverse et nuisible pour tous les représentés/incarnés qui, à l'extérieur, ne manqueraient pas de désapprouver cette caution. - malavisée, insensée, voire stupide à long terme, en interne comme partout ailleurs, du fait de la perte globale de crédibilité et de respectabilité de toutes les représentations/incarnations !
D'où le bien fondé de cet appel actuel : cf https://www.bbc.com/news/live/world-europe-65480044
"Il est injuste pour les générations futures de leur donner « des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre » et il est « injuste que quelqu'un ait peur de donner toute sa force à la justice »."
"appel en faveur d'un tribunal de guerre"
6 000 crimes de guerre rien qu'en avril
Nous pouvons défaire l'agression en tant qu'idée criminelle
Quelle cohérence, quelle crédibilité, quelle respectabilité chez ceux qui, tout en condamnant "l'anarchie", se comportent exactement comme s'ils estimaient qu'il soit nécessaire de dissuader les gens de penser à recourir à la Justice ?!
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Maïeutique contre-pédago (par une réponse formulée en question) : Ce qui est rémunéré par le "travail", ce qui permet d'éviter l'épuration (sociale et vitale, préméditée, en réunion, et sur du long terme) , est-ce du penchant altruiste et oblatif, ou plutôt le fait de se laisser aller à la facilité des conformismes conpromettants téléguidés ?
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Lorsqu'un peuple accepte encore une royauté sans pouvoir politique, pour mieux éviter les confusions entre citoyens 'réfractaires' et foules sentimentales, l'équilibre social résultant est-il imputable à sa caste de Noblesse romanesque ou, plutôt, aux citoyens qui supportent de jouer le jeu, et de ne profiter du luxe que par procuration ? cf Jean Rostand : «Ce n'est pas le goût du luxe qui est condamnable, mais le le sentiment d'y avoir droit.»
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Fourberies verbales :
"émancipation par le "travail" ?
Définition de "travail" ? - celle de Bertrand Russell ? - ou bien celle des lois du "travail" ? = inséparable du "contrat de subordination" !
"pas de liberté sans contrainte"?
Définitions de "liberté" et de "contrainte" ? - celles d'une supposée "pensée complexe", selon l'acception "contrainte politique" visant à une souveraineté Nationale ? Mais, si tel est le propos de ceux qui affichent la prétention de "faire de la PEDAgogie", pourquoi laissent-ils planer le flou (le loup) de leur expression ?! Et alors, pourquoi ces "pédagloques" se contentent-ils d'évoquer la démonstration d'une thèse qu'ils ne daignent pas développer ? Leur slogan lapidaire, simplet comme un boulet de canon, prétend-il surclasser la concision de la très classique formulation de l'objectif démocratique ? :
« trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant»
- si jamais ces mots n'étaient que ceux du langage courant, selon les acceptions les plus habituelles du dictionnaire ... cette ineptie deviendrait-elle respectable si elle était reconnue comme une provocation ? - si jamais la "subtilité" raffinée du propos passait par l'idée que, sans adversité et contraintes le mot "liberté" n'aurait même pas lieu d'être, ... alors nous pourrions penser que ceux qui le prêchent sont prêts à multiplier les prisons pour donner à tous plus de possibilité d'exercer leur liberté intérieure ! Dans ce cas que ne sont-ils pas enfermés eux-mêmes dans une cage pour prêcher l'exemple ?
"Pas de liberté sans contrainte" : un oxymore pour les occis-morts du "Arbeit macht frei" ? →
La France des "premiers de cordée" vote pour Dieu-Jupiter; la France des "bac pro" vote le diable ?
Ceux qui n'ont pas "réussi" (à se conformer ou à avaler les couleuvres légalisées) devraient-ils être soit enfermés en prison, soit contraints, comme des chiens errants, aux corvées de basse classe pour obtenir le nonos de survie et le droit aux soins vitaux ?
« paranoïa ordinaire» ... « on s'habitue » ? ... voir → cette vidéo, en 52:00 (en 1:40:39 ... question de "débordement" : quelle est la cohérence du raisonnement lorsqu'on choisit le choix d'une urgence après en avoir déploré "en même temps" une autre, sans en déplorer d'autres encore ..., et sans avoir 'démontré' pourquoi ?! ... Voilà tout de même une 'méta-information' fort instructive Concernant le conseil final : cultiver un talent particulier. Rappel la démocratie, contrairement à l'aristocratie, est fondée sur l'humilité du partage du pouvoir, et non sur le talent ou le mérite )
./ii : En préliminaire, ayons en tête les 3 emplois de l'adjectif "démocratique" et la référence à "démocratie" dans la Constitution française en vigueur aujourd'hui. ( Quelle était l'acception (contextuelle, juridique, populaire ?) de ces mots au 4 octobre 1958 ? ... Toutes les modifications de la Constitution initiale légitimationnée (sous une autre Constitution ! .. ) par certains de nos ancêtres, sont certes légales; mais sont-elles, de ce fait, indéfiniment légitimes ? ... avec des interpréteurs transitoires officiels de cette Constitution caméléon qui seraient, en même temps, "responsables mais pas coupables" ?! )
Dès lors que le talent le plus essentiel à l'objectif démocratique est de pratiquer effectivement ce qu'autrui pourra reconnaître comme de l'humilité, comment oublier cette remarque de Ghandi :
“Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie. L'humble n'a pas conscience de son humilité.”
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SCOOP : deux ou 3 tuyaux pour repérer à quel point nombre de nos beaux parleurs aujourd'hui en France ne maîtrisent pas la langue de Molière.
- dans la lignée d'un certain ex-Ministre, on remarque maintenant trop souvent la prononciation erronée de "nôtre" au lieu de "notre" ..., ou "drone" au lieu de "drône", "cote" au lieu de "côte", etc, etc ... (Ceux qui ne voient là qu'une énigme peuvent maintenant demander à chatGPT comment il en panse ... )
- mêmes des auteurs, et autres "autrices", arrivent à imprimer des oeuvres immortalisant des fautes du genre : " elle s'est faite abuser" ...
- récemment encore à la TV, un journaliste disait : "elle n'est pas prête de ..."
