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Texte à méditer :   “ Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation.”   Vladimir Poutine (!)

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forum.gifForum - social / éducation - Sujet n°30


Sujet n°30 traquons les fourberie verbales, avec droit (ou devoir ?) de réponse
    par scapin - rank
le 23/09/2007 @ 19:16
scapin
"écouter au lieu d'entendre" ... et communiquer quand on a qq chose à dire plutôt que de parler pour "communiquer".
( ... 184 800 000 mots en moyenne en 70 ans ...)
voilà sans doute un terrain d'entente entre les  "fourberies verbales"  de GONIC et l'ouvrage
"Ces mots qui vous trahissent " par Joseph et Caroline Messinger  (First Editions)
 ... quoique la page :  
    → bibliographie 10
 vous montrera quelques nuances assez essentielles entre les deux approches ...

 Quoi qu'il en soit, un "droit de réponse" vous est assuré par le présent sujet de Forum
...
 n'hésitez pas à alimenter ici la traque aux "fourberies verbales" initiée par GONIC !

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Réponse n°17 par KeineFumeeOhneFeuer - visiteur
le 20/11/2008 @ 18:16
Anonyme
"500 magistrats épinglent encore Rachida Dati"

Dixit...
 ... Il s'agit de 534 magistrats, dont "des dizaines en milieu de carrière" et "parfois même, haut placés dans la hiérarchie judiciaire" ...


    (voir "Le Progrès" du 20 nov. 2008)
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Réponse n°18 par PetitRobert - visiteur
le 12/12/2008 @ 00:12
PetitRobert
 'formatage',  enfant de 'manipulation' ...
voir la page des "fourberie verbales", case : "Les gens se font « manipuler »"
(http://gonic.lyon.free.fr/fourberie_verbale.html )
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Réponse n°19 par unQuiEst - visiteur
le 06/02/2009 @ 16:47
Anonyme
  • inquiétudes des Français ? "Que les Français soient inquiets c'est normal. C'est la crise..."  Est-il normal d'entendre ça dans un discours présidentiel ?
    Parler d'inquiétude concernant un pourcentage grandissant de chômeurs, de RMIstes ... ou pire ! Ce n'est pas un euphémisme, ni une litote : ce ne peut être qu'une 'fourberie verbale' de plus !
     Il n'est pas responsable, ni réconfortant et encore moins rassurant de confondre inquiétude et souffrance ! ...
    ___
     Parallèlement, des idiots finis, qui se croient à l'abri du malheur osent appeler "humour" une video tournant au ridicule les supposés 'sinistrosés' qui se voient enroulés dans une couverture, sans chauffage, et comptant les bouts de chandelles ... S'ils n'ont pas l'honnêteté de regarder en face les réalités qu'ils cotoyent,  ils ne méritent pas d'être respectés comme des concitoyens ! Vous me suivez ?
       Fatalement, certains d'entre eux commenceront à tomber des nues d'ici quelques mois ! (à partir de mars- avril ...)
       Ils voudront prendre le leadership de la Révolution : souhaitons alors aux sinistrosés de ne pas se tromper de leaders ! ...biggrin

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Réponse n°20 par candide - rank ( 24 messages )
le 09/07/2009 @ 17:29
candide
Vous avez dit "majorité" ?
Il s'est forcément trouvé quelque étranger qui, pour parfaire sa connaissance du français s'est exercé à comprendre ce passage du Libération du 7 juillet 2009 :

Dixit...
... "La majorité envisage de faciliter le travail le dimanche ...
 Résultat d'un sondage [concernant le travail le dimanche] :
Opposés : 55%  /   Favorables : 42%



Mais que font les académiciens, les fonctionnaires spécialistes en "démocratie", les élus français ??
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Réponse n°21 par KiCourtEncor - visiteur
le 14/11/2009 @ 21:45
KiCourtEncor
"il faut se vendre" disaient les pédagogues de l'ANPE
... sauf qu'à force, il ne va rester en France que des vendus !

vendu ? :
 extrait de la définition du dictionnaire "le littré"
 ( gratuit ! : http://code.google.com/p/dictionnaire-le-littre/) :

Dixit...
Fig. Qui a par intérêt aliéné sa liberté morale. ♦ Que vois-je autour de moi que des amis vendus, Qui sont de tous mes pas les témoins assidus...., RAC., Brit. I, 4 ...



