L'approche des élections présidentielles révèle les attentes des uns ... et des autres : sans partage entre désirs et réalités. Les débats de fond traduisent des situations multiples, trahissant elles-mêmes des divergences auxquelles le Français de base « doit » s'adapter. Les connivences entre les uns et les autres se gèrent par la division. A chacun son métier ? ... C'est juste ! Mais comment voter si les étiquettes changent de traduction ? L'expérience de chacun, écoute et observation partagées, laisse craindre que les courroies de transmission soient défectueuses. Ce qui est mis en doute par de nombreux participants n'est pas la compétence de l'un ou de l'autre : c'est l'absence de réflexion sur l'observation, et le manque d'analyse des faits connus de tous. La formation continue reste une arlésienne pour la majorité des chômeurs et déclassés; pour le reste, elle est contre-performante. Plutôt que d'enrichir une connaissance acquise, elle a favorisé la dispersion illimitée dans tous les domaines. Ce gaspillage crée plus de fractures que de convergences collectives. Sur le plan du développement, les observateurs proches n'ont pas relaté de résultats tangibles : financiers ou performants. La France a basculé dans le chômage de masse plutôt que de traiter les vrais sujets. Ségolène a fait une découverte : les Français aiment la France ! Sainte Ségolène : épargne-nous tes litanies. En ces temps d'évolution de la langue française qui s'enrichit de mots nouveaux ( la « bravitude » - les « précariens » ... ) la prétendante à la Présidence nous fait un inventaire ressemblant aux litanies d'une liturgie défunte. De ce discours soporifique les Français attendent encore les réponses aux interrogations : comment ? Avec quoi ? Avec qui ? ... allons-nous chanter en chœur : Vive la République ? Les septiques soupirent ... « demain on rasera gratis » ! Les réalistes haussent les épaules en souriant : « le dire c'est bien ! Le faire c'est mieux ! » Les dupes évoquent l'irresponsabilité de propos incantatoires ... Comment allons-nous comptabiliser les espaces entre « celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas » ? Vouloir rétablir le budget de la France à la hauteur d'un programme démagogique qui se contente de trois mots sur tous les sujets qui fâchent est une duperie irresponsable ! nunc est bibendum - in vino veritas !
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