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Sans parler de l'inénarrable "écriture inclusive" ... on en restera là pour laisser s'embourber quand même nombre de nos pédagogiseurs patentés qui croient nous impressionner.
une précarité structurelle - par movingSpirit le 28/04/2023 @ 11:41
Quel "mérite" de la part de ceux qui estiment que cette précarité structurelle ne concernerait que des "inutiles" ?!
en 04:34 : « avant, y'avait le Service National, c'était mieux» ... - Comment nos Présidents français de la 5e République ont,ou n'ont pas,"fait leur SN" ?! Lequel de ces "Chef des Armées" a lui-même risqué sa vie sur un vrai champ de bataille ? Lesquels ont su ne pas abuser outrageusement du trône momentanément justifié par leur prédécesseur en le risquant par des référendums ? L'un de ces Présidents aurait-il honnêtement respecté le résultat du dernier référendum ?
Peut-on, en même temps, avoir "envie d'emmerder" des Français, possibles chair-à-canons, et revendiquer la posture du Chef des Armées abusant de tous les passe-droit ! (urgences décrétées, sanitaire ou autre ... 49.3 ... incohérences, inconséquence, irrespect, manque de parole, etc ...etc ...)
... et, même LCI en témoigne : il n'y a pas que les jeunes qui soient irrémédiablement désabusés !
12:23« y'a d'la familiarité(*) aussi » - oui, on n'attend plus que le : "envie d'emmerder" les Français ...
(*)"Il y a une sorte d'alchimie sociale par laquelle le vice est transformé en vertu." C. Dejours - Souffrance en France
«Vous pouvez enfumer les Français, ... vous nous enfumez depuis 5 ans, vous avez encore 4 ans . C'est La "démocratie" ; vous avez été élu; les Français, c'est eux , hein, qui ont fait les cons !!»
« Qui ne dit rien consent, mais qui consent à tout sans rien dire est une belle lavette, un bon à tout et un propre à rien» - Pierre Dac
« “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.”»- Albert Einstein
./iii (explication de texte): Des enfumeurs, des corrompus, et bien pire ... il y en a toujours eu, et partout; et il y en aura toujours. Le mal et l'enfer s'installent par la faute de ceux qui les laissent prendre le pouvoir et en abuser. (voir aussi La Boetie et son "Discours de la servitude volontaire"(*) ...
(*)« S’ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de régner est toujours à peu près la même. Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d’esclaves qui leur appartient par nature. »
)
"Or, il est bon de rappeler que l’hyperprésidentialisme russe, pas toujours si univoque, tient beaucoup à ses institutions d’inspiration largement française – en particulier de la pratique gaullienne de la Ve République. À l’heure où les deux hyperprésidentialismes nucléaires se font face, les dérives autoritaires du régime russe offrent un éclairage sur la tentation autoritaire inhérente au « régime semi-présidentiel »."
Les nuisances anti-démocratique devraient être mesurées comme les nuisances sonores : selon un échelle logatihmiques ("Le décibel, de symbole dB, est une unité définie comme dix fois le logarithme décimal du rapport entre deux puissances, utilisée dans les télécommunications, l'électronique et l'acoustique." )
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Les injustices, mépris, mensonges, provocations et méfaits commis en interne en temps de paix, (en dehors d'indéniables risques vitaux immédiats, contraintes, ou menaces extérieures) se reproduisent tout naturellement, et bien plus facilement encore, en temps de vraie guerre, à une échelle 10, 100 ou 1000 fois pire. Ce qui a été osé en temps de 'guerre contre un virus' est donc largement tout aussi condamnable que les exactions qui se produisent en temps vraie guerre.
«ne croyez pas que ce dérapage soit isolé ...»:
En 03:57 on peut lire : "Le versement du RSA sera conditionné à 15 à 20 heures d'activité, confirme Borne" - en attendant de voir se révéler ce que sous-entend "activité" (ou non-activité ?), le vocabulaire banalisé en dit déjà long ! RSA = Revenu de "Solidarité" Active est l'appellation qui a succédé à RMI = Revenu MINIMUM d'Insertion ... C'est vrai que le mot Insertion, à lui seul constituait un lapsus rendant intenable une hypocrisie devenue injouable ... Mais, le "Mininum" supposait aussi, logiquement, une absence de contre-partie Nous avons maintenant la preuve que RSA n'a été osé que parce que "STO" (Service de Travail Obligatoire) sentait encore trop mauvais ! (les Résistants fuyaient-ils le STO parce qu'ils étaient jaloux de ceux qui, eux, savaient réussir des concours dans la "bonne société" du pouvoir officiel de l'époque ? parce qu'ils étaient fainéants, fraudeurs ou incapables ? Des va-t-en-guerre humiliant les envahisseurs criminels de guerre ? Des débiles ou des fous qui n'auraient pas compris qu'ils risquaient leur peau et plus encore ? ...)
A qui la France doit-elle d'avoir sauvegardé une autonomie lors de la victoire des Alliés en 45 ? Dans https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_int%C3%A9rieure_fran%C3%A7aise on peut lire : «Le patronat est fort peu représenté malgré de spectaculaires exceptions (Peugeot, Michelin) ; d'ailleurs, le général de Gaulle, qui reçut une délégation de la confédération du patronat français en septembre 1944, se plaignant des conditions de vie sous le gouvernement de Vichy, ne manqua pas de leur rappeler qu'il ne les avait pas vus en délégation à Londres ou à Alger pendant 4 ans. [...] ... La grande majorité des agents sont des citadins. 25 % sont ouvriers qualifiés ou cadres techniques, 25 % employés ou fonctionnaires subalternes. Le reste est composé d'étudiants, professions libérales ou militaires. 13 % ont fait la guerre de 1914-1918, 36 % seulement la guerre de 1939-1940 et le reste n'a pas d'état de service antérieur. ...»
Les journaleux et politicards qui parlent d'érosion des manifestations, doivent être prévenus que ne s'intéresser qu'au paraître ne les préservera pas de l'inverse d'une érosion du discrédit, de la défiance et du dégoût.
«Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus.» Sébastien Chamfort
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Tant que les casseroles résonnent encore, nos actuels abuseurs du Pouvoir devraient se réjouir de disposer de quelques instants supplémentaires pour se reprendre, ou, sinon, pour réviser leurs prières. Pour bien se figurer la froide détermination muette à laquelle ils devront faire face lorsque se fera le silence, ils pourraient relire → ces vers figurant une "retraite coupée" ...←
Poil à gratter (un "talent" inné ... serait un non-mérite !: - Privilégier des talentueux ? - en sachant que privilégier du non-mérite ne serait pas une incitation à l'effort ... - Privilégier du "mérite" ou de la bonne volonté ? - en sachant que, d'une part, un déficient mental qui s'échine peut être plus méritant qu'un surdoué qui glande, et que, d'autre part, d'un côté à l'autre du champ de bataille, les valeurs du "mérite" s'inversent en même temps que (- selon Roger Martin du Gard) : « Les vainqueurs prennent immédiatement les vices des vaincus.»
Selon la thèse de certaine ex-élue, Gandhi, Luther King, Jésus Christ, l'abée Pierre ou Mère Térésa ... n'étaient-ils que des jaloux, ou des inutiles qui se seraient fait plaisir selon leurs propres opinions ?
- aristocratie : pouvoir des "Meilleurs" (en talent ou en mérite) / démocratie : pouvoir du peuple, par le peuple, et pour le peuple -Définition historique et légitime qu'il serait malhonnête de confondre/amalgamer avec du populisme ou de la démagogie ! Talents ou Mérites ne devraient jamais être substitués à notre très légal "liberté, égalité, fraternité" ! )
Le pouvoir et l'Internet - par movingSpirit le 18/04/2023 @ 12:22
« ... if we’re not trying to understand howcon to shape the Internet so that its good effects outweigh the bad, powerful interests will do all the shaping. The Internet’s design isn’t fixed by natural laws.»
Pastiche, intentionnellement lourd, pour coller à l'insupportable actualité :
"Les tentatives d'instanciation du concept de « démocratie » ou la revendication d'un empire (du « Milieu » ou juste à côté ...) ne sont pas fixées par les lois naturelles."
L'Internet à corriger ?
“On n'est correct qu"en corrigeant” - Joseph Joubert. Ecrivain français | Né en 1754
Inutile de se renvoyer la balle d'un pays, d'une caste ou d'une "classe" à l'autre ... Si la vie repose grandement sur des capacités d'auto-correction d'erreurs, nous n'échapperons pas à l'actuelle accumulation de crises systémiques sans efforts individuels d'introspection, et, avec ou sans "mea culpa", sans balayer chacun devant sa porte. (Ne pas confondre avec des 'auto-critiques' !)
« Un homme commun s'émerveille de choses rares; un homme sage s'émerveille de la banalité.»- Confucius
Pour ma part, pourrais-je avoir la prétention de corriger quelque chose dans la "machine à gaz" qu'est devenue l'Internet !
Entre les puissances guerrières en opérations spéciale ou d'intimidation, et les dieux de la haute phynance, quels investissements pourrais-je risquer ? Comment pourrais-je interpréter les bribes d'infos trouvées sur l'Internet, du genre : →"Buffett a des préoccupations valables au sujet de Taïwan"
« TSMC ressemble à une action Buffett, et son influence sur l'industrie et sa nature essentielle en font l'une des grandes sociétés étrangères dans lesquelles investir. Il revendique près de 60% de la production mondiale de puces tierces, selon TrendForce. De plus, comme elle produit la plupart de ses puces à Taïwan, c'est la principale raison pour laquelle environ les deux tiers de la production mondiale de puces ont lieu sur l'île. C'est le principal fabricant de sociétés telles que Qualcomm, Advanced Micro Devices et Apple (AAPL 0,75%), la plus grande participation de Berkshire.» ... ?
La simple clé USB, (pas si simple que ça en fait, mais beaucoup plus contrôlable au niveau individuel) permet aussi des échanges de données numériques. Quid des protocoles d'échanges, d'évaluation des opinions, attentes et volontés citoyennes qui pourraient être massivement auto-contrôlées en évitant les pièges des bases de données, des blockchains, des Intelligences Artificielles et des GAFAM ? ... Si de tels protocoles n'existent pas, ou ne sont pas utilisés, serait-ce parce que les Chercheurs, les oligarques, les "services" secrets, les politiciens ou les relais de la Presse ... auraient démontré qu'ils soient soit théoriquement inenvisageables, soit pratiquement irréalisables, soit sans intérêt pour eux ?
Par (anti-)exemple, que penser de →ce document savant de l'ADEME← qui nous noie dans des chiffres et des considérations de haute volée ... tout en nous avouant, entre deux lignes : « Par ailleurs il est important de rappeler que la réutilisation possible de la clé USB n’a pas été prise en compte » !! ...
(La guerre contre un virus nous a certes appris que ce qui est bien connu et bon marché doit être proscrit au profit de ce qui devient de plus en plus cher et inefficace →...← mais il semblerait que tout le monde n'en soit pas encore totalement convaincu) →...← →... ←
Comment faudrait-il interroger chatGPT pour en avoir le cœur net tout en évitant de se creuser la cervelle sous prétexte d'humilité devant les "élites" qui ont maintenant la main sur l'Inter-net
chatGPT ? : Ce qui se cache derrière le fonctionnement de ChatGPT - ScienceEtonnante →https://youtu.be/7ell8KEbhJo
« Certains voient les choses comme elles sont et se disent 'Pourquoi ?'. Moi, je les vois telles qu'elles n'ont jamais été, et je me dis 'Pourquoi pas ?' » - Georges Bernard Shaw
- « Ça leur plaira bien un jour » - Ludwig van Bethoven
« La raison, c'est l'intelligence en exercice; l'imagination c'est l'intelligence en érection.» - Victor HUGO
« Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche qu’on éclatera à la première occasion ; et alors, ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux : ils verront de belles choses » - Voltaire, Lettre au Marquis de Chauvelin, 2 avril 1764
Recherche militaire et comment fabriquer des cancers ? - par parachute le 08/04/2023 @ 20:02
Remarques préliminaires : - citer une source n'est pas équivalent à en cautionner tous les propos; et encore moins toutes les interprétations; ou pire : tous les a priori sur les interprétations ou intentions hâtivement prêtées au relais ou à ses auditeurs supposés ! ...
- par contre, un aphorisme populaire dit : "il n'y a pas de fumée sans feu"
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- Parmi ce qui est factuel :
l'existence de la source;
le pourcentage de 'temps d'antenne' ou d'efforts d'information consacrés, dans les média mainstream , aux questions citoyennes relatives aux propos de la source ...