 Qui court encore ?


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Réponse n°22 par ergoSum - visiteur
le 04/12/2009 @ 11:29
ergoSum
'égalité des chances' contre 'identité nationale' ?
  ( voir la note d'actualité :  "égalité des chances et hasard de l'incohérence" )
Voilà bien où nous mènent les turpitudes langagières :
un dévoiement hypocrite des mots peut-il combattre un faux-débat-propagande ?

 Que peut bien évoquer l'expression "égalité des chances" ?
 L'objectif de permettre à chaque bambin d'avoir sa chance par une égalité d'accès à l'école ? Chance de quoi ? De réussir ?
Et réussir, c'est quoi ? Obtenir plus de bien-être, de reconnaissance ou de fric que la moyenne de ses concitoyens ?

( La popularité de l'abbé Pierre est-elle fondée sur l'égalité des chances ? sur la réussite ? ...)
 La seule dénomination "égalité des chances" est en elle-même un lapsus : elle ne vise pas à la démocratie, mais au plus borné des individualismes !

Au passage, on peut remarquer que tous les grands mots, de noblesse ancestrale, sont dévoyés, abîmés et instrumentalisés quand nos modernes pédagos cherchent à les accommoder avec d'autres mots.
 - L'Egalité de notre devise nationale est sournoisement anéantie par cette perverse "égalité des chances".
 - le savoir et l'être s'évanouissent dans la vanité du "savoir-être".
 - l'identité et la nation se parjurent mutuellement dans l'amalgame : 'identité nationale'.
 - la démocratie est transformée en son contraire par la "démocratie représentative" ...

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Réponse n°23 par PereForban - visiteur
le 29/07/2010 @ 09:36
PereForban
« pouvoir performatif de la parole » !
  voilà une nouvelle expression branchée à recopier discrètement au creux de votre main, pour ne pas l'oublier dans vos dîners mondains !
 C'est ce matin (29 juillet 2010, vers 8H50) qu'un intervenant nous a sorti ça sur France Inter.
 Un journaliste et son invité ( dont le métier « de base » est professeur ? ... ) discouraient sur la fiscalité européenne, le 'couple' franco-allemand ( Sarko/ Merkel ?) , la convergence fiscale, le déficit public ...
  Oublions donc les maux de notre Politique, on en est décidément à la politique par les mots.
  ( puisqu'on n'a manifestement que ça pour se soucier de l'économie, du travail et de l'emploi dans notre beau pays ... )
Saluons alors tout de même cette conclusion du journaliste, rappelant que les Français ("de baise") n'attendent plus les oukases d'un gourou politicien mais voudraient    « coproduire la réforme » !

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Réponse n°24 par inegalAliT - visiteur
le 29/09/2010 @ 11:51
Anonyme
inégalités + iniquités + injustices + indifférence = cocktail dangereux !
  coluche rit 
 Pourquoi chroniqueurs et politiques, dissertant sur la pauvreté en France, ne cherchent-ils qu'à évaluer ce qu'ils nomment "inégalités" ?
La raison en est simple : on peut jouer le sentimental en s'appitoyant sur les moins, les manques, les "défauts" de ceux qui sont "moins égaux" biggrin  que soi-même; on ne pourrait en faire autant en parlant de défauts d'équité, d'injustices, d'iniquité !
 Pourtant, quelle information peuvent bien apporter leurs mesures (biaisées) des inégalités dans une population ? :
  • - faire prendre conscience aux pauvres de ce qui leur manque ?
          « les riches se consolent du mal qu’ils font aux pauvres, en les supposant assez stupides pour n’en rien sentir » : J.J. Rousseau (L'Emile IV)

