Goupiller Okidor

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Suite au débat télévisé du 26 février 2007 (social/travail)

Suite au débat télévisé du 26 février 2007 …


Les interviews télévisées révèlent et sollicitent les vies, les attentes … des uns et des autres.

Mais elles réactivent aussi des comportements aux schémas stéréotypés rarement analysés dans leur fondement.

La société française est assez variée pour former une communauté d’intérêts convergents … ou divergents. Comment peut-on équilibrer un arbitrage à partir d’un vote unique recouvrant des convictions multiples, personnelles, variables … Nous savons (pour le connaître) que le milieu enseignant est bien placé pour se permettre de traduire nos «ego »: les mairies hébergent et occupent les ‘vacances’ nécessaires à la culture du citoyen, débordé par ses propres occupations. Mais cela ne favorise pas l’intégration (non pas intellectuelle, mais bien réelle) de la variété des changements permanents : le travail industriel, pour se heurter souvent à la matière inerte, doit composer avec des aléas fluctuants…
La formation continue ne peut introduire qu’une voie expérimentale, exigeant la prise en compte des uns et des autres : en toute reconnaissance, de causes à effets.

L’industrie doit répondre aux besoins et aux attentes les plus divers … La formation continue, même en Démocratie, ne peut dispenser La science infuse : Comment en est-on arrivé à traiter les Français de fainéants ? … les chômeurs : d’opportunistes ?…

La République a répondu en créant une A.N.P.E. aux emplois prolifiques…mais au rendement peu rentable.

L’Education forme le citoyen : dans son appartenance à la société Française. Les industries évolutives devront, de plus en plus, créer elles-mêmes le maintien de leur capacité à intégrer les changements nécessaires et évolutifs.

Il n’appartient pas à l’instituteur d’enseigner la fabrication du pain, pas plus qu’au professeur de physique d’enseigner…l’informatique.

Chaque terrain a ses particularismes à respecter : pour être « reconnu » dans ses justes implications. La foi en la Croissance doit répondre à ces attentes pour justifier la devise bien compromise du «travailler plus pour gagner plus ». Comment fabrique-t-on le déficit ?

En quoi ces « points de vue » offensent-ils un Etat qui semble, parfois, très soucieux de ses propres reconnaissances ?