- orientation d'écoute suggérée : l'hypothèse avait été émise que des, disons E.T., aient pu vouloir surveiller l'activité nucléaire du genre humain terrestre... Dans l'actualité préoccupante d'aujourd'hui, entend-on encore des gens proférer ou soutenir une "thèse" allant dans ce sens ? ...
L'esprit c'est comme le parachute. C'est inefficace quand ça ne s'ouvre pas. (même si le trainer ouvert au raz des pâquerettes expose à y ramasser n'importe quoi ...)
... en 01:11:45 : «... j'ai eu cette rencontre avec ... →Grothendieck ← ... →Souriau← ...»
(*) : L'hypothèse de vies (voire de →LYFE← ?) extraterrestres n'est pas inaccessible aux béotiens de "La Science" ; la légitimité raisonnable de cette hypothèse étant confortée par le fait qu'elle a été envisagée par une diversité de compétences et grands noms peu remis en question ...
Ce qui, par contre, devrait être détaillé à l'auditoire visé par des Chercheurs ayant proclamé avoir été "abductés" ..., c'est le chemin par lequel passerait la cohérence qui permettrait à des humains, probablement moins doués ou moins dotés qu'eux en matière de capacités à raisonner, humains non témoins directs de manifestation d'OVNI ni d'expérience d'abduction, de donner foi à leurs allégations, plus facilement encore que les croyants d'une religion quelconque n'arrivent à affirmer leur foi religieuse. Une hypothèse de posture ironique, de la part des "abductés", sans jugement a priori concernant les causes ou le bien fondé espéré dans une telle posture, ne serait-elle pas, selon ces "abductés", légitime de la part d'humbles curieux n'ayant pas pour autant la prétention de savoir opter pour des choix de Recherche dont ils ne sauraient évaluer les retombées positives sur leurs préoccupations concernant très concrètement leur survie du moment ?
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Autre dilemme (mettant en question le partage international de savoirs entre Chercheurs-fonctionnaires) : comment concilier antimilitarsme revendiqué, et vulgarisation d'avancées de Recherche ayant d'abord été financées (au moins en partie) par des 'cotisations' du contribuable, avec la possibilité que ces avancées aient pu être exploitées militairement par des puissances étrangères susceptibles de les retourner un jour contre ce même contribuable (non consulté sur les options de Recherche de son pays) ?
----- Ces quelques remarques n'illustrent-t-elles pas quelque part un lien, malheureusement peu conscientisé, et encore moins "pédagogisé", entre options de Recherche, options dites "techniques", et options de politique citoyenne ?
À l'heure où certains ne voient encore d'autre salut populaire que par le coup d'Etat, ne serait-il pas temps que nos "Intellectuels", Chercheurs, et fonctionnaires, au service du peuple, consacrent plus leurs efforts à essayer de "donner la canne à pêche" (de l'esprit critique) qu'à vendre au contribuable du "poisson" (i.e.: une vue critique experte, déjà toute cuite par les soins de leurs Excellences) ?!
“Les deux types de révolutionnaires : les apôtres et les techniciens.”― Roger Martin du Gard
La triste période du "Covide" nous a donné à constater à quoi peut ressembler un pilotage d'urgence du Pouvoir par des Meilleurs désignés par des cercles fermés (Les pédagogisés étant réduits, contrairement à l'enfant du conte d'Andersen, à louer les beaux habits de l'Empereur nu ! Les crises mondiales successives qui s'emboitent aujourd'hui (économie, santé, terrorisme nucléaire ...) en suscitant des visions apocalytiques, nous ont déjà révélé que, même à propos de questions massivement vitales, nous ne pouvons que constater l'échec de crédibilité des consensus que nous pouvions naguère espérer entre Chercheurs, entre "Représentants" ou capteurs factuels des Pouvoirs politiques ...)
Certes, les remarquables dessins de Lanturlu sont une merveille pour nous inciter à faire travailler nos neurones ! ... Il n'en reste pas moins, que là où le peuple est censé décider par lui-même, et pour lui-même (et non pas : d'abord, pour des Meilleurs de lui-même), il n'est d'autre solution pour rester honnête que d'oeuvrer à permettre au plus grand nombre (matériellement aussi ! (*)) une pleine appropriation intellectuelle des arguments susceptibles de le séduire et de le convaincre. Autrement dit la transmission généralisée des "avancées" de conscience scientifique est un objectif plus prégnant que celui d'une course à excellence élitiste. Est-il pertinent d'avoir développé des bijoux nucléaires dont le pouvoir de nuisance tombe entre des mains d'arrivistes qui n'ont rien à faire de s'approprier d'abord l'Art, les connaissances techniques, permettant ces réalisations ?! L'Histoire nous ayant par ailleurs montré aussi que même un génie scientifique (entre autres du nucléaire) s'était révélé capable d'un choix de ciblage fort peu louable ...
Par son "In praise of idleness", un logicien nous a montré comment l'otium est le vrai moteur des avancées d'un Art humain qui fait consensus. Si jamais la pérennité de l'espèce humaine devait passer par des échappées dans l'Espace interstellaire, ou par le développement de capacités à échanger des connaissances avec des E.T. dans une n-ième dimension, le plus pertinent serait-il de hâter le moment où une élite terrestre atteindrait au plus vite ces capacités ? pour le grand bonheur d'une poignée d'oligarques qui décideraient ensuite du sort réservé aux naïfs, confiants indécrottables devenus "inutiles" ?
Pour préserver la survie du genre humain, les préoccupations d'un La Boëtie, concernant un glissement sclérosant et mortifère vers de la "servitude volontaire", couplées à une exhortation au "sapere aude" du siècle des Lumières, et à la plaidoirie pour favoriser l'otium civilisateur montré par un Bertrand Russell, ne deviennent-elles pas d'une urgence supérieure à celles d'un Einstein ?
« La véritable indépendance ne viendra pas de la prise du pouvoir par quelques-uns, mais du pouvoir que tous auront de s’opposer aux abus de l’autorité.» Gandhi
L'équilibre social, passant par une conscience respectueuse des consciences d'autrui, n'est-il pas primordial ?
