Forum - Topic #58
Topic #58 -
auto-réforme des institutions ?
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by ProvocEtTrahison 08/05/2008 @ 19:39
"Le parlement godillot se révoltera-t-il ?"
Dixit..."Réforme des institutions :
[...] Coup de théâtre : aucune mention du rôle du Parlement en matière de contrôle et d'efficacité de la dépense publique ne figure plus dans le projet. [...] Le parlement godillot se révoltera-t-il ? "
voir "Le Figaro" du 8 mai 2008, page 12, article écrit par :
Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente de l'IFRAP
Answer #1
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by rapportPaquets 14/05/2008 @ 15:07
Dixit..."Les députés sont en effet gênés par un certain nombre de points de blocage comme la suppression du référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l'Union européenne"
voir actualité du 14 mai 2008
Tant mieux si certains députés peuvent encore penser et être présents là où ils le doivent !
Answer #2
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by Peters 03/06/2008 @ 11:44
le 'principe de Peters' s'applique aussi à la politique !
on peut être 'le meilleur' en tant que candidat
(savoir haranguer des foules, savoir brosser des électeurs dans le sens du poil ... savoir fausser compagnie à ses petits copains au bon moment ...)
... mais s'avérer désastreusement nul arrivé au poste convoité !
C'est un argument supplémentauire en faveur de la 'stochocratie' (désignation des représentants du pouvoir par tirage au sort !).
En effet, si un mode de désignation des élus favorise des "qualités" incompatibles avec l'exercice du pouvoir, on n'aura, statistiquement, que des chefs inadaptés !
Tandis qu'en tirant carrément au sort, on pourrait au moins espérer avoir parfois des représentants qui sauvent la mise ...
De toutes façons, personne n'a l'illusion qu'on peut avoir TOUJOURS de bons chefs ! Devoir compter là-dessus serait s'en remettre à un système social voué aux pires malheurs.
Toutefois, évidemment, on peut encore moins devoir accepter TOUJOURS de mauvais chefs !!
Un bon programmeur n'est pas celui qui croit ne jamais commettre de bugs. Ce serait plutôt celui qui sait détecter, reconnaître ses bugs, qui s'attache à les corriger et à en tirer des enseignements ...
De même, un système social ne peut être pérenne s'il n'est pas en mesure de détecter et de corriger ses mauvais chefs, ou de les éradiquer.
A l'heure du 'pair programming' on ne fait pas son programme tout seul dans son coin avant de le dévoiler à une clientèle ébahie ... A l'heure de l'Xtrême programming, on n'attend pas la fin d'un projet pour faire des relectures de code, on n'attend pas le projet suivant pour prendre en compte les desiderata du client !
Il n'y a guère qu'en 'démocratie représentative' qu'on se plaint de la 'dictature de l'opinion' et qu'on peut se permettre de considérer les votations suisses, les 'vote à eau' comme des crimes de lèse-majesté.
Answer #3
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by SyNic 07/06/2008 @ 19:39
Appel aux Irlandais contre le traîtré
voir le quotidien 'Libération', 7 et 8 juin 2008 page 9 :
Dixit..." Les députés néerlandais ratifient le traité de Lisbonne
[... selon un député libéral ] " Le traité n'est peut-être différent qu'à 5% du projet de Constitution, mais ce sont 5% essentiels, comme la différence entre l'ADN humain et celui du singe"
!!! Je ne sais pas quel genre d'animal peut s'exprimer ainsi, mais cela m'incite à singer cette stupidité :
" Cette phrase n'est peut-être qu'à 5% différente d'une argumentation intelligible, mais ce sont 5% essentiels, comme la différence entre les capacités d'attention et de discernement d'un honnête citoyen et les pitreries du singe" !!!
Dixit...[...] Tout espoir n'est pas perdu chez certains commentateurs de voir le traité capoter :
"L'Irlande peut encore tout gâcher ", note le quotidien De Vlkrant. Un sondage Standpunt.NL affirme que 27% des Néerlandais se prononcent pour la ratification et 73% contre.
