" Mon amie de 42 ans vient de se suicider car on lui avait enlevé son RMI "On a fait tout un fromage, à l'échelle nationale, d'un cas de Justice, mettant en jeu une simple affaire de divorce ...
Là c'est incidemment, par le hasard d'un courrier des lecteurs qui a eu la chance de passer la censure, qu'on apprend ce 'fait divers' négligé par tous les journalistes !
voir Jeudi 26 juin 2008, "Le Progrès", page 2 : "Forum des lecteurs", contribution de C.. R... Lyon (69) :
Dixit..."RMIstes pas profiteurs"
" ... Tout ça à cause d'un référent qui n'a pas compris que, dépressive, elle ne pouvait pas retravailler.
[...] Que vos lecteurs sachent que les RMIstes ne sont pas des profiteurs. Ils survivent avec cette allocation. [...]
Leur enlever le RMI équivaut à les conduire à la rue ou au cimetière comme mon amie."
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Se peut-il que dans le pays de "liberté,
égalité,
fraternité" il n'y ait pas un journaliste pour se saisir du sujet et pour diligenter une enquête détaillée :
- quelles sont les circonstances et les motifs précis de cette radiation du RMI ?
- avait-on proposé des emplois
"raisonnables" à la RMIste avant de la radier ?
- cette RMIste était-elle vraiment dépressive ?
Si oui : le
"référent" pouvait-il l'ignorer ?
Existe-t-il toujours, dans notre droit Français, la notion de "non assistance à personne en danger " ?
ET quand bien même cette RMIste n'aurait pas été 'dépressive', est-il bien "fraternel" de la faire mettre à la rue ? Est-il normal que même l'
ami de cette RMiste, ne trouve, pour faire valoir ses droits, que la "circonsatnce atténuante", pour être restée sans travail, d'avoir été "dépressive" ?
( Notre pays rémunère des psys, très valables; parfaitement informés, et justement reconnus par leurs pairs, comme un certain Christian Dejours : qu'en penserait-t-il ? ...) Ma conviction personnelle est que, quoi qu'il en soit sur le plan légal,
le "référent" -et ses 'supérieurs ! - ont des comptes à rendre sur le plan moral !
On a su faire un procès retentissant pour un cas de divorce,
se peut-il que personne ne bouge si des décisions administratives ont pour conséquence la mort prématurée d'un(e) administré(e) ?
ATTENTION !! :
... la thèse d'une machiavélique euthanasie feutrée, administrativement organisée, risque bien de devenir plausible aux yeux des administrés. Ignorer ce genre de questionnement serait une FAUTE AGGRAVEE de la part de ceux qui revendiquent l'honneur d'
occuper des poste à "
responsabilités" !
Rappel : (
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789)
Dixit...La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.