(*) ./ii (matériellement aussi ! matter matters too ;) ) : Une technique qui a réussi, factuellement et avec une exceptionnelle efficacité, à contribuer à un accroissement de pouvoir conféré aux peuples reste paradoxalement fort peu conscientisée par une immense majorité de ses bénéficiaires permanents (à H24, 7 jours sur 7); et, contrairement à bien des a priori politiciens, les visées politiques et souvent démocratiques des acteurs et piliers de cette technique sont parfaitement conscients de cette dimension politique, et même grandement motivés par elle. Cette technique est celle évoquée par le terme "Open source" ... Mais là encore, si jamais, de fait, les ressorts concrets de l'orientation de cette technique étaient par mégarde abandonnés à des cercles élitistes, voire de fonctionnaires (aristocratiquement privilégiés dans la "sécurité de l'emploi", dans l'accès aux ressources matérielles financées par le contribuable, et dans la capacité à atteindre l'audience publique, particulièrement celle, captive, des plus malléables et des plus jeunes), alors nous pourrions en venir à des visées d'Intelligence Artificielle, appuyées sur des Blockchain censées faciliter l'acquisition de connaissances pratiques et une automatisation de consensus ... chez ceux qui oublient le piège inféré par la nécessité ontologique d'un masquage de complexité requis par la facilité pratique. Si jamais une IA devait prendre le pas sur nos pauvres cerveaux (ou cerveaux de pauvres ?), n'oublions pas que cette IA repose sur des objets ... « Or, s'il est bon que les objets soient fondés pour servir les hommes il serait monstrueux que les hommes fussent fondés pour servir de poubelles aux objets.» - Citadelle , Antoine de Saint-Exupéry
Remarque en post-scriptum, pour éviter tout soupçon de complicité : Les "arguties" politiques personnelles publiées par l'émetteur d'une thèse scientifique ne risquent-elles pas de pouvoir faire douter bien des bonnes volontés, lorsque le néophyte en astrophysique se rend compte de ce que peut oser le maître lorsqu'il s'aventure hors de son champ de compétences particulières ? (Si des indulgences peuvent être concédées en considération de l'âge de celui qui appelle aux cautions publiques de ses recherches, ces appels nécessitent tout de même un minimum de cohérence respectueuse !)
« 22 février 2023 [...] De toute façon ce sont 16.800 mort de trop, dans une guerre qui n'aurait jamais du avoir lieu.»(sic)
(Pour ne pas faire de publicité à des arguties faciles à retrouver, et conformes à une propagande bien connue, le contexte dont est issue cette phrase n'est pas précisé ici, vu qu'il importe peu, et que, par ailleurs, il véhicule aussi, çà et là quelques points de vue partagés, mais très mal défendus par cette grosse bourde ! (Attention !: certaines arguties n'arrivent à convaincre que de leur inanité létale ! Inanité sans même parler du chiffre avancé : "mesure" scientifique ? établie comment ? quand ? par qui ? où ? avec quel consensus sur Terre ? ... ou bien traduction d'une révélation d'une "Vérité" sussurée par des E.T. ? ) Cette réaction ciblée se défie des simplismes ambiants)
Cette phrase, qui évoque l'actualité, montre surtout l'aveuglement de quelqu'un qui a réussi à perdre de vue que la guerre qu'il déplore peut à tout moment cesser par la seule décision de celui qui l'a engagée en osant interdire de la nommer. (« Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde » disait Camus ) Ceux qui savent reconnaitre le bien fondé, en sciences, de la "disputatio" auront compris qu'il ne s'agit pas de prétendre "appartenir" au "Bon" camp (de Meilleurs qui auraient "raison" partout). Au contraire, ce sont les divergences de points de vue, argument par argument, qui peuvent faire évoluer les recherches personnelles quand on est sincère au moins avec soi-même.
« La disputatio est un service rendu à la démocratie. S'il est essentiel de pouvoir dire à son interlocuteur que l'on n'est pas d'accord avec son opinion, il l'est tout autant de considérer que de telles divergences ne sont pas une anomalie dans les relations humaines, mais une incroyable opportunité pour elles. »
Démultiplier les fréquentations de l'isoloir - par 6toyen le 01/04/2023 @ 14:11
Comment démultiplier les bulletins sincèrement choisis dans l'isoloir
«Errare humanum est, sed perseverare diabolicum » !
Et si la baisse de fréquentation des urnes, unanimement déplorée par ceux qui les vénèrent, ne résultait en fait que d'une erreur jamais corrigée ?
Rappel : l'étymologie de 'vote' part du 'vœu', d'un sous-entendu de volonté exprimée. (Et non pas d'une obligation, d'une contrainte à laquelle il faudrait se plier)
Lorsque les gens ne fréquentent plus les isoloirs, l'erreur est d'en conclure qu'ils n'auraient plus de 'vœux' à exprimer. Cette erreur est d'ailleurs redoublée lorsque, de plus, en même temps, ces gens descendent de plus en plus nombreux dans les rues, en brandissant librement des pancartes de leur cru !
Lorsque l'on constate que les gens ne veulent pas (ou plus) "choisir" entre la peste et le choléra, l'erreur crasse est d'interpréter ce refus de cautionner l'un ou l'autre, comme étant plutôt une indétermination ou un je-m'en-foutisme ! Et cette erreur devient une faute dès que l'on oublie de remarquer au contraire, logiquement, leur volonté de ne pas (ou plus) cautionner un "choix" extorqué.
Cette faute se fortifie alors lorsque cet oubli empêche, paradoxalement, de penser à se réjouir d'avoir en fait mis le doigt sur une expression flagrante et sincère de cette volonté populaire (voire 'volonté générale') que le scrutin est supposé traquer !
N'est-il pas évident qu'il est bien plus humble, naturel, et sain de percevoir, détecter, concevoir et être persuadé de ce dont ne ne veut pas, avant même que de ce que l'on pourrait vouloir ? (Je ne veux pas mourir avant mon heure, je ne veux pas souffrir bêtement, je ne veux être méprisé; avant : je voudrais vivre de telle ou telle façon, je voudrais profiter de tel ou tel plaisir ou honneur particulier ...)