  • -  faire prendre conscience aux riches des avantages qu'ils ont ?
        Cette conscience-là n'est-elle pas un préalable implicite à leur richesse ? :
    « C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches »
    disait Victor Hugo

  • - montrer que les inégalités ne s'aggravent pas ?
     Tout le monde sait ( même les pauvres ! ... selon l'Emile ) que tout est inégal dans la nature. Le sexe d'un homme n'est pas égal au sexe d'une femme. La force musculaire d'un bûcheron n'est pas égale au génie lucratif d'un trader. etc.. etc... 
     Quant à faire remarquer que les inégalités ne se nivellent pas quand la pauvreté augmente ! ... je doute fort que ce soit l'intention de nos commentateurs.
       
  •  - signaler, au contraire, que les "inégalités" s'aggravent ?
    cela ne peut avoir de sens que si l'on n'utilise le mot "inégalité" qu'à mauvais escient, ou pour en transformer, brouiller la signification première !
    À l'heure où le monde entier ne jure que par la diversité du vivant, la diversité ethnique, ou la diversité culturelle, comment pourrait-on vouloir niveler toutes les différences ?
CQFD :  le seul emploi du mot "inégalité" est en lui-même un pitoyable lapsus !

   Dès qu'il a l'honnêteté de considérer la pauvreté relative (voir ce concept de "déprivation" ...), l'Homme qui veut éviter de perdre son temps en palabres oiseux, ne s'intéressera pas aux inégalités, contre lesquelles il ne peut pas grand chose (à moins de se prendre pour le bon Dieu ?), mais plutôt aux injustices !
  Utiliser le mot "inégalité" en lieu et place du mot "injustice" n'est-il pas l'aveu inconscient d'un sentiment de culpabilité, ou d'un effort complice de mystification, tendant à faire apparaître les injustices comme étant des fatalités ?
_______
Pour suggérer une illustration du risque collectif que nous aurions tous à accepter de nous voiler la face, je commenterais l'article d'actualité suivant par cette remarque :
     souhaitons-nous une France, convertie au bling-bling, qui prenne le même chemin que ça ?
actu : =>                          Dangerous Gang On The Streets Rio de Janeiro
    (  un état policier suffirait-il à maintenir le couvercle sur la marmite ? )
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Réponse n°25 par Dailleurs - visiteur
le 11/12/2010 @ 11:01
Dailleurs
"peuple de Gauche" : l'excentricité de cette expression malAdroite est un peu gauche, non ?
En tous cas, s'il existait un "peuple de gauche", cela ne pourrait en aucun cas être un peuple démocratique.
L'expression sous-entend la scission d'avec un peuple "pas de gauche"- voire d''un peuple "de Droite", et pourquoi pas "du Centre", plus, peut-être d'un peuple "de nulle part" ?
Rappelons ce qu'en disait un des pères de notre idée de la démocratie française :


Dixit...
Il y a souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale ; celle-ci ne regarde qu’à l’intérêt commun ; l’autre regarde à l’intérêt privé, et n’est qu’une somme de volontés particulières : mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s’entre-détruisent , reste pour somme des différences la volonté générale.
Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l’État : on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votants que d’hommes, mais seulement autant que d’associations. Les différences deviennent moins nombreuses et donnent un résultat moins général. Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale, et l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier.
...

...

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Réponse n°26 par CatAq6dents - rank ( 1 message )
le 19/03/2011 @ 15:13
CatAq6dents
accident ou catastrophe ?
au moment où le Japon est dévasté par des séismes, un tsunami et, disons ... une immense incertitude nucléaire ,
 en guise de compassion active, les Français ont trouvé une nouvelle arme de guerre pour leurs combats intello fratricides :
- la situation des centrales nucléaires au Japon doit elle être qualifiée de catastrophe ou de simple accident ?
  - Il suffit de consulter son Wikipédia national pour comprendre à quel point l'enjeu est de taille car,
selon ce Wiki (http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe):
Dixit...


