DIALOGUE ? !!!
La
culture et le travail sont les points clés de la formation
du citoyen. Ces domaines ne peuvent être absents de nos
réflexions, pas plus que leur retentissement
général.
Les dernières élections ont démontré
à
quel point se situe le désarroi, dans l’ignorance de la
réalité quotidienne, et la solitude de certains. Les
générations futures ne sont pas équipées,
moralement, pour supporter les aléa de
politiques indéterminées. Il est regrettable que la
politique politicienne ait conduit au désaveu de l’ouverture
apportée par la présence des médecins et des
inspecteurs du travail.
En
favorisant le dialogue syndical, le débat, dans le
« privé», permettait d’établir une
cartographie du monde du travail qui fait défaut aujourd’hui.
Dans
le domaine de la culture, nous voudrions pouvoir compter sur
l’éducation pour mettre en place des pédagogies
correspondant à l’avenir changeant qui s’annonce. L’action
individuelle devient inopérante, sans l’appui d’une
équipe
coordonnée dans l’action collective.
Les
grandes écoles tissent la toile de fond des réseaux
relationnels. Que fait-on pour les isolés qui ne peuvent
s’offrir ni la maladie, ni la justice, dans un monde qui se
déshumanise ?
On
constate à quel point la solitude établit les
égoïsmes, les repliements…qui n’impliquent pas de
culpabilité, a priori.
Notre
société complexe invente des relais uniquement
administratifs, sans réciprocité humaine.
Le
travail est perçu comme une contrainte
rémunératrice,
moins attrayante que le loto.
Le
résultat, contrôlable, est un manque
d’efficacité
plus onéreux que la multiplication de postes
incontrôlables.
Les
syndicats, dans le privé, ont disparus dans
l’indifférence
générale.
L’éducation, l’A.N.P.E.,
apparaissent comme des monopoles d'État détenant
la réflexion collective concernant
le
travail, la justice, la pauvreté… Seraient-ils les mieux
placés pour en parler ? Quelles sont leurs analyses sur
ce sujet ? Les décisions se fondent sur un syndicalisme
sans « syndiqués » !
On
a constitué le règne de
l’isolement !!
L’
A.N.P.E. est un mécanisme de gestion de l’emploi dans
lequel les plus expérimentés n’ont aucune place.
Malgré la prolifération des « Bureaux de
Relations Humaines » les questions pratiques et
concrètes
ne trouvent pas de réponse. Faute de compétence, ces
bureaux deviennent des « censures »
pénalisantes et démobilisatrices. Mais qui pourrait
analyser les résultats de cette machine incontrôlable ?
Les
générations futures ne sont pas
équipées
pour supporter les difficultés aléatoires qui perturbent
le laxisme ambiant. Les plus sages, dits naïfs,
perdent la confiance, quand les plus hardis osent tout ! La
République doit revendiquer ses droits et ses devoirs en les
intégrant dans une instruction civique un peu oubliée.
Tout comme la politesse,matière ‘ringarde’, est à
remettre à sa place dans le système éducatif
auquel elle appartient.
IL
faut transmettre à nos dirigeants l’urgence
de cette approche !
Avant
de parler d’individualisme français, quand sommes nous
consultés sur les besoins et les objectifs qui nous
concernent ? il nous serait facile de faire comprendre que
leurs finalités passent par des équipes de travail,
sans renoncer à l’individu ! Dans la complexité,
pouvoir, savoir, notoriété…doivent se conjuguer ;
dans la mondialisation pressante, il faudra bien partager le
nécessaire , pour éviter le pire.
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