Alors, sachant que la technique du scrutin admet une infinité de protocoles possibles, comment se fait-il qu'aucun de nos 'dévoués' serviteurs de la nation n'ait encore eu la présence d'esprit de penser à inverser logiquement le principe de scrutin, très particulier, qui aujourd'hui se révèle factuellement défaillant ?! Comment se fait-il qu'ils s'entêtent à vouloir extorquer aux électeurs des cautions de préférences, alors même qu'ils ont constaté que ce que veulent les citoyens sincères et honnêtes, c'est, d'abord, de pouvoir, comme promis, exprimer leurs refus !
Pourquoi ne pas appeler, toujours dans l'isoloir, à glisser dans l'enveloppe non pas le bulletin désignant un préféré, mais, au contraire, tous les bulletins des candidats (ou options, en cas de référendum) que l'électeur veut, très sincèrement et définitivement, écarter ! Le rôle du dépouillement serait alors non pas de sélectionner un seul élu faussement "choisi", mais, au contraire, de rejeter définitivement tous les candidats sincèrement bannis (dès lors qu'un pourcentage prédéterminé de bulletins de rejet serait dépassé). Les candidats (ou options) les moins rejetés constitueraient alors le résultat du vote : à charge pour le gouvernement de faire cohabiter harmonieusement et honnêtement les suggestions non rejetées par le peuple !
Pour fixer les idées, supposons que, sur 15 candidats, on souhaite en retenir au minimum quatre (pas de démocratie sans diversité, ni sans partage du Pouvoir !). Ne resterait qu'à retenir les 4 candidats les moins rejetés ! C'est à dire ceux dont le total des bulletins dépouillés serait le plus faible
./ii = Noter quelques "subtilités" dont le pragmatisme risquerait d'échapper à une lecture trop rapide (peu correcte) :
- la prétention d'opter pour un "meilleur" mandaté pour conduire (cum ducere) y compris ceux qui n'en veulent pas, relève de la prétention aristocratique (étymologie : "pouvoir des meilleurs"); ce qui est "fort de café" lorsqu'on dit viser à une démocratie !
Le pis-aller est conceptuellement fort différent qui consisterait à ne concéder qu'une estimation personnelle des plus mauvais, des "plus pires", des plus craints, ou des plus dangereux.
Qu'on se mette dans la peau d'un électeur potentiel, ou bien dans celle d'un candidat, les représentations mentales des expressions "meilleur" et "moins mauvais" n'ont rien à voir avec une simple équivalence mathématique hâtivement conceptualisée.
Côté électeur : envisager des "plus mauvais", à écarter impérativement, c'est d'abord envisager des "mauvais", des prétentieux dont on ne veut sous aucun prétexte !
La fumeuse notion, anti-démocratique, de "vote utile" tombe à l'eau ! ...
Côté candidats : la stratégie stérile (du mâle dominant) inférée par la concurrence quasi guerrière entre "meilleurs", n'a rien à voir avec la nécessité de préparer une cohabitation pérenne crédible avec plusieurs des autres candidats. Il pourrait alors devenir contre-productif de se montrer trop hargneux , arrogant, cassant ... de trop se mettre en avant, de ne pas savoir se faire oublier un peu et mettre de l'eau dans son vin lorsqu'on a manifestement indisposé le peuple ...
Une telle suggestion présentée un 1er avril, c'était du lard ou du cochon ? - les deux mon Général ! ... si vous faites l'effort d'un peu de "sapere aude" pour la contextualiser, vous pouvez aussi remarquer que La Boëtie n'avait pas attendu d'être dans l'air du temps pour avancer des remarques que son siècle n'était pas prêt à faire fructifier. (La prise de la Bastille n'ayant eu lieu qu'en 1789 ... avec des régressions de conscience jusqu'à aujourd'hui ...)
Autre élement de contextualisation :
en 03:00 « ... tout ça va mal se finir Mais ça s'est déjà mal fini avec les Gilets Jaunes. C'est à dire que le bilan physique et humain est EFFROYABLE. Pour les Gilets Jaunes : une trentaine de personnes ont été éborgnées; 4 ou 5 peronnes ont perdu la main avec les grenades de désencerclement Zineb Redouane, qui ne manifestait pas, mais qui était à son balcon, est morte d'un tir tendu de grenade lacrimogène ... Donc le bilan est déjà effroyable mais là aussi il y avait eu une sémantique pour préparer l'opinion publique au fait que :'ce sont d'abord des ennemis, et donc c'est justifié de les éborgner et de les mutiler' ça n'est jamais justifié; sauf dans un cas de légitime défense. Les policiers, hier, j'en ai vu aucun qui était dans un cas de légitime défense ...»
(Sans même évoquer par ailleurs, les effets malsains d'un contexte pervers d'omerta politique qui induit de dangereux et préoccupants penchants paradoxaux chez nombre de désabusés réduits au silence, ayant perdu de vue que les guerres napoléoniennes, elles, avaient pu, au moins en partie, être motivées par la crainte légitime de coalitions étrangères ...)
Voir quelques extraits, par exemple, sur Babelio ... mais sans négliger les contributions concrètes promises aux soignants suspendus
« ... le plus grand consensus que j'aie vu dans l'histoire de la médecine moderne, je n'ai pas peur de le dire. Il a été la voie dissidente; c'est à dire qu'il a effectivement représenté des centaines de milliers de médecins et de scientifiques, alors que d'habitude on n'arrive jamais à se mettre d'accord sur un texte (Parce que, pour nous chaque mot est important) [...] ... je n'ai pas entendu les prix Nobel de l'autre côté. C'est assez intéressant. En fait c'est souvent en signal creux qu'on a de l'autre côté ... Nous avons fait un certain nombre de pétitions qui sont les plus grosses que l'histoire de la médecine moderne ait eu à vivre ! [... ] dans une Omerta totale qui fait que ... [...] force est de constater que, pour le coup, ces pétitions qui ont pignon sur rue parce qu'elles sont accessibles sur Internet ... ont réuni des chiffres record de médecins et de scientifiques. Et ça c'était sans précédent. Mais ce que nous avons vécu était sans précédent.[... ] ... le fait même qu'il n'y ait pas eu ces débats [... ]... et ça c'est un refus de débattre avec tous mes collègues, aussi, à l'étranger. [... ]... Je croyais que nous étions en démocratie. Je croyais que la démocratie n'avait pas peur des paroles, des voix dissonantes . Depuis quand la démocratie doit-elle craindre le débat ? [... ]
Comment se fait-il ... ? [... ] Et que l'essai clinique soit toujours en cours !!! »
---- "Complotisme, complotistes" ? : Pour ce qui est des intentions constatées chez ceux qui osent abuser de l'emploi de cet auto-infamant quolibet (sorte de jugement sans procès), notons cette remarque d'un Anonyme :
«Peu importe la personne qui essaie de te rabaisser, si elle essaie de te rabaisser, c’est pour que tu sois à son niveau.»