"À la différence des accidents, les catastrophes ont pour conséquence de nouvelles réflexions sur les moyens à mettre en œuvre pour les éviter ou pour en atténuer les effets désastreux. Ces réflexions, qui ont abouti notamment à la formulation du principe de précaution et de prévention, peuvent aboutir à la création de nouvelles normes ou de nouvelles contraintes légales.
Il est possible de distinguer, schématiquement, deux familles de catastrophes, se distinguant par leurs causes.
Les catastrophes naturelles concernent des évènements climatiques, sismiques ou astronomiques majeurs,
les catastrophes liées aux activités humaines, qui sont parfois bien plus dévastatrices.
Cette distinction demeure néanmoins artificielle, puisque l'impact des catastrophes dites naturelles dépend largement du facteur humain "



Le différent devrait pourtant être facile à arbitrer :
il est clair que celles et ceux qui mènent déjà (ce 19 mars 2011, surtout au Japon, bien sûr) de "nouvelles réflexions sur les moyens à mettre en œuvre pour éviter" de nouvelles 'incertitudes nucléaires' telles que vécues aujourd'hui
... font face à une réelle catastrophe nucléaire !
 - tandis que ceux qui préfèrent gloser sur le manque de courage (et de décence ?) de leurs compatriotes expatriés qui osent revenir maintenant du Japon,
ne sont en présence que d'un simple accident sans graves conséquences !

Mais, tous devraient alors tomber d'accord sur une conclusion commune :
  qu'il ait été 'indécent' ou pas de débattre sur le nucléaire au moment de l'accident de Tchernobyl, l'Histoire nous prouve qu'il s'agissait bien d'un "accident" :
 puisqu'il n'y a jamais eu depuis de réflexions concertées et sérieuses, de débats nationaux suivis de concertation des peuples en vue d'éviter de telles incertitudes à l'avenir !

  (bon, c'est pas tout ça, mais là, tout de suite, il me faut écourter cette discution futile -et irrespectueuse- pour aller papoter sur nos chances de gagner le prochain match de ballon : ça c'est une affaire sérieuse ! smile)

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Réponse n°27 par QonFisque - visiteur
le 29/08/2011 @ 10:21
Anonyme
Impôt confiscatoire !!! Entendu ce matin (29 août 2011) à la radio, de la bouche d'un "grand" patron :
 - un impôt qui prendrait 100% des revenus serait "confiscatoire".
 Cet individu, qui se dit humilié (...!!) par la remise en cause de la légitimité de ses récompenses, fait preuve là d'une confusion peu honorable :
en utilisant le mot "confiscatoire" pour évoquer ce qu'il voit comme un excès, il reprend la très bizarre idée, validée par wikipédia
    ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_progressif#Un_imp.C3.B4t_confiscatoire )
d'opposer le fisc au "confiscatoire" !
 ... alors que la définition première de "confiscatoire" a justement à voir "avec fisc" !!
 confisquer : Du latin confiscare (« déclarer propriété du fisc » -  De fiscus (« panier, caisse, trésor de l’État ») avec le préfixe con-.
fiscus : Il est pour *bhidh-sko, le radical indo-européen commun de ce mot. l’apparente au grec ancien πίθος, píthos (« jarre ») et avec un autre suffixe, à fidelia (« jarre »).
Il n’est pas interdit de penser, par rapport au classique aerarium, et étant donné le sens de « récipient avec des trous » qui est dans ses dérivés et encore présent dans le français faisselle, qu’on soit en présence d’un antique jeu de mot sur « panier percé », l’incurie de l’État, qu’il soit moderne ou antique, étant notoire.
( Sans compter que tout Français honnête est capable de comprendre qu'une réelle progressivité de l'impôt impliquerait l'adoption d'un impôt exponentiel : ce qui irait bien au-delà d'une "confiscation" de 100% des revenus ...)

