choisir une tête, un programme, ou un mode de gouvernance ?
« 51 % des sympathisants EELV ne se sentent ni de droite ni de gauche. La désignation du candidat pour 2012, elle, devrait avoir lieu fin juin début juillet. L’eurodéputée Eva Joly, favorite, est opposée au député Yves Cochet. »
: =>
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/4302783/Les-Verts-se-serrent-les-coudes.html Partons d'un exemple concret de choix citoyen qui nous concerne tous.
Pour changer de l'UMP ou du PS, mais sans a priori partisan, je pense ici à un sujet abordé par les écologistes :
Cécile Duflot a envisagé de légaliser le cannabis ...
=> http://www.rtl.fr /actualites/article/cecile-duflot-les-salles-de-consommation-drogues-une-des-pistes-de-solution-5931316987
( pas d'acc. => http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20101122144053AAxPE z2 ) Défendre ou non cette option n'est pas l'objet de ce présent message.
Il s'agit plutôt d'illustrer ce dilemme :
celles et ceux qui seraient séduits par la personnalité d'un candidat ou d'une candidate, et qui seraient à "à 90%" d'accord les options qu'il défend (au moment de sa campagne) ... ; celles et ceux qui de surcroît voudraient absolument faire barrage à d'autres candidats ... devraient-ils se voir obligés de voter pour ce candidat en validant TOUT le programme politique ?
Que se passe-t-il si l'électeur est de façon rédhibitoire, opposé à ne serait-ce qu'une seule des visées de son candidat préféré ? ( Sinon, serait-il honnête de sa part de voter quand même ? )
Pour autant, ce risque de perdre des électeurs doit-il inciter chaque candidat à ne pas communiquer son opinion sur les sujets tabou ?
S'engager à proposer au peuple un référendum sur la question ( comme l'a fait, je crois, Cécile Duflot) pourrait, pour certains, régler une question particulière.
Il n'en reste pas moins que les questions politiques restant ouvertes et innombrables, tout ne peut être débattu durant la campagne présidentielle, et rien n'assure aux électeurs qu'ils seront consultés sur les questions essentielles qui n'apparaîtront qu'après l'élection ...
Ne devrait-on pas plutôt voter pour un candidat qui chercherait à nous assurer que sa priorité sera d'améliorer ou de rendre possible un dialogue permanent et officiel entre le pouvoir et la population ?
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