ou encore :
« Celui qui t’insulte n’insulte que l’idée qu’il a de toi, c’est‑à‑dire lui-même.» - Auguste Villiers de l’Isle-Adam
Et puis:
«Presque toujours, nos contradicteurs ne répondent pas aux objections que nous leur avons opposées, mais aux sottises qu’ils nous prêtent.» - François Mauriac
«Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent.» - Carl Gustav Jung
Comment la "guerre contre le virus" (à moins que ce ne soit une autre mouture d'opération spéciale ?) nous a habitués à l'ubuesque !
«Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude» E. de La Boëtie
(Nota bene, en 07:50 : "... parce que c'est très compliqué de pouvoir signaler des effets secondaires ...")
« Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie. L'humble n'a pas conscience de son humilité » Gandhi
Les Importants, qui voudraient ne pas humilier les dictatures, nous catéchisent qu'il n'y aurait "pas de liberté sans contraintes", et leurs sbires de renchérir par des injonctions à "ne pas victimiser"...
Mais serait-il honnête et citoyen de ne pas témoigner de dangers craints pour soi-même ou pour autrui ?
Quelle cohérence resterait-il à maintenir une Justice, s'il devenait condamnable de penser à y avoir recours ? (pour un vol, des violences, un viol, une extorsion d'argent, ou de consentement ...)
Une ficelle rhétorique des adeptes du "maître des horloge", qui est devenue grosse comme une corde de pendu : susciter la peur pour tenter de légitimer le décret de situations d'urgence, censées justifier d'autres décrets exceptionnels, sans cesse renouvelés ...
La peur suscitée peut être nuisible, jusqu'à un point létal. Où est l'humilité de ceux qui revendiquent leur propre volonté de propager une peur ? (sous le prétexte fallacieux de vouloir "convaincre" les "récalcitrants", "protestataires", ... dont ils viseraient "Le bien", malgré eux !
Terroriser ou séduire : il faut choisir.
L'actualité des crises successives nous révèle aujourd'hui les choix inconciliables qui opposent les habitants de la même planète.
Au-delà de cette question de simple équilibre mental, comment se permettre de ne pas envisager une éventuelle exploitation encore plus radicale de cette même ruse par un (futur) candidat procédurièrement légitimationné à la tête de notre beau pays ?! Plaidoirie pour le concept démocratique vrai - par muito le 14/03/2023 @ 21:17
Cet essai-brouillon devient manifestement nécessaire aujourd'hui pour la survie de notre planète ... en espérant qu'il puisse faire des émules.
Pour préciser le sujet, notons que, dans le terme "concept démocratique vrai", le "vrai" signifie "sincère et non dénaturé"; en remarquant qu'un vocable séculairement et mondialement plébiscité doit inciter à se baser sur son sens étymologique ...
«Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d'en faire légalement de très petites.» La Peau de chagrin - Honoré de Balzac
Argument premier : Quoi de plus indispensable à l'humanité que de s'efforcer de survivre ?
Serait-il cohérent (pour préserver une dignité humaine) d'accepter que certains puissent un jour décréter le moment où, pour une idée d'âme collective, au nom d'une idéologie ou d'une croyance particulière, l'instant d'un suicide/extermination collectif serait venu ?
Or, la prétention au solipsisme autoritaire (fausse d'un point de vue logicien), ne peut statistiquement conduire qu'à la malheureuse situation qui crève maintenant les yeux : même en supposant possible quelquefois la survenue de rares 'dictateurs éclairés', idéalement excellents, bienfaiteurs et visionnaires, qui auront permis l'établissement d'un Etat fort, défendu par des armes imparables, arrive fatalement le moment où un nouveau dictateur est beaucoup moins "éclairé" ... mais détient tout de même les rennes de l'arsenal nucléaire !
(Et peu importe, au final, que le dictateur soit, correctement ou pas, élu ...)
Pour illustrer les capacités d'une population à des adaptations pérennes, souvenons nous du propos d'une anthropologue qui avait remarqué ceci : l'intelligence d'une tribu de chimpanzés (autocratiques, soumis) est égale à celle du mâle dominant; l'intelligence d'une tribu de bonobos (démocratiques, altruistes) est égale à la somme de celles de ses individus. ...
“Savoir prononcer "non" et savoir vivre seul sont les deux seuls moyens de conserver sa liberté et son caractère.” Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
Et puis, comme le remarquait un manifestant : « Nos importants se prennent pour des locomotives, mais attendent que ce soient les wagons qui poussent ! »
...
Nota Bene : Le terrorisme nucléaire est doublement, et définitivement incompatible, avec le concept démocratique.
D'abord, terroriser est nocif : autant pour ceux qui se mettent eux-même dans l'inconfort moral d'une connivence, active ou passive, avec la décision d'infliger de la peur, que pour les "non égaux" visés par les menaces.
Paradoxe: « Ils ne nous pardonneront jamais le mal qu'ils nous ont fait.»
Ensuite: la doctrine nucléaire du MAD (Mutual Assured Destruction) appelle logiquement, pour rester cohérente, à la sélection de décideurs dotés de caractères (consciemment ou pas) imprévisibles et impénétrables, et au moins apparemment capables d'une réelle folie. Elus, ou pas, ces décideurs ne permettraient pas à cette doctrine de rester crédible s'ils semblaient ne pas risquer réellement de commettre un jour la "solution" fatale.
Si TOUS ces décideurs sont continuellement, dans leur for intérieur secret, solidement déterminés, sans JAMAIS l'avouer, à toujours s'interdire de causer la solution finale, alors, à la rigueur, cette doctrine MAD peut sembler tenable quelque temps encore ... mais si un seul est vraiment 'capable' de la folie ultime, alors cette doctrine revient, pour l'humanité entière, à s'en remettre à une "roulette russe" !