S.C. à Amsterdam
d'où mon appel personnel à tout Irlandais qui serait encore indécis sur la question.
- Ne serait-ce que parce que je n'aurai pas l'occasion d'être consulté sur mon acceptation ou non de ce fameux 'traité',
- pour ne pas tolérer que la 'volonté générale' soit décrétée et interprétée n'importe comment, par des individus que je n'ai jamais souhaité voir mandatés pour se payer ma tête,
- moralement, j'assume la responsabilité de l'Irlandais(e) qui voudra bien prendre en compte mon souhait de s'opposer à l'acceptation, dans mon dos, de ce traîté !
Answer #4
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by paranoYa 10/06/2008 @ 20:56
prêche sur les réforme :
d'après "Le Figaro du 10 juin 2008", page 5 :
Dixit..." L'Institut Montaigne ausculte la communication sur les réformes"
[...] " En France, la tentation est de faire voter une loi, puis d'essayer de l'expliquer et de la faire admettre par l'opinion. C'est souvent trop tard" explique le délégué général de l'institut, Philippe Manière.
Des événements brutaux, comme une crise économique, peuvent préparer l'opinion. Sinon, l'institut recommande de "voir les choses de loin", grace à des livres verts, des livres blancs, des experts, des témoignages de "l'homme de la rue" ou au contraire, celui de "stars", qui sont perçues comme libres et indépendantes "
( sic ! y compris les guillemets .. )
quel cynisme ! ça fait froid dans le dos
J'avais bien lu, ici ou là, des insinuations ( les crises actuelles de la Bourse, du pouvoir d'achat, du pétrole, ... seraient artificiellement amplifiées, calculées pour spéculer ; on voudrait préparer les gens à plus de sacrifices ...) et je croyais naïvement que seuls des esprits étroits ou des crises de paranoïa pouvaient donner lieu à pareilles hypothèses ... Mais si un Institut ne craint pas de recommander de la sorte ...
Dixit...
"... Le rapport suggère enfin de "dialoguer" : si une large concertation ne garantit pas le succès d'une réforme, le manque de concertation en accroît le risque d'échec, soulignent les auteurs.
(par Claire Bommelaer )
On peine à croire que des citoyens (qui ont appris à l'école de la République ce qu'est censée être une "Démocratie" ) aient besoin de financer un Institut de spécialistes pour découvrir de tels secrets !

Answer #5
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by inquiet 08/07/2008 @ 18:06
Dixit..." L'Iran, une priorité pour la présidence française de l'Union Européenne" - " Lorsque le président Sarkosy, en août 2007, a prononcé son premier discours de politique étrangère, il a fait allusion au risque sérieux d'avoir à choisir entre une bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran [...]
la France préside maintenant l'Union Européenne (UE) et le problème de l'Iran est plus que jamais à l'ordre du jour [...]
... millions d'Iraniens désabusés qui ne veulent rien entendre des mollahs et ont massivement boycotté les récentes législatives.
Dans les grandes villes, pas plus de 25% des électeurs ont voté et les candidats gagnants, y compris le président du parlement, ont obtenu de 5 à 12% des suffrages [...]
cf : Débats : - Le Figaro du 2 juilet 2008, page 14
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S'il est pertinent de se poser, pour l'Iran, la question du taux de participation électorale à partir duquel une légitimité démocratique peut être tenue pour sérieuse ...
pourquoi ne réfléchirait-on pas aussi au problème pour la France elle-même ?
Notre "chef de toutes les armées" a été élu, nous dit-on par abus de langage, par 53 % "des Français" ..
or, lorsqu'on veut être sérieux, et que l'on ramène le nombre d'électeurs qui se sont exprimés en faveur de N.S., au nombre des Français en mai 2007,
cela donne environ : 18 983 138 / 64 000 000 , c'est à dire plutôt : 30 % des Français ...
Si l'on considère maintenant le pouvoir de décision sur l'utilisation de l'arme nucléaire Française ... et les implications sur les pays européens avoisinant la France, on devrait cette fois calculer le ratio à partir du nombre d'Européens ! ...
