instruire l'hypocrisie ?
par DoraCuire - visiteur le 23/08/2011 @ 10:11
Quand instruire peut se traduire par bruire pour reproduire, c'est nuire.
Qui pourra être fier d'être payé et entretenu pour transmettre les instructions destinées à reproduire l'injustice et les complicités qui verrouillent un édifice social hypocrite ?
« ... les riches pourront se payer des études, les autres crouleront sous les petits jobs ! Je ne crois pas que la France soit le pays de l'égalité ! »
" ... Ce qui, en revanche, est garanti à l’avance en l’absence de correction de trajectoire à 180 degrés de la construction européenne, c’est l’austérité à perpétuité, l’explosion des inégalités et de la précarité, la dislocation accélérée du tissu social, la poussée de l’extrême-droite et de la xénophobie...."
Réponse n°2
par BlancheHermine - visiteur le 24/08/2011 @ 09:54
Blanchiment après troussage de domestique : quelle crédibilité pour la Justice ? ...
le Canard Enchaîné : « les ennuis sont-ils finis pour DSK ? Banon ! »
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le Figaro en Une. « Loin d’être blanchi, ... Dominique Strauss-Kahn a obtenu un non-lieu, mais sa réhabilitation dans les esprits n’est pas pour demain. »
Etonnant comme dans cet article, pas plus que dans les commentaires qu'il suscite, personne ne semble penser à décorréler le mérite des capacités/qualités/habilités innées ! Si le mérite se mesure à l'effort et à la bonne volonté mis en oeuvre, pourquoi ne pas voir qu'un déficient mental s'efforçant à ramasser des feuilles mortes pourrait être plus méritant qu'un hyper-doué boursicotant pour ses seuls intérêts privés ? ...
Réponse n°4
par Georgescu - visiteur le 03/09/2011 @ 13:11
Une seule croissance durable : celle de la stupidité des polico-économistes !
Dans un article du Point (septembre 2011) "La faillite de l'Occident", N. Baverez cherche à "reprendre le chemin d'une croissance durable" ! ...
Mais qu'apprennent-ils donc à l'école nos élites ? Nos politiciens, journalistes, économistes, et autres petits génies, ont-ils suivi un cursus scolaire parallèle dans un autre monde que celui des petits Français ? ( C'est peut-être aussi pour cela qu'ils sont incapables d'adapter l'Education - et ses statuts d'un autre âge - au monde moderne, et à l'Internet ... )
Même aux pays de l'Oncle Sam, on apprend aux élèves normaux que la croissance ne peut jamais être durable dans le monde réel !
La matière de notre bonne vieille planète étant limitée en quantité, on ne pourra pas "produire" indéfiniment des biens matériels avec une "croissance durable" ! Donc, s'il faut que les paroles de nos élites aient un sens, c'est qu'ils envisagent la croissance de biens (ou de services) immatériels. Mais alors, qu'est-ce qui va pouvoir croître indéfiniment ? L'argent fictif ? Le bavardage des élites ? Les foutaises ? ...
mémoire des traits ou constance d'illusions ? impolitesses ou oublis ? On n'est pas tous pareils ... heureusement !
Dixit...
"Certes, dans les coulisses d’un théâtre, ou pendant un bal costumé, on est plutôt porté par politesse à exagérer la peine, presque à affirmer l’impossibilité qu’on a à reconnaître la personne travestie. Ici au contraire, un instinct m’avait averti de les dissimuler le plus possible, qu’elles n’avaient plus rien de flatteur parce que la transformation n’était pas voulue, et je m’avisai enfin, ce à quoi je n’avais pas songé en entrant dans ce salon, que toute fête, si simple soit-elle, quand elle a lieu longtemps après qu’on a cessé d’aller dans le monde et pour peu qu’elle réunisse quelques-unes des mêmes personnes qu’on a connues autrefois, vous fait l’effet d’une fête travestie, de la plus réussie de toutes, de celle où l’on est le plus sincèrement « intrigué » par les autres, mais où ces têtes qu’ils se sont faites depuis longtemps sans le vouloir ne se laissent pas défaire, par un débarbouillage, une fois la fête finie. Intrigué par les autres ? Hélas aussi les intriguent nous-même. Car la même difficulté que j’éprouvais à mettre le nom qu’il fallait sur les visages semblait partagée par toutes les personnes qui apercevaient le mien, n’y prenaient pas plus garde que si elles ne l’eussent jamais vu, ou tâchaient de dégager de l’aspect actuel un souvenir différent. (TR 920/227)."