Corollaire : L'élection d'un décideur suprême dans un pays doté d'armes nucléaires est un non sens ! En effet : les électeurs y sont censés choisir quelqu'un qu'ils sont censés ne pas connaître ! (en ne connaissant pas un critère aussi déterminant que son risque de commettre une vraie folie !) Autocratiques ou pas, les décideurs des pays dotés ne peuvent avoir de certitude (relative) que sur le risque de leur propre passage à l'acte.
Par conséquent, lorsqu'un décideur de pays doté se permet de couvrir des actes de guerre, ou pire, par des "lignes rouges" de son cru officiellement et factuellement proclamées, interdisant les réactions de défense militaire conventionnelles par un prétexte de "défense" nucléaire, cela revient à utiliser factuellement la puissance nucléaire (réelle ou supposée, sûre, précise ... ou pas) de son pays. Ce qui constitue la faute la plus inacceptable pour l'humanité. Le terrorisme nucléaire est vitalement et définitivement à jamais intolérable pour tous, quelles que puissent être par ailleurs les éventuelles opinions ou convictions positives que puisse tenter de défendre un avocat du diable.
...
Second argument (plus abstrait, mais d'une abstraction pragmatique) :
A échelles terrestre ou locales, quelle inclinaison (voire inclination) d'architecture des systèmes de pouvoir (verticale/horizontale, autocratique/démocratique) est le mieux susceptible de favoriser une amélioration des consciences individuelles ? y compris de celles des décideurs !
Notons d'abord que les décisions du Pouvoir politique résultent des consciences mixant plusieurs volets essentiels dont : volet politicien (efforts pour manipuler autrui), volet de politique au sens noble (censé tenir compte des consciences propres d'autrui), volet technique (au sens noble de l'Art, au sens étymologique , qui fonde les civilisation), volet militaire, volet confessionnel (cultuel , agnostique ou pas) volet rituel (englobant peut-être aussi la fameuse "habitube" pointée du doigt par La Boëtie).
« “Les deux types de révolutionnaires : les apôtres et les techniciens.”» -Roger Martin du Gard
En remarquant que le volet technique n'englobe pas que "la Science" (et bien au-delà des seules technologies), mais aussi des techniques basiques élémentaires, comme celles des normes du langage et de l'écriture (impactant subrepticement les façons de penser ...). comme celle des scrutins, comme celle des conventions de langage non-verbal,
... précédant de beaucoup la doctrine du "MAD" !
Pour abréger cet argumentaire, après avoir noté que certains volets débordent la Pensée de Blaise Pascal concernant "esprit de géométrie/ esprit de finesse" ... remarquons simplement que la probabilité d'efficacité de cette faumeuse doctrine du MAD dépend avant tout du niveau des consciences individuelles et collective (avec réflexivité) des consciences individuelles et collectives chez autrui.
Troisième argument :
« N'agis jamais contre ta conscience, même si l'Etat te le demande » Albert Einstein
éthique relative aux spacialités géographique (terrestre ou plus) sociale, et leurs perspectives temporelles
Ne serait-ce que pour préserver l'espérance de vie d'une seule génération, depuis peu (tout récemment à l'échelle de l'Histoire humaine), l'humanité entière ne peut plus éluder l'impact redoutable de certaines décisions politiques locales sur à la fois tout l'environnement global de notre planète, et sur celui des éventuelles générations futures. (penser au nucléaire civil et militaire, aux exploitations minières et d'"énergies fossiles", aux études financées des P4, aux visées spatiales ...)
Ce propos ne concerne plus seulement, comme autrefois, les seules classiques conflits d'intérets entre nations ou entre groupes confessionnels des religions.
Sont entrées en lice des puissances Industrielles (avec leurs "cultures d'Entreprise", certaines disposant de budgets rivalisant avec ceux de grands pays), des diaspora sociales sous le fanion de 'classes' sociales ('Internationale de riches' , ou inversement ?) , de fondations, ou de visée de Recheches, ...
Le terme, spécifique et politiquement orienté, de "Mondialisation" ne saurait résumer à lui seul ce propos. Que se soit (selon l'optique du terme 'Mondialisation') par l'intermédiaire procédurier des Pouvoirs nationaux officiellement identifiés, ou que ce soit par d'autres voies à inventer, une coordination (verticale ou horizontale) de certains actes politiques est devenue indispensable pour la survie matérielle de tous.
Or, pour qu'une telle coordination puisse opérer avec quelque efficacité, il est urgent maintenant de cesser de commettre la ridicule faute logique du solipsisme de meute.
Les auto-humiliantes connivences avec ceux qui ont basculé vers la plongée dans une hubris incohérente sans avenir crèvent concrètement les yeux; (on ne peut l'ignorer maintenant en France) et, bien au-delà des seuls cheptels locaux d'esclaves ou de chair à canons, ne font que rabaisser et rétrécir(*) l'horizon de toute la planète.
(*) «Le Gouvernement se resserre quand il passe du grand nombre au petit: cʼest-à-dire, de la démocratie à lʼaristocratie » "Du Contrat social - Chapitre X
./ii , au cas où : 'aristocratie' ne signifie pas "pouvoir des Aristocrates", mais : "pouvoir des meilleurs" !
En remarquant que même des 'meilleurs' pas seulement auto-proclamés mais ayant fait preuve d'une dite "excellence", officiellement reconnue ou pas, dans un ou plusieurs domaines de compétences, auront toujours du mal à exceller (selon leurs propres critères) dans tous les domaines. De plus, être "juge et partie" dans la définition des critères d'excellence, n'est pas un gage de capacité à faire usage de raison !
«L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes.» - Bertrand Russell
inéluctables effondrements, par causes complotistes ou ontologiques ? - par muito le 06/03/2023 @ 17:57
le "silence des pantoufles" (ou bien "la loi du silence" ou l'omerta d'un chef, d'un conducteur "fort" ...) peut-il chasser la guerre ? ...
(prévoir une audition attentive fractionnée en plusieurs périodes : )
Est-ce que, 'la prochaine fois', sera enfin abordée la question tabou, mais encore plus essentielle, soulevée par la notion "d'entropie matérielle" que cette belle prestation illustre, en toute innocence ... ou pas ?
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petite question interdite annexe :
quid de la question "projet HAARP" ? ... s'il est encore permis d'avoir la curiosité d'entendre sans a priori l'évocation d'une question non abordée à la TV