(NB : quel sous-pourcentage de ces 30 % d'exprimés aux présidentielles ont vraiment eu conscience de désigner, en sus du politique leur promettant mille choses dont un accroissement de leur pouvoir d'achat, ... un maître absolu de toutes les armées, susceptible de faire le ménage à sa guise dans l'Etat-major ? ... )
Le choix d'un petit tiers de Français, à un instant donné, doit-il vraiment tout conditionner pendant cinq ans sans rééquilibrages ?
Notre système de consultation "démocratique" est-il vraiment adapté ? est-il bien utilisé ? ...
Answer #6
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by RapportePaquets 17/07/2008 @ 13:21
dans sa "lettre au Président de la République", Jack Lang dit :
Dixit..."Un véritable statut de l'opposition devrait s'ordonner autour de quelques engagements fermes de votre part ..."
.... la fixation d'un temps de parole égal entre majorité et opposition au sein du Parlement pendant les activités de contrôle ..."
Où a-t-il vu qu'une démocratie devait inscrire dans sa constitution une reconnaissance bipôlaire entre une majorité au pouvoir et une opposition ?
Rappelons les écrits de Jean-Jacques Rousseau :
" Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l’État : on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votants que d’hommes, mais seulement autant que d’associations. Les différences deviennent moins nombreuses et donnent un résultat moins général. Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale, et l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier."
Answer #7
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by gavroche 20/07/2008 @ 11:58
"Réforme des institutions" : commentaires d'actualité
Le Progrès 17 juil. 2008 page 3 :
Dixit..." Je prends l'engagement que des garanties seront apportées pour que l'opposition puisse répondre chaque fois que le président de la République tiendra un propos qui concerne la politique française " ... " La réforme est une "occasion historique" selon Hervé Morin (NC). Ne pas la voter serait une 'faute grave', pour Dominique Paillé (UMP) ...
Ne serait-ce pas plutôt ce propos scandaleusement anti-démocratique de Dominique Paillé qui constitue une faute grave ?
Quant à l'occasion historique, ça veut dire quoi ? Ce gouvernement aurait aujoud'hui un élan de bonne volonté qu'aucun gouvermement n'a su avoir avant et qu'aucun, y compris lui-même, ne pourra avoir après ?
Le plus choquant reste cette conception de l'opposition, au plus haut de l'Etat. Ceux qui ne font pas partie de l'opposition n'auront donc pas le droit de "répondre" ? à moins de rejoindre l'opposition ? Dans quel genre de régime politique sommes-nous en train de tomber ?
→(NB : une majorité d'une seule voix : qui croirait ça ?←)
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Dixit... ... Depuis des mois pourtant, c'est Fillon qui a tenté de s'imposer en maître d'oeuvre de cette réforme. Depuis deux jours, c'est Sarkozy qui retire la couverture à lui.
N.S. "à mi-quinquennat, il faudra se poser la question" de changer les équipes;
..
page 3 : ... "Leurs rapports semblent éloignés de l'équilibre de la Ve République entre pouvoirs présidentiel et parlementaire"
page 4 - "Une réforme qui affaiblit le Premier ministre" :
"N.S. est le seul qui a été obligé de passer par l'Elysée pour devenir Premier ministre"
... Premier ministre : seul tenu à rendre des comptes au Parlement
Serions nous, en France, un peuple endormi, incapable de réagir à de graves incohérences, structurelles ?!
C'est parce qu'il ont un réel sens civique que les Français sont en train d'endurer, sans trop broncher encore, des réformes qui vont dans le mauvais sens.
Ils subissent encore une fois un mandat présidentiel en attendant sagement de pouvoir rattrapper leur erreur de casting à la tête de l'Etat.
Mais se peut-il qu'on puisse toucher à la constitution, à la structure du pouvoir politique et national, sans organiser un référendum ? !!!
64 millions de Français se "choisissent" un réprésentant. Ils ne peuvent connaître la douzaine de candidats que de façon biaisée ( pourquoi les campagnes présidentielles coûtent-elles si cher ...) . Et ils aceptent gentiment, stoïquement, tous les caprices de l'élu pendant 5 ans.