A partir de quand une appropriation de biens serait-elle "confiscatoire" ? Si l'on veut découpler le mot "confiscatoire" de la réalité du fisc, pourquoi alors ne pas considérer que ce soit plutôt l'appropriation de biens par les plus riches qui est "confiscatoire" pour un très lourd pourcentage de nos concitoyens ?
voir : http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/01/11/si-on-prenait-un-peu-aux-riches-ca-ferait-combien-pour-les-pauvres/

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Réponse n°28 par JeanTyes - visiteur
le 13/11/2011 @ 10:30
Anonyme
fourberie d'une gentillesse détournée en bienveillance

Une journée nationale de la gentillesse, (aujourd'hui 13 novembre) , ça peut se discuter, mais pourquoi pas ? et, en attendant : tant mieux !
( Ou pourrait s'étonner d'une intelligentsia qui au lieu d'apprendre aux mieux nantis à cesser de marcher sur les pieds des plus "faibles",
préfère apprendre aux "faibles" à sourire en retour ... mais on voudra bien avoir la gentillesse d'espérer que les belles âmes pourront elles aussi se prendre au jeu de leur gentillesse de propagande )

gentillesse du Petit PrinceIl convient toutefois de relever aimablement le malencontreux lapsus commis par les coach de notre vénérable industrie française. Les chroniqueurs de la radio nous signalent en effet que certaines hautes directions des "ressources humaines" cherchent à faire gagner plus de rentabilité par la vertu de la ... bienveillance !

 Est-il nécessaire de leur expliquer où est le lapsus ?
 - il est clair que lancer chez ses salariés une propagande pour la bienveillance quand le mot d'ordre national est celui de la gentillesse, c'est montrer maladroitement que le seul mot de "gentillesse" vous écorche la bouche. Surtout lorsqu'on est conscient du langage parlé actuel :

étymologie connue :
    bienveillance :
    (d'après http://fr.wiktionary.org/wiki/bienveillance ):
    Le terme est calqué sur le latin bene volens qui par la suite, a aussi donné le doublon lexical bénévolence.
    Disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui.
    Note :  Il se dit surtout du supérieur à l’égard de l’inférieur.
__________
étymologie moins connue ( d'après http://www.cnrtl.fr/etymologie/gentillesse ): 
gentillesse :
  1. 1176 -« noblesse de naissance »
  2. 1578 « acte, manière empreinte de grâce, de délicatesse »
  3. 1611 plur. « petits tours divertissants; bagatelles »
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Réponse n°29 par VoxPopuli - visiteur
le 23/08/2012 @ 15:10
Anonyme
comme un oxymore : "Sportif professionnel", "Artiste distribué par l’ "industrie culturelle", ça ne résonne pas comme une dissonance symphonique dans leur petite tête .
<<< cf http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/impots-des-plus-riches-les-amis-du-121501

N.B. : l'oxymore rend compte de l'absude
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Réponse n°30 par moreRale - visiteur
le 10/09/2012 @ 11:19
Anonyme
Comble de prétention : une «morale laïque» nous est maintenant promise, depuis cette rentrée scolaire ... par des professeurs d'humilité ?

L'invention de cette expression en dit long sur la confusion (naïve ou pas ...) de ses inventeurs.

Autant Wikipédia peut définir une «morale religieuse», autant certains peuvent distinguer «morale individuelle» et «morale sociale»,
autant le fait de voir les ministres(*) d'une démocratie accoler les mots «morale» et «laïque» est en fait problématique.
(* :  ministre =serviteur ... en principe) 

  En effet, s'il n'est pas interdit de concevoir "un sentiment du bien et du mal" qui puisse n'être "ni ecclésiastique ni religieux", il reste douteux de voir notre gouvernement rapprocher ainsi la morale et le Droit.

 La notion de laïcité ne peut, en France, rester légitime que si elle va plus loin qu'une "indépendance par rapport à toute autorité religieuse" : il faut aussi accepter, reconnaître, et intégrer les composantes religieuses de notre culture ... Pourquoi alors, introduire une expression qui risque fort de sembler, en creux, vouloir se distancier de composantes qu'elle doit intégrer ?

