Goupiller Okidor - - Topic #176

En échange, la France va acheter des KC-390 au Brésil. De quoi s'agit-il ? Quelle sera l'implication de Dassault ?

Le KC-390 d'Embraer est un futur avion de transport militaire tactique, qui pourrait être le successeur du Hercules C-130 américain. Il faut bien comprendre que ce qui lie la France et le Brésil est un partenariat (sic) stratégique. Il faut qu'il y ait un équilibre des intérêts, que les choses fonctionnent dans les deux sens. Dassault a proposé ses services au Brésil. L'industrie française a tout intérêt à s'embarquer dans ce programme sur le long terme.

il faut arreter de se plaindre du transfert de tecnologie.On parle d'un avion qui a effectué son premier vol il y a vingt cinq ans.

Remarque perso. :
alors, on se paierait donc la tête du 'partenaire' ? ..

Rédigé par: denis | 09/09/2009 à 19:50

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J'ai l'impression que c'est un objet qui a été mis au point avec les moyens du bord et non pour remplir la tâche auquel il était exactement destiné.
Je ne suis guère étonné que DASSAULT donne au Brésil toutes les connaissances techniques pour sa construction , pour moi c'est un truc loupé depuis le début qui ne vaut strictement rien .
Il y a beaucoup de chauvinisme autour et étant Français j'en ai honte .
On est loin des sukhoï ou des raptors .
J'ai la grande impression que le secteur aéronautique délaisse l'avionique .Alors si c'est le cas ceci veut dire que nous avons mieux , non ? Si ce n'est pas le cas c'est véritablement inquiétant .
Est ce que nous focalisons notre défense sur les drones à la place ? Ce serait une meilleur chose je pense , produire plus d'arme pour un coup moindre tout en étant équivalent dans ses fonctions .

Rédigé par: Déception | 09/09/2009 à 18:22

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J'ai toujours soutenu qu'on avait plus interet à collaborer pour nos futurs programmes de manière bilatérale avec des pays comme le Brésil ou on est plus fort qu'eux et donc ou l'on domine le partenariat (et particulièrement sur les savoir faire afférants aux parties les plus nobles), qu'avec des programmes Européens ingérables et avec des pays qui ont un niveau technologique similaires (GB, Allemagne) donc exigent une part plus importante pour tirer la couverture a eux (cf EADS), ou pire sont des vassaux des américains (voir le programme JSF).

Remarque perso. :
ce serait donc, encore une fois, un engagement politique stratégique, conclu dans le dos des Européens et des Français ? !!! ..

Quand on voit l'Eurofighter ou l'A400, ou le programme Horizon, on se dit rationnellement et en dehors de toute pétition de principe idéologique européiste, que l'avenir de notre industrie d'armement c'est la coopération avec le Brésil ou l'Inde et pas uniquement avec les Anglais ou Allemands.

Rédigé par: Patriote Inquiet | 09/09/2009 à 17:19

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Très concrètement, sur les 36 avions, Dassault en assemblera 6 en totalité à Mérignac, en Gironde, les autres utiliseront beaucoup de pièces venant du Brésil. Et puis, à partir du 37ème avion, les Rafale seront fabriqués au Brésil, qui pourra les vendre à d’autres pays.

C’est d’ailleurs le premier point intéressant : les pays émergents ne sont plus des clients, ils sont des partenaires qui, demain, seront des concurrents. On l’a déjà vu avec l’usine d’Airbus en Chine.
Dassault peut pousser un "ouf" de soulagement. A court terme, l’horizon s’éclaircit.
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Remarque perso. :
si ça se trouve, c'est même pas de l'humour ! cool

mais, comme les acheteurs demandent toujours des adaptations qui leur sont propres, le vendeur n’est pas toujours gagnant … et ce n’est pas avec ce genre d’affaire mirobolante que l’on va reboucher le trou de la dette …

"Car quand vous achetez un programme comme celui-ci c'est un équipement pour 30 ou 40 ans et donc il faut voir quel système d'armes on y met, quel est le contour de la prestation fournie par l'industriel. C'est toute cette discussion qui va avoir lieu", a-t-il insisté.

Alors que les Français débouchaient déjà le champagne pour fêter la première victoire à l'exportation du Rafale du constructeur Dassault, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, a jeté le trouble en déclarant que le processus de sélection "n'était pas encore terminé" et que "les négociations se poursuivraient avec les trois participants".
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"De la façon dont cela a été négocié, dans un cercle très restreint avec les deux présidents (Lula et Nicolas Sarkozy), il est très difficile de revenir en arrière", a estimé Nelson During, directeur du site spécialisé Defesanet.
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"Je crois que notre président s'est un peu précipité", a estimé Alvaro Pinheiro, général de réserve et analyste militaire interrogé par l'AFP. Il est vrai que Nicolas Sarkozy a fait le forcing auprès de son "ami" Lula pour obtenir une annonce à l'occasion de sa courte visite.
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Il a souligné que "les deux présidents ont créé la confusion et il va se passer ce que les militaires voulaient éviter à tout prix: la dispute dans la presse des groupes de pression, les fans clubs dans la rue".

"formidable révolution" qui devrait permettre "d'en finir avec la religion du chiffre" (sic )
Notre Président de la République appelle à Sa révolution, d'une conception toute particulière ! :
notre Chef de l'Etat voudrait qu'on lui invente une "mesure du bien-être des populations" ! une mesure du bonheur pendant qu'on y est ?
Si on remplace le PIB par une autre mesure, établie par les mêmes "méritants", est-ce que cela ne restera pas un chiffre ? = une réduction de l'espace-temps quadridimentionnel, selon une projection linéaire, paramétrée par ... toujours les mêmes !

On n'est pas près d'en finir avec les foutaises ...