Le président, lui, est censé avoir choisi son Premier ministe parmi des gens compétents, qu'il connaît bien.
Se peut-il que ce président puisse se comporter avec moins de constance que ce qui exigé du moindre des électeurs ?
Se peut-il que, en cours de mandat, il soit autorisé à la versatilité de changer l'engagement qu'il a pris lui-même : de changer les équipes qu'il a lui-même désignées ?
Le peuple se sacrifie pour la stabilité des institutions, et le chef suprême aurait lui, le droit de casser cette stabilité ?
C'est incohérent : c'est fou !
S'il est une réforme des institutions à réaliser illico, ce serait donc d'abord de rétablir la cohérence.
C'est au peuple de dire quand et comment les institutions changent, sinon le peuple doit avoir le moyen de virer son chef quand bon lui sembe :
pouvoir du peuple, par le peuple, et pour le peuple !
Answer #8
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by LouteRieFi 20/07/2008 @ 17:02
Chantage institutionalisé ?
. "Un rejet au Congrès se transformerait en piège pour la majorité et en impasse pour les réformes dont notre pays a besoin"
auraient dit les députés Hervé Mariton et Georges Tron, selon
→ la page d'actualité de ce site ←
Le piège et l'impasse pour le pays, ce serait plutôt d'avoir des députés qui cèdent au chantage, en trahissant leurs propres opinions (versatiles en diable) et leurs électeurs !
Assez de la rhétorique a deux balles qu'on n'oserait même pas sortir dans une république bananière ! :
'il faut des réformes puisque tout le monde constate que ça va mal : DONC, il faut sans broncher accepter n'importe quel changement imaginé par le chef'
exemples :
il faut une constitution pour l'Europe ;
DONC, ceux qui n'acceptent pas La constitution concoctée par quelques uns ... ne veulent pas de l'Europe !
Il faut un chef, il faut des entreprises DONC les Françaises et les Français doivent se plier sous les insultes de chefs et d'entrepreneurs qui les désignent publiquement comme des fainéants, des parasites et des incapables
...
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... Interrogée par 'Le Figaro', Véronique Besse, députée de Vendée, confirme : « Depuis jeudi, mon téléphone sonne tous les quart d'heure. Ils peuvent me proposer la plus belle des missions, ils ne me feront pas changer mon vote. »
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Note : Vilpinistes, UDFiste, Socialistes, et tous les autres (..istes ou pas) , si vous n'êtes que colleurs d'affiches, qu'attendez-vous pour déserter en masse, avant que vos cheffaillons ne se laissent acheter et ne tournent casaque dans votre dos, sans prévenir et en se contre-fichant royalement de vous, de vos convictions et de vos intérêts ?
Answer #9
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by Gavroche 22/07/2008 @ 12:09
ça y est, la guerre civile est déclarée, la pire qui soit :
les "élites" contre le peuple !
(voir le livre de François de Closets : "Le divorce français : les élites contre le peuple ..." )
Dixit... Deux votes ont donc été décisifs: celui du président de l'Assemblée Bernard Accoyer (
UMP) qui, contrairement à l'usage, a participé au scrutin, glissant un bulletin "oui". Et celle de Jack Lang, seul
PS à avoir voté pour.
<<<< cf news de yahoo
Dixit...... Selon certains députés, le chef de l'Etat avait appelé lui-même, depuis Marrakech où il se reposait jusqu'à dimanche, les derniers hésitants. Il aurait aussi tenté sa chance auprès de ceux qui sont considérés, à l'UMP, comme "irrécupérables". "Aux uns on a promis des secrétariats d'Etat, aux autres des avantages pour leur circonscription, d'autres encore ont été menacés d'un redécoupage leur faisant perdre leur siège. On a distribué carotte et bâton. Ce chantage s'est fait à ciel ouvert", dénonçait samedi dans "Le Parisien" François Bayrou, président du Modem. "C'est du jamais vu !", avait renchéri le député chiraquien Henri Cuq. "Des députés ont été convaincus de changer de vote en étant achetés, ou contre la promesse d'un maroquin", avait-il affirmé dans "Le Parisien".