Mais surtout, ne sommes-nous pas confrontés à la contradiction lorsque, pour se démarquer de composantes morales supposées bien identifiées comme religieuses, une référence encore inconnue du Droit, (autant que du langage courant) est introduite ?

  Si une «morale laïque» doit être enseignée, le Droit devra garantir le contenu et la qualité de cet enseignement.
Comment juger d'une «morale laïque» qui n'est définie dans aucun texte officiel ?

 ( Comment délibérer à partir de sentiments? cf, ci_après : CAMBACÉRÈS)
Si la définition d'une telle «morale laïque» était suffisamment consensuelle, quel besoin de l'enseigner ?

Par contre, si ses enseignants sont amenés à la définir eux-mêmes, on peut espérer qu'ils le fassent en visant à relier les citoyens entre eux.(cf étymologie : du latin "religere"
Mais, dès lors, ne deviendraient-ils pas les prêtres d'une nouvelle religion ? ( à baptiser laïsisme ? )
Comment pourraient-ils s'arroger, entre eux et eux-mêmes, la légitimité de définir une intervention "démocratique" et "laïque", sur la conscience personnelle ?

à moins que nous n'ayons affaire qu'à des pédagos qui, en plus de faire un contre-sens sur la signification du mot démocratie et sur les prérogatives de leur mandat d'élu ou d'enseignants, seraient brouillés avec la langue française et ne diraient "leçons de morale laïque" que pour signifier en fait : "leçons laïques de morale" ?


Note (cf Wikipédia)
« Mgr Louis Dicaire affirme qu'il existe une confusion entre morale et religion. Il estime que la morale possède un caractère davantage personnel, qu'on appelle la conscience.»


«La morale est le sentiment du juste et de l'injuste, du bien et du mal, de l'honnête et du déshonnête»
CAMBACÉRÈS, Inst. Mém. sc. mor. et pol. t. III, p. 8.





« Ceux qui sont dans le dérèglement disent à ceux qui sont dans l'ordre que ce sont eux qui s'éloignent de la nature.... comme ceux qui sont dans un vaisseau croient que ceux qui sont au bord fuient.... il faut avoir un point fixe pour en juger ; le port juge ceux qui sont dans le vaisseau ; mais où prendrons-nous un point dans la morale ? »
Blaise Pascal : cf wikisource


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Réponse n°32 par mariageiPT - visiteur
le 23/11/2012 @ 13:12
Anonyme
"mariage pour tous" : une fourberie de la langue pas que verbale !

Vouloir introduire une ambiguité (*) dans la langue française, et en jouer pour détourner la perception du consensus implicite établi dans la population, concernant notamment le vocabulaire employé dans les documents officiels ... est une supercherie ou/et un abus de pouvoir !

(*) " L'ambiguïté ou ambigüité est la propriété d'un mot ou d'une suite de mots d'avoir plusieurs sens ou plusieurs analyses grammaticales possibles. C'est aussi le caractère d'une situation difficile à comprendre. On parle de désambiguïsation sémantique lorsque chaque mot est lié dans un contexte donné à une définition donnée unique. Cet objectif est l'un des objectifs de la cohérence du langage naturel. ..."
...

Demander aux Français d'entendre, sous le mot "mariage" autre chose que ce qu'en disent les dictionnaires consensuellement reconnus en France, et notamment le dictionnaire de l'Académie française ... serait du même accabit que de vouloir changer, dans les textes de Platon ou Aristote, le mot démocratie par "démocratie représentative".

MARIAGE n. m. XIIe siècle. Dérivé de marier .
1. Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile. Mariage civil. L'institution du mariage. ...
....
" 4. Fig. Union, alliance établie entre deux choses. ... Expr. fam. Le mariage de la carpe et du lapin, l'association d'éléments ou de caractères trop différents, qui ne peuvent se convenir. "
<< cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambigu%C3%AFt%C3%A9

Entre les deux mots, le moindre mal serait-il une polysémie ou une homonimie ?

cf Wikipédia :
"La polysémie est la qualité d'un mot ou d'une expression qui a deux, voire plusieurs, sens différents ....
Il ne faut pas confondre polysémie et homonymie. Deux mots homonymes ont la même forme (phonique ou graphique) mais sont des mots totalement différents, c'est-à-dire qu' ils n'ont pas la même étymologie. Ils ont deux entrées distinctes dans le dictionnaire "

L'étymologie du mot peut conforter l'idée qu'un historien pourra se faire du consensus établi jusqu'à aujourd'hui en France .
Wikipédia nous précise :
" ... Dans les pays d'Europe occidentale dont les langues découlent du latin, le cadre lexical du mariage renvoie donc à une forme juridique par laquelle la femme se prépare à devenir mère par sa rencontre avec un homme .. "

Il fraudra alors refondre et revalider le Code civil, qui parle du mariage actuel (chaque fois que le mot mariage y est employé ) ;
exemples :
"L’homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus." — (Article 144, Code civil, France, 2008)
"L’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari." — (Article 312, Code civil, France, 2008)

Nota Bene :
Un mariage, dans le Code civil, du mariage et d'un "mariage pour tous" serait un mariage de la carpe et du lapin !

...

On est dès lors en droit de soupçonner que si nos "Représentants" actuels prennent, par cette fourberie verbale, le risque d'indisposer un pourcentage déterminant des Français ... cela pourrait masquer une tactique politicienne motivée par tout autre chose que le mariage (ou la chimère d'un nouveau "mariage pour tous" ).
En effet, ce Gouvernement a affirmé vouloir rassembler les Français; il a juré au peuple que sa priorité était d'apporter plus de justice sociale ... Il semble être conscient de l'urgence des problèmes économiques et sociaux qui préoccupent les Français bien plus que des questions annexes et accessoires de mariages.
Mais, au moment où des tensions internes entre Français risquent le plus de monter dangereusement pour des questions vitales, voilà que ce Gouverne-
ment ne trouve rien de plus pressé que de provoquer un nouveau schisme !
Nous mettre au pied du mur, en nous disant en quelque sorte : "c'est bienfait pour vous, vous avez validé ce système de démocratie-représentative, et la force perverse de l'habitude fera qu'une fois la loi accouchée aux forceps, les Gouvernements suivants n'oseront plus ranimer les dissentions" ...
Tout cela relève de l'art consommé de la propagande et d'une manipulation fort peu démocratique ...


    Remarques :
    - pourquoi faut-il que ce soit un Président qui n'a pas voulu se marier qui veuille établir un "mariage pour tous" ?
    - en fait ce qui est voulu est plutôt la suppression, l'annulation pour tous du mariage (et des mariages déjà établis) : puisqu'on veut remplacer cette notion par une autre ! (qui n'a plus grand chose à voir avec le mariage )
    - cela fait penser à la fable de LaFontaine, "Le renard et les raisins" : le rusé cherche à déconsidérer ce qu'il ne sait pas atteindre ...


    - preuve que même ses promoteurs n'ont jamais envisagé que leur 'mariage pour tous' puisse devenir pérenne :
    de plus en plus d'enfants pourront 'hériter' d'un double nom (celui de leurs 'parents' n°1 et n°2)
    Ce qui fait qu'à la n-ième génération des Francais auront un patronyme composé de 2^n noms !
    exemple à la 4e génération, le banbin s'appelle :
    Dupont-Lajoie-Pigeon-Cochon-Poulere-Oti-Martin-Galle-Jessort-Durang-Labi-Tenfleur-Edoi-Monnom-Ades-Foutaiz !




 Mais gageons qu'en fait, par cette attitude dont Il avouera faussement la maladresse  si ça tourne mal, ce Gouvernement cherche en fait plutôt à se constituer une excuse en cas d'échec économique. Il dira que son action a été sapée par une dissention imprévisible survenue entre les petits Français incapables de marier les couleuvres du langage avec la réalité du chômage, de La Dette et des "Chocs de conpetitiviT"
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