<<< http://info.france2.fr/france/45030914-fr.php
( NB: distribuer des maroquins depuis le Maroc : quel pied de nez ! vous avez dit mépris ? mais, sans doute, même les méprisants se font avoir ! )
Le peuple ne peut plus compter sur ses élus !
en plus d'être trahi il serait considéré comme "naïf", pour ne pas dire pire.
La rupture des valeurs françaises est consommée. Désormais, le courage est celui de savoir trahir : ses engagemennts publics comme ses propres convictions.
La "méritocratie" c'est celle de savoir identifier le plus "fort" et d'avoir l'intelligence de savoir chanter, en entraînant bien sûr derrière soi tous les muets ( .. y compris la Muette) qui vous ont confié leur voix!
La plus légère pression du talon sur les godillots écrasera tout obstacle : l'opposition n'est que la caution d'un décor "démocratique", sans lequel la marche du "tout changer pour que rien ne change" manquerait de charme.
La voie est donc libre pour que les Français se mettent activement à la botte du "gendarme du monde", pour qu'ils épongent Ses dettes et Ses faillites en devenant addict à tous Ses standards et en consommant toutes sortes de gadgets qu'Il fait produire et exporter par Ses propres créditeurs : les pays émergents ! ...
Ces fainéants de petits Français pourront mieux être mis en concurrence avec leurs copains des dictatures lointaines : il faudra bien qu'ils apprennent à se plier à la flexibilité et à la religion du travail exigées par les patrons Indiens, Chinois ou d'ailleurs -
sinon comment voudriez-vous que les dernier "méritants" de France puissent vendre leurs entreprises aux futurs maîtres de l'échiquier mondial ?
Merci à nos élus , le recyclage des valeurs françaises est en bonne voie !

Answer #10
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by RikoPourtanPasCoco 24/07/2008 @ 14:30
Dixit...« Il a désormais pour lui l'argent, l'agio, la banque, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d'un bord à l'autre quand il n'y a à enjamber que la honte »
écrivait Victor Hugo de Napoléon le Petit, rajoutant :
Dixit...« Un scrupule en moins, un louis d'or en plus »
_____________
Pourquoi Robert Badinter (qui est certainement mieux informé que moi) dénonce-t-il une monocratie ?
Answer #11
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by pasGlop 05/10/2008 @ 21:50
discours de Toulon : appel à précision ...
J'ai écouté ce discours prononcé par notre Président à Toulon (au sujet de la crise économique et de la peur des Français ...) sur la vidéo de cette page Web ←:
A la seconde "34:30", il me semble comprendre :
Dixit..."... et nous ne devons être, me semble-t-il, prisonniers d'aucun lobby,d'aucun groupe de pression, d'aucun intérêt quel qu'il fût, et quel qu'en soit ...
- l'ordre légitime (??)
- la légitimité (??)
C'est bizare : pas moyen de retrouver ce passage dans le "texte intégral" de ce discours présenté sur différents sites web ...
Quelqu'un peut-il me préciser ce qui est censé être entendu à ce point précis ?
______
discussion :
normal qu'on ne doive être prisonnier de quoi que ce soit !
Pour les lobby, l'évidence mérite-t-elle d'être rappelée ?
Par contre, une majorité de citoyens (cf référendum d'initiative populaire ..) ne peuvent-ils légitimement exiger que leur "groupe de pression" ou que leurs "intérêts" soit pris en considération ?
Ce passage, omis dans le "texte intégral" rediffusé, pourrait donc révéler un lapsus inquiétant de notre orateur. Le refus de transiger devant la légitimité traduirait un grave contresens perpétré à l'encontre de nos valeurs Républicaines et démocratiques !
------------------
Par ailleurs, à la seconde "01:042" de la même vidéo on entend "quand on a peur, on ne se projette pas dans l'avenir ..."
Notre Président semble n'avoir aucune conscience de ce qu'est la réalité de l'état d'indigence ou des conséquences de l'injustice ( fût-elle tolérée par le système législatif actuel ) ...
( mais limitons-nous ici à la première question !! ........ )
Answer #12
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by DconfitDanse 14/10/2008 @ 12:44
"Peut-on encore moraliser le capitalisme?"
c'était la question posée, par l'hebdomadaire "Marianne" ( Laurent Neumann, directeur de la rédaction de Marianne ) :
- à Nicolas Baverez, éditorialiste au Point
- à Bernard Maris, professeur d'économie
- et à Pierre-Alain Muet, député du Rhône et ancien conseiller économique de Lionel Jospin
Je suis toujours étonné qu'on appelle ce genre de prestation : "débat" !
Comme si les rares spectateurs qui ont la "chance" de pouvoir saisir un micro quelques secondes avaient l'illusion de "débattre" ! ...
Quel est le but réel de la manoeuvre ? Pub ? prise de température du public ?
... ou encore, inconsciemment ou pas, bonne vieille méthode pour empêcher les "masses" de réfléchir en leur donnant l'illusion qu'on a ensemble fait le tour de la question ? ...
En tous cas c'était gratuit, donc moins cher qu'une séance de ciné ... et ça m'a permis d'imaginer de plus près 4 de ces gens qui diffusent en grand leur traduction de l'actualité.
Comme prévu, on y a finalement quasiment pas entendu parler de morale.
Laurent Neumann, avec un remarquable esprit de synthèse, l'a fait remarquer à Bernard Maris, qui venait de se cantonner à des considérations "philosophiques" ...
La réponse était "non" : pas la peine d'y revenir !
Pierre-Alain Muet a plutôt insisté sur son souhait d'une "régulation" ...
Nicolas Baverez a été jusqu'à espérer que le capitalisme sache "muter" pour s'adapter ... (je ne sais plus qui lui a répondu qu'en fait de mutation, on avait plutôt l'impression de voir apparaître un capitalisme-Frankenstein ! ...)
Ainsi, tous ces gens semblent bien tout de même vouloir, mine de rien, instrumentaliser la "confiance" et la "solidarité".
Et ma crainte se confirme : tous semblent regretter de n'être pas assujettis à une force politique mondiale !
La réponse à la question du "débat" serait donc, implicitement : il faudrait un gouvernement mondial pour contraindre à la vertu (ce qui est ma traduction de "réguler les marchés" par un pouvoir politique mondial ).
Comme si cela règlerait le problème que ces Messieurs ont pourtant eux-mêmes fort justement rappelé :
au-delà de l'urgence, il ne faudrait pas que les banques soient assurées, quoi qu'elle fassent, d'être sauvées de la faillite ! ...
La mise en place d'oligopoles est à craindre ... même si l'avènement d'un gouvernement mondial permettait le fonctionnement de lois anti-trust. Qui peut démontrer qu'un gouvernement mondial puisse être structurellement à l'abri de la corruption ou du vice ? ( Si cette perversion advenait à l'échelle d'une structure mondiale, ne serait-ce pas pire que tout ?)
En fait, ça continue ! Les gens ("de gauche", "de droite", ou du "centre") croient s'opposer, mais c'est pour mieux rester sur la même ligne : sauver le "capitalisme", soit en le "régulant", soit en donnant gratuitement des leçons de pédagogie aux "masses laborieuses" pour faire appel à leur sens de la morale, de la "solidarité" (avec ces pauvres banques qui risquent de nous entraîner dans leur naufrage), ou pour faire appel à leur confiance.
Bernard Maris avait pourtant évoqué, d'emblée, l'idée d'une "monnaie fondante" ... Mais il a semblé que c'était pour mieux écarter cette idée, sous prétexte qu'il faut de la recherche fondamentale, et qu'il faut des surplus pour qu'il y ait de la recherche fondamentale ... En quoi la "monnaie fondante" (ou encore une monnaie-qui-rouille, à inventer pour empêcher qu'elle ne dérouille) empêcherait-elle les surplus ? ...
Il avait aussi laissé entendre que le logiciel libre préfigure une alternative au capitalisme .... Peut-on lancer une telle supposition de façon aussi évasive ? ...
( Attention aux illusions ! A quel genre de solidarité donne lieu, en l'état actuel, ce "logiciel libre" ? En regard du chômage, entre autres .... Qui y participe ? Qui mène la danse ? ...
ne faudrait-il pas débattre des effets de dumpings technologiques et normatifs ... de l'accès des non-fonctionnaires à ces cercles de Recherche qui se veut, se dit et se croit libre ? ...)
Le fond du problème ne serait-il pas surtout la désincitation du peuple à réfléchir ? à imaginer, créer, proposer des pistes ...
Voltaire et Rousseau, à l'inverse, avaient provoqué des remises en causes fondamentales dans la réflexion collective. Il parraît que c'est ce qui avait conduit à la Révolution Française ...
Trop de bien pensants, bien nourris ont peut-être peur que cette Révolution poursuive son chemin ? Ou encore que les techniques de la Démocratie ne s'améliorent ...
Answer #13
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by dit6dentsDcroissant 15/10/2008 @ 10:39
Dixit... À terme, la décroissance est inéluctable et la sagesse serait de maîtriser la décroissance des pays industriels plutôt que de tenter la « relance » du moteur de la croissance par des moyens qui conduisent au chômage, à l'aggravation du fossé entre les riches et les pauvres de la planète, aux risques incalculables de l'utilisation de l'énergie nucléaire, en somme à une sorte de normalisation de la crise confinant en raison même de la réussite du progrès technologique, au désastre irrémédiable.
accès gratuit à ce document au format "pdf" :
"La décroissance Entropie – Écologie - Économie"
à quand un "débat" sur cette "normalisation" de la crise, du chômage, de l'aggravation du fossé ... ?
Dixit... Le redoutable problème social du chômage est peut-être bien inséparable d'une réorientation du « progrès technique . ...
( "Georgescu-Roegen est bien davantage qu'un économiste non conformiste et hétérodoxe, c'est un scientifique dissident. ..." )
Answer #14
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by Trouble 16/10/2008 @ 19:11
Crise : La crédibilité n’est pas au rendez-vous !
Recherche de confiance ou provocation ?
Quelques citations de la chaude actualité :
( s’il en est pour jeter le trouble, il faudra bien des pigeons pour le ramasser )
Le Monde , 16 oct. 2008, page 16 :
Mariton :
Dixit...« Il faut expliquer que ces milliards
Dixit... ne sont pas une dépense de l’Etat », regrettant que le plan d’urgence ait été adopté sans la moindre discussion. « Fallait-il, au nom de l’unité nationale, s’interdire tout débat de fond ? Est-ce que cela aurait ôté du crédit aux réponses proposées ?», s’interroge-t-il ?
…
Un UMP de la Marne : «La trouille que l’on a tous, c’est quand nos agriculteurs ou les ouvriers de l’usine qui licencie vont venir nous trouver en disant : ‘Vous avez bien trouvé 360 milliards pour les banques, maintenant qu’est-ce que vous faites pour nous ?’ Il va bien falloir que l’on gère cette incompréhension »
« Là où Fillon fait très fort, question pédagogie, c’est quand il explique que ce plan pourrait même rapporter au pays » note Lionel Luca (Alpes Maritimes) « Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur argument ! »
______________________________
J. Canard, du Canard enchaîné (15 oct 2008) a-t-il voulu répondre à ces interrogations , page 3 :
Dixit...« L’un des économistes les plus régulièrement consultés par l’Elysée …. : « Il y a bien pour 2 ou 3 ans de récession, si ce n’est de dépression » Un pronostic que Sarko parait avoir fait sien : « la croissance va être calamiteuse en 2008 et en 2009. Le chômage va exploser. On va avoir une crise économique et sans doute sociale sans précédent. L’économie, c’est une succession de cycles. On va toucher le fond et on remontera. Cela repartira avant l’élection présidentielle »
Personne ne s’inquiète pourtant encore de savoir où on va donc trouver les « emplois raisonnables » pour obliger les déclassés, les fainéants, à payer en plus le cadeau à